Lili’s week list #20

Lili’s week list #20

Lili’s week list #20

Je suis de retour sur le blog! Si vous ne me suivez pas sur les réseaux sociaux, vous pensez peut-être que je suis partie en vacances ou ouvrir une ferme en permaculture dans les Cévennes. Pas encore 😉 J’ai travaillé intensément à la création d’un projet qui me tient à coeur et dont je vous parlerai bientôt. En attendant, voici une nouvelle « Lili’s week list » avec Leftovers dit L/overs les cashmeres recyclés de Lucille Leorat, Miska la ligne de maillot en fibre naturelle pour adolescentes, le dernier ouvrage d’Iris de Moüy, les bijoux sur mesure de Sunita, la cocotte durable Maho Nabe qui va faire baisser vos dépenses énergétiques, le sublime livre Gardiennes de la Lune de Stéphanie Lafranque et la ligne de soins bio intelligents On The Wild Side. Enjoy!

1.GARDIENNES DE LA LUNE

Je vis à quelques minutes de la librairie La Cornaline ; autant vous dire qu’on m’y trouve souvent en train de sniffer des encens et jouer avec des pendules en cristal de roche. J’y navigue comme une gosse de quatre ans dans une confiserie. Chaque mois, j’y découvre de nouveaux oracles et des tonnes de livres sur les cycles lunaires et l’énergétique. J’en reçois aussi beaucoup que les maisons d’édition ont la gentillesse de m’envoyer dans l’espoir qu’ils atterrissent dans mes stories sur Instagram. L’engouement ésotérique est enthousiasmant mais comme il ratisse large, il devient parfois caricatural. C’est le risque, forcément. Est-ce que c’est grave ? Je ne le crois pas. Tout ce qui peut constituer une porte d’entrée vers la conscience supérieure me semble formidable. Si les rituels proposés vous paraissent ridicules, soit vous n’êtes pas prêts à les vivre soit ils n’honorent pas ce qu’il y a de plus précieux en vous. Dans les deux cas, mieux vaut s’en passer. Je ne parle ici que de livres et vous invite à faire appel à votre discernement concernant tout le reste. Il y a cependant des ouvrages fantastiques qui nous hissent vers le ciel. Gardiennes de La Lune en fait partie. Lorsque je l’ai reçu, j’ai d’abord ressenti une légère réticence car je venais de parcourir mille et une méthodes visant une « efficacité » qui me paraît faire un contre-sens avec les énergies subtiles. Camille Sfez a commencé à en parler sur son compte Instagram alors j’ai regardé plus attentivement car j’ai beaucoup de respect pour son avis éclairé. Du coup, j’ai lu le livre écrit par Stéphanie Lafranque et illustré par Vic Oh et j’ai été séduite par la qualité des textes. Stéphanie qui se fait appeler @latisannieretatouee sur Instagram est maitre Reiki. Elle forme aussi au massage des nourrissons et compose des mélanges de fleurs de Bach sur mesure pour apporter de l’harmonie. Elle encadre et organise des tentes rouges à Paris, ces cercles de femmes où l’on ritualise et célèbre le féminin sacré à travers l’échange. Dans son livre Gardiennes de La Lune, Stéphanie Lafranque réunit les traditions amérindiennes, celtes ou asiatiques liées aux cycles lunaires mais aussi les plantes qu’on leur associe selon les saisons, les récits et les contes qui entourent chaque lunaison. Chaque mois a une signification particulière qu’on va pouvoir faire résonner avec nos vies. Elle y propose des rituels et des interprétations pour nous relier avec ce sacré qui vibre à l’intérieur de chaque individu. C’est un livre que j’utilise pour préparer mes cours et qui m’inspire autant que les billets de Sophie Keller ou les Pele report de Kaypacha. Et aujourd’hui, justement, c’est un soir de nouvelle lune <3 Gardiennes de la Lune, Vers La Voie du Féminin Sauvage de Stéphanie Lafranque et Vic Oh 19.90€ aux Editions Harmonie Solar

Stéphanie Lafranque

2.La Maison d’Honoré d’Iris de Moüy

J’ai adoré lire des histoires à ma fille lorsqu’elle était petite. L’une des périodes les plus savoureuses de la vie des bébés est ce moment où l’on peut commencer à feuilleter avec eux des imagiers. Les voir prononcer approximativement leurs premiers mots en pointant des dessins d’objets de la vie quotidienne est un délice. Dans la veine des livres fantastiques de Richard Scarry, l’illustratrice Iris de Moüy vient de signer La Maison d’Honoré, un ouvrage irrésistible. A droite, on découvre la maison du personnage Honoré entouré de tous ses copains, de la salle de bain au grenier, en passant par le cellier et la salle de jeux. A chaque fois, on trouve des fenêtres à soulever pour voir ce qui est rangé dans le réfrigérateur ou caché derrière le rideau. A gauche, des centaines d’objets en lien avec ces pièces sont dessinés et rangés par famille. C’est une maison rêvée avec des escaliers grimpant vers des coffres à trésors et des coccinelles perdues derrière des guéridons. Et puis, il y a, comme toujours avec Iris, la poésie du geste simple, épuré et si juste. J’aimerais bien m’installer chez Honoré ! La Maison d’Honoré un imagier de la maison d’Iris de Moüy, éditions Loulou and Cie l’Ecole des Loisirs, 13.80€

3.Les maillots de bain Miska

Si vous pensiez que l’achat d’un maillot de bain à l’âge adulte n’était pas une mince affaire, attendez de partager ce grand moment avec une pré-adolescente : vous allez déguster ! Ce qui paraissait si simple pendant toute la petite enfance (un bikini et hop l’affaire était dans le sac) devient un calvaire dès la fin du CM2. L’obsession : trouver un modèle qui ne fasse pas « trop petite fille » (donc exit les froufrous, le liberty, les nœuds, le rose, les pompons, les torsades…) et pas « trop adulte » non plus. Second problème : la taille ! Souvent, les modèles qui leur plaisent sont beaucoup trop grands pour des filles âgées entre 10 et 14 ans. L’année dernière, la quête du maillot de bain a viré au calvaire. On a fait toutes les boutiques de Biarritz et de Paris et elle a fini par remettre son maillot marine un peu trop serré dégoté chez Monoprix deux ans plus tôt (je préfère ne pas m’attarder sur l’étiquette et la fabrication de ce produit. Ma seule satisfaction sur le plan éthique est qu’il ait servi jusqu’à l’usure). Visiblement ma fille ne devait pas être la seule en quête de ce graal aquatique puisqu’Instagram m’a récemment ciblée en faisant défiler dans mon « feed » des contenus sponsorisés par une marque que je ne connaissais pas : Miska. Créée par Margot Cavelan avec l’aide de la styliste Céline Adler, cette jeune ligne de maillot de bains s’adresse aux 10 à 18 ans. Première bonne surprise : on peut acheter les bas et les hauts séparément dans la taille de son choix ! Ensuite, niveau style, il n’y a pas de fluo ni de rose bonbon, pas de logo apparent ni de message imprimé : juste du tissu uni dans des coupes hyper simples. Cerise sur le gâteau : la matière est fabriquée en Italie et elle est 100% d’origine végétale. Issue de la graine de ricin, leur fibre polyamide nécessite beaucoup moins d’eau et d’énergie pendant sa fabrication qu’une matière classique, ce qui ne l’empêche pas d’être stretch, super douce et de sécher rapidement. La matière porte d’ailleurs le label Oeko-Tex. Les maillots sont vendus en ligne (il y a un guide des tailles mais mieux vaut mesurer l’enfant scrupuleusement) ainsi que chez Smallable. Je trouve ces maillots tellement réussis que je ne serais pas étonnée que la marque finisse par développer une collection pour adultes. Ma seule déception réside dans les images du look book : Miska gagnerait à montrer ces maillots sur des jeunes filles de corpulence et de couleur différentes, surtout à un âge où l’estime de soi est si fragile. J’espère, l’année prochaine ? De 10 à 18 ans, 30€ le bas du maillot, de 35 à 39€ le haut sur le site Miska ou chez Smallable.

PHOTOGRAPHIES MISKA PARIS

4.Les soins On The Wild Side

Je ne parle quasiment plus de beauté sur Instagram ou sur le blog. Il faut dire que j’utilise de moins en moins de produits et que ma peau ne s’en porte pas plus mal. Vous me réclamez toujours un article réunissant les marques que je valide et il faut que je le fasse, même si je ne crois plus détenir la vérité en matière de cosmétiques… Mes exigences ont tellement évolué en trois ans ! J’étais auparavant obsédée par l’efficacité prouvée, le résultat, les textures et les parfums. Aujourd’hui, je me demande d’abord : est-ce que ce produit respecte ma santé ? est-ce que cette formule respecte la planète ? quel impact mon achat va-t-il avoir sur le futur ? Quant à l’efficacité, bien sûr qu’elle reste importante mais je n’attends plus d’une crème pour le visage qu’elle lisse mes rides. Je m’en fiche un peu d’avoir l’air fatigué quand je le suis. Ou d’avoir l’air d’avoir 42 ans puisque c’est mon âge. J’ai la chance d’avoir hérité d’une jolie peau et je sais que le yoga m’aide énormément à avoir de l’éclat, tout comme mon alimentation et le fait que je ne fume pas et que je ne bois pas d’alcool. Néanmoins, même si j’ai cru pendant des lustres que la qualité de ma peau était le fruit de mon hygiène rigoureuse, j’en suis moins sûre aujourd’hui. Évidemment, il y a des fondations dans ma routine qui n’ont pas bougé : bien se nettoyer le visage chaque soir et s’hydrater in & out (c’est à dire boire suffisamment d’eau). Se protéger du soleil (pas encore trouvé le produit solaire qui réponde à toutes mes exigences, je veux bien vos suggestions). Y aller mollo sur le sucre et les aliments qui créent de l’inflammation. N’empêche que j’ai plutôt du bol car j’ai plein d’amies qui font la même chose et qui pourtant ont des boutons. Ma peau pourrait sans doute être embellie, un peu mieux hydratée ou plus lisse. Mais au fond, je n’y attache plus autant d’importance. Je vois que je vieillis et que j’ai plein de nouvelles rides au coin des yeux quand je souris. So what ? Cela ne va pas s’arrêter donc autant les aimer dès maintenant. Est-ce que cela signifie que je ne mets plus rien sur mon visage ? Non, vivant en ville, j’ai encore besoin de le nettoyer scrupuleusement, de le protéger et de l’hydrater. Anne-Sophie Nardy qui a créé On The Wild Side s’est retrouvée dans la même problématique. Après avoir bossé dans l’industrie de la beauté pendant des années (L’Oréal, L’Occitane…) cette jeune mère de famille part s’installer à Bordeaux pour trouver un nouveau souffle. Elle rêve de produits simples, respectueux du vivant et de sa peau sensible, qui sentiraient bon, seraient agréables à appliquer et répondraient aux attentes d’efficacité des femmes autour d’elles, celles de la génération de sa mère comme la sienne. Rien de compliqué. La cosmétique bio, elle la connaît et même si elle aime beaucoup certaines formules, elle leur reproche souvent d’être irritantes ou bien de manquer de sensualité. Et puis, elle n’est pas toujours d’accord avec les conservateurs soit-disant vertueux qui sont utilisés : certains sont décapants ! Du coup, elle va passer des mois à chercher de nouveaux ingrédients et un laboratoire prêt à ne pas répéter les systématismes du bio traditionnel. Elle découvre le pouvoir de bourgeons issus de la cueillette sauvage française (non cultivés donc) mais récoltés par des cueilleurs agréés qui respectent l’écosystème et sa durabilité. Leur nature sauvage leur permet de développer beaucoup plus de propriétés qu’une plante similaire domptée par la main de l’homme. N’ayant pas de laboratoire de recherche, je ne peux pas vous prouver leur action cutanée. En revanche, je peux vous parler de notre perception à l’application des produits. Je dis « notre » car mon mari a adopté sa crème, lui aussi. D’abord, j’adooooore leur parfum. Ils sentent divinement bon (et évidemment il n’y a pas de pétrochimie derrière ces effluves délicates). Ensuite, la texture de la crème est folle. Elle peut tout à fait rivaliser avec celles des marques pour lesquelles Anne-Sophie a bossé dans le passé. Enfin, la peau est douce et bien hydratée. Si on a besoin d’être un peu plus « nourri », on peut ajouter une goutte de son huile à la crème ou l’appliquer en sérum avant la crème. Le démaquillant est très agréable aussi, vraiment. Bon, je reste accro à mon lait onctueux capital de Joëlle Ciocco mais je dispose désormais d’une alternative de qualité (et qui se rince bien, contrairement à la plupart des huiles démaquillantes sur le marché). Les packagings sont en verre ; j’espère que l’avenir permettra à Anne-Sophie de proposer un système ressourçable afin de remplir éternellement les flacons. J’ai juste un seul reproche : je n’aime pas le fait que la crème soit conditionnée dans un pot, je préfère les flacons pompe plus hygiéniques, à mon sens. Le « sous vide air » est encore mieux mais sur le plan des déchets, ce n’est pas génial du tout, car cela exige du plastique…Enfin une marque qui ne nous fait pas croire qu’il faut douze mille formules pour se sentir bien dans sa peau. OUF ! On The Wild Side, 47€ la crème de jour, 36€ l’huile démaquillante, 39€ l’huile de soin, et pour ceux qui veulent sentir les produits sur leurs peaux, la marque est désormais vendue aux Galeries Lafayette Champs Elysées et chez Merci

ANNE-SOPHIE NARDY, LA CRÉATRICE DES SOINS ON THE WILD SIDE

5.Les BIJOUX sur mesure de Sunita

Qu’on arrête de me dire que l’époque actuelle est désespérante et que les réseaux sociaux sont en train de tuer les relations entre êtres humains. Je vis quotidiennement le contraire. Ma rencontre avec Sunita Thouvenin en est une énième preuve. Cette jeune créatrice me suivait sur les réseaux sociaux et m’a contactée pour me parler de son travail. Je manquais de temps mais la petite amazone en mouvement, en signature de son email, m’a poussé à la rencontrer. Sunita crée des bijoux sur mesure. Elle chine ici et là des pierres, des perles et des objets qui l’inspirent. Elle conserve ces trésors en espérant qu’ils la guident vers leurs propriétaires. Avec l’aide de joailliers qui travaillent pour la Place Vendôme, elle les métamorphose, les sertit d’or, les pose en suspension sur une boucle d’oreille, les transforme en pendentifs ou les tresse en bracelets uniques. Je n’avais pas du tout l’intention de me faire fabriquer un bijou lorsque nous nous sommes vues. Sa démarche m’intéressait et ses réalisations m’émerveillaient déjà. Et puis, elle a sorti une citrine de son manteau en me disant « Tu vois, cette pierre qui rayonne, elle est pour toi. Je veux dire, elle te ressemble. » J’étais émue car cette pierre jaune d’or me parlait. Alors, je lui ai dit tout ce que j’attendais d’un bijou : une grande simplicité, de l’intemporalité, pas d’ostentation, des lignes pures… Elle a dessiné des croquis et me les a envoyés. Le processus de création a été jouissif et je crois que c’est aussi ce que Sunita préfère : elle pose mille questions pour accoucher du bijou. Cherche, investigue, interroge. Forcément, sur le chemin de création, on finit par parler de nous. Voici par exemple l’un de nos échanges :

SUNITA THOUVENIN, PHOTOGRAPHIE ELLIOT BROUE

Moi : « Je n’aime pas les jugements, les manifestations d’hystérie, l’énergie de l’acharnement, la performance, l’asphyxie, le trop plein, le gaspillage, les fleurs fanées, les parfums trop forts, les hurlements, les cheveux sales, les céréales industrielles, les points sur les i dessinés en forme de cœur. J’aime la lumière, les ciels étoilés, le soleil autant que la lune, le mouvement de l’ombre qui se dissout dans la lumière, la transparence et la vérité, les messages venus de l’invisible, les chats, les symboles de sororité, le courage. »

Elle : « Tu parles de passer de l’ombre à la lumière par transparence. C’est à dire que la transition ne se voit pas ? L’idée de chemin vers la lumière, l’ouverture et la clarté me semblent de belles idées à interpréter en bijou, avec une pierre claire, des ajours et de la brillance. La citrine que je t’ai montrée aide à accepter sa puissance intérieure, sa lumière et son rayonnement. Elle calme le perfectionnisme et le rapport au masculin, à l’autorité. Elle apporte de la spontanéité et de la joie de vivre. C’est une pierre simple et pure, sans artifice. »

C’est merveilleux d’échanger de cette manière pour la création d’un objet dont on n’a pas véritablement besoin. On peut aussi lui confier un bijou ancien pour le transformer avec son aide. C’est une expérience incroyable, bien différente de l’achat d’une pièce déjà élaborée. Un cadeau merveilleux pour une naissance ou une occasion unique de la vie. Sunita Thouvenin est joignable par email [email protected] mais aussi via un formulaire de questions sur son site Internet. Les prix varient selon les matériaux choisis et l’envergure du projet mais tout est bien défini par un devis dès le départ donc pas de mauvaise surprise à la fin

6.La cocotte Maho Nabe

« Encore une casserole ? » m’a fait remarquer ma fille lorsqu’elle a vu cette magnifique marmite bleu pâle arriver à la maison. C’est la deuxième depuis l’arrivée de mon Vitaliseur de Marion il y a quelques mois. Depuis mes 18 ans, âge auquel j’ai commencé à vivre seule, je n’ai investi que dans une cocotte en fonte qui s’est révélée assez décevante : elle attache le moindre légume si on ne met pas une tonne d’huile pendant la cuisson. Le reste de mes casseroles étaient des modèles de qualité médiocre achetées au supermarché du coin ou chez Ikea. J’étais convaincue qu’il ne fallait pas trop dépenser dans ces outils condamnés à mourir au bout de deux ans. Si je fais le calcul et que j’additionne le nombre de casseroles jetées en vingt ans, j’aurais probablement eu les moyens de m’offrir une batterie de modèles garanties à vie (car oui, ça existe les casseroles garanties à vie !). Un sujet mineur ? Pas si l’on questionne la destinée de ces ustensiles une fois jetés à la poubelle. Autre point d’interrogation : avez-vous remarqué que certains matériaux sont tellement conducteurs qu’ils nous permettent de baisser notre consommation de gaz ou d’électricité. J’en ai fait l’expérience avec le Vitaliseur qui me permet de réduire le degré de cuisson sur mes plaques à induction. Et puis, en suivant le chef Alain Passard sur Instagram, j’ai été intriguée l’hiver dernier par une cocotte au matériau ultra conducteur, dont il faisait la promotion… J’avoue que c’est d’abord son design qui m’a attiré. Puis, j’ai appris que cette marmite japonaise réduisait justement la quantité d’énergie nécessaire à la cuisson : la double paroi contient un léger vide qui maintient la chaleur et permet d’atteindre la pleine température en quelques minutes avec un feu moyen. Lorsqu’on recouvre la cocotte et qu’on coupe le feu ou ses plaques, il suffit de la poser sur son socle en bois sans rien faire pour qu’elle maintienne une température de 95 degrés pendant 20 minutes. Les vidéos d’Alain Passard mijotant des petits légumes ont fini de me convaincre… A chaque fois que je la mentionne dans mes stories sur Instagram, je reçois tellement de questions que je me suis décidée à rassembler les réponses dans ce post : le maho nabe n’est pas comparable au Vitaliseur. J’utilise d’ailleurs les deux. Le vitaliseur est un auto cuiseur qui utilise la vapeur douce. Le maho nabe est une cocotte, un peu comme les célèbres modèles en fonte, sauf qu’elle est mille fois mieux conçue, en acier inoxydable et en bois. Je m’en sers pour faire mitonner les légumes, elle permet aussi de faire des viandes et des poissons. Je l’utilise aussi pour les soupes néanmoins le fond du Vitaliseur suffit pour les soupes. Je trouve juste le Maho nabe plus pratique en terme de taille et de profondeur. Ces deux engins sont grands et pas très pratiques à ranger dans les placards des petites cuisines urbaines, du coup, ils restent posés sur nos plaques, prêts à être utilisés. Sincèrement, je ne me sers plus que de ces deux outils, très différents et très complémentaires. Le gros inconvénient du Maho Nabe est son prix (395€) qui est vertigineux. Mais quand on voit la qualité du produit, on n’est pas vraiment étonné. Bref, si vous avez des casseroles et autres cocottes de bonne qualité, n’achetez rien. Mais si vous êtes sur le point de changer d’ustensile et que vous disposez de ce budget, ça vaut le coup d’investir dans un outil que vous allez garder longtemps, qui économise de l’énergie et qui est si bien conçu qu’il donne à vos plats la touche d’un chef. En prime, ils ne pulvérisent pas les vitamines et les nutriments car il ne dépasse jamais les 98 degrés. Maho Nabe de Tiger existe en plusieurs couleurs, 395€ vendu en ligne et pour voir quelques recettes réalisables avec cette cocotte, c’est ici

7. La maille en cashmere Leftovers dits l/overs

Il lui suffit de poser un œil sur un cardigan pour savoir combien de fils sont tissés dans la maille, s’il va boulocher dans l’année ou au contraire, devenir le pull d’une vie. Lucille Leorat a longtemps dessiné les collections pour Eric Bompard avant de trouver le courage d’aller au bout d’un rêve : créer sa propre marque de cashmere. Elle a alors l’idée de récupérer les chutes de fils dont les usines ne savent jamais quoi faire. Pas assez de quantité pour une collection d’envergure. Juste assez pour le projet à taille humaine de Lucille. Patiemment, elle récupère ces restes malaimés, à l’instar de ceux qu’on laisse trainés au réfrigérateur dans des bocaux et qu’on finit par jeter parce qu’on les a oubliés. Elle décide d’appeler sa marque Leftovers dits l/overs. La contrainte des couleurs qu’elle récupère devient pour elle une source de créativité. Elle imagine des pièces réversibles bicolores, décline la forme du sweat hoodie traditionnellement en jersey dans un cashmere duveteux, fabrique de grands pullovers confortables avec des épaules qui adoucissent la silhouette, des pulls marins boutonnés, des cols amovibles qui remplacent les écharpes, des capes pour les jours de grand froid, des cols V tout légers à embarquer en weekend… Depuis quelques mois, elle récupère aussi des chutes de cuir abandonné dont elle fait des jupes crayon et des leggings en daim… « C’est fantastique de métamorphoser un grand gâchis en pièces de qualité, dit-elle. Parfois je ne reçois pas la couleur que j’avais espérée et cela m’oblige à trouver un moyen de la sublimer. Parce que mon but ultime c’est que ces pièces de grande qualité s’installent durablement dans le dressing de mes clients ». de 220 à 380€ le pull selon le nombre de fils et la coupe, 90€ le col amovible, 350€ la jupe crayon en cuir le tout vendu en ligne et ponctuellement dans des pop-up stores

LUCILLE LEORAT, LA CRÉATRICE DE LEFTOVERS DITS L/OVERS