Lili’s Weeklist #19

Lili’s Weeklist #19

Lili’s Weeklist #19

Des cierges mystiques non parfumés pour la pratique du matin, mon épiphanie autour de la vapeur douce, un tapis astral et éthique pour le yoga, un coussin chauffant pour relâcher les épaules, un baume au jasmin sambac, une collection de lessives naturelles et délicatement parfumées, les trousses upcyclées de Rive Droite: rien que du bon qui fait du bien dans cette nouvelle #lilisweeklist !

1. Le tapis en caoutchouc naturel BAYA

Georgia Horackova, yogi et créatrice de la collaboration “Gemma” avec la marque de tapis Baya

Chaque semaine, vous me demandez où acheter un tapis de qualité. Je suis souvent bien ennuyée car je ne connais pas toutes les marques et je pratique bien souvent sur une peau de mouton (un ancien tapis de la chambre de ma fille rapporté de Suède il y a quelques années). Dans les studios, il y a déjà des tapis donc pendant mes premiers mois de yoga, je n’ai pas investi dans un mat. Mais en devenant addict au kundalini, j’ai eu envie d’avoir le mien. On m’en a offert beaucoup et je connais mieux mes besoins. En ce qui concerne ma pratique de kundalini yoga qui inclut des salutations au soleil, j’ai besoin d’un tapis avec un bon “grip”, c’est à dire qui ne glisse pas. Je n’aime pas les tapis de Pilates trop épais et trop mous dans lesquels on s’enfonce. Je recherche des tapis pas trop volumineux qui se roulent facilement (il existe des modèles pratiques ultra légers qui se plient dans une valise mais ils ont souvent l’air cabossés une fois dépliés). Enfin, j’ai besoin de les nettoyer facilement (certains se lavent en machine) ET s’ils sont fabriqués avec éthique, c’est mieux! Créée en 2016 par deux amies – Agnès Gardelle et Hortense Bourgois – la marque Baya propose des tapis qui comblent un grand nombre de mes exigences. Leurs mats sont d’ailleurs adorés des yogis. Attirée par les couleurs sobres et les références astrales, c’est leur collaboration avec la yogi Georgia Horackova qui m’a séduite. Déjà en rupture de stock depuis son lancement fin 2018, cette collab revient en mars 2019 et est déjà disponible en pré commande. Elle est déclinée en trois versions: soit en caoutchouc naturel avec un revêtement tout doux en microfibres (encres à l’eau) – celui que j’ai choisi – idéal pour les pratiques intenses où l’on transpire car le tapis devient antidérapant avec l’humidité des extrémités. Je l’adore, il se roule facilement très serré mais attention il pèse assez lourd donc c’est plutôt le tapis que vous allez garder pour votre pratique à la maison. Il y a aussi une version “travel”: le même tapis que le premier mais plus fin donc plus léger. Ils l’ont aussi sorti dans leur gamme soft (en PVC et en relief en surface). Il est antidérapant en toutes circonstances, un peu plus volumineux mais beaucoup plus léger que le mien. En revanche: pas de douceur microfibre à la surface. La nouvelle production de ces trois tapis arrive en mars et elle est déjà disponible en pré commande. 60, 70 ou 75€ le tapis selon l’épaisseur et le matériau dans la collection Gemma X Georgia Horackova par Baya.

2. Les lessives parfumées Kerzon

Comme vous le savez si vous lisez régulièrement ce blog, j’ai complètement changé mes produits ménagers depuis quelques mois. Fini le sopalin et le cellophane, j’ai dégagé liquides vaisselle agressifs, lessives et adoucissants que j’utilisais jusqu’alors pour les remplacer par des produits naturels et non toxiques pour l’environnement. Je me suis aperçue que les lessives liquides à base de savon de Marseille marchaient très bien, même à basse température, qu’elles n’abîmaient pas du tout mon lave-linge et que ma boule écolo remplie de billes que j’utilise en alternance avec de la lessive à base de savon naturel fait très bien le job aussi. C’est une sacrée révolution pour une fille biberonnée aux pubs Ariel et aux cadeaux Bonux planqués dans les grands barils de poudre. La prochaine étape sera de la faire moi-même – je n’y suis pas encore – mais je dois dire que les comptes @Pourvu.que et @Peau_Neuve sur Instagram (que vous m’avez recommandés) m’encouragent à aller plus loin car elles montrent combien chaque petit geste eco-friendly est gratifiant. Un bémol néanmoins: l’odeur du linge après une machine. C’est difficile de se détacher des conditionnements olfactifs. Je me souviens qu’à l’école de parfumerie chez Givaudan, lorsque le parfumeur Jean Guichard, alors directeur de l’école, acceptait de me former les mercredis il y a douze ou treize ans, il m’avait fait remarquer que l’odeur qui caractérisait pour lui le linge propre – une senteur de lin humide – était très différente de mes projections olfactives. Il était plus âgé que moi et forcément, mes références étaient matraquées par les parfums  “long lasting” de musc et de fruit qui overdosent les lessives depuis les années 1970. Aujourd’hui, après des mois d’abstinence de soupline et autres berlingots tricolores, mon nez s’habitue progressivement au silence. Parfois, je glisse des huiles essentielles d’agrumes dans la dose de lessive. C’est pas mal mais à peine perceptible (je ne dois pas en mettre assez?). Et puis l’autre jour, la marque Kerzon m’a envoyé quatre échantillons de leurs lessives parfumées à essayer. J’adore cette marque qui a déjà signé une collaboration irrésistible avec Minois Paris: une lessive délicate pour le linge des bébés, subtilement parfumée mais pas trop, et surtout totalement respectueuse de l’environnement et de la peau fragile des plus petits. Créée en 2013 par deux frères, Kerzon a récemment mis au point quatre formules à base d’huiles d’olive et de coprah (issue de la pulpe de coco). Conçues en Provence, elles sont naturelles et biodégradables à 97%. Qu’est-ce qu’on trouve dans les 3% restants? Un conservateur labellisé Ecocert (l’organisme qui certifie les cosmétiques bio), un ingrédient issu de la chimie verte qui rend la formule translucide et permet d’éviter les dépôts blancs à la surface du linge, un épaississant et un solubilisant pour que le parfum se mélange bien dans la formule, du parfum d’origine naturelle et issue de la chimie verte pour les addicts des senteurs de linge propre. Parmi les quatre parfums, mon préféré est Place des Vosges, puis Giga Doux. Si vous aimez les odeurs de crèmes pour bébé, vous allez adorer Super Frais (joli mais un peu trop puissant pour moi). Quant à la lessive Méga Propre, elle évoque les laveries américaines avec une senteur de propre très identifiable. Moins mon histoire mais ça devrait séduire ceux qui ont du mal à renoncer à leurs vieilles habitudes olfactives. Evidemment, ça coûte beaucoup plus cher qu’une lessive vendue en supermarché, vu la fabrication locale et vertueuse. ET LA BONNE NOUVELLE QUI ME RÉJOUIT, c’est qu’on peut venir remplir son flacon dans la boutique Kerzon du Haut Marais à Paris. Et ça, c’est la révolution! Je trouve ça génial! Il faut que tout le monde s’y mette, je ne vais pas arrêter de militer pour. Avis aux créateurs de produits de beauté et d’hygiène: convertissez toutes vos créations en ZERO WASTE/ZERO DÉCHET! C’est possible. Compliqué mais possible. Il n’y a pas d’autre voie pour une économie viable à long terme (dois-je parler de la survie de l’humanité face aux changements climatiques?)… Lessives parfumées Kerzon, 21€ la bouteille de 1L, sur le site Kerzon ou dans la boutique au 68 rue de Turenne, Paris 3ème

3. Le parfum In Fiore x Violette

photographie lili barbery-coulon

Alors que l’industrie du parfum peine à comprendre l’urgence écologique, je me réjouis de voir que de petites marques inventent de nouvelles façons de se parfumer sans passer par un flacon en verre. Parce que le verre a beau se recycler, sa fabrication est énergivore et son recyclage coûteux. La seule issue: conserver les contenants le plus longtemps possible, leur trouver une seconde vie ou bien les ressourcer (Louis Vuitton et Mugler proposent déjà des flacons à recharger sur leurs points de vente). C’est ce que propose In Fiore, la marque de beauté créée à San Francisco par Julie Elliott, un nez passionné par les plantes sacrées et les ingrédients aux vertus médicinales. Elle s’est associée à mon amie Violette, la make up artiste talentueuse installée à New York dont je vous ai déjà parlé, pour créer un baume parfumé au jasmin indien à base d’huile bio de jojoba et de cire d’abeille. Violette rêvait d’une senteur de vacances d’été dans le sud de la France et d’un parfum conçu comme un soin, aussi agréable pour le nez que pour la peau. Ensemble, elles ont conçu “Baisers de Jasmin” un baume concentré dans un petit boîtier de métal doré si joli que vous allez forcément avoir envie de le conserver, une fois le parfum terminé. D’autant qu’il dispose d’un petit miroir intérieur. Je vais probablement le transformer en pilulier pour trimballer ma dose de compléments alimentaires en weekend. Et puis, surtout ça sent super bon et comme le parfum est emprisonné dans une base huileuse, il tient très longtemps. Un cadeau précieux à se faire rapporter des Etats-Unis. Parfum Baisers de Jasmin en baume, 95 US$ + frais de port, disponible sur le site In Fiore

4. Les pochettes et les sacs upcyclés de Rive Droite

J’ai découvert la marque Rive Droite grâce à Marie Faure Ambroise, la créatrice de My Travel Dreams au moment du lancement de leur collaboration “Bon Voyage” dont je vous avais parlé dans une weeklist. A l’époque, j’avais trouvé leur trousse de toilette très jolie mais je ne m’étais pas beaucoup intéressée à la fabrication. Or, il est difficile de faire plus éthique que ce que proposent Yasmine, Sofia et Aurélie, les trois fondatrices de Rive Droite. Un concours de circonstances et de heureux hasards a amené Yasmine et Sofia à s’installer au Maroc pile au moment où Aurélie souhaitait elle aussi changé de vie professionnelle. Concernées par l’environnement et convaincues qu’une économie viable n’est pas incompatible avec une conscience écologique, elles imaginent une ligne de bagages légers d’un genre nouveau. Plutôt que d’aller produire de nouveaux tissus (en coton bio ou pas, la production de nouveaux tissus est extrêmement énergivore et polluante), elles s’intéressent aux tissus laissés à l’abandon au Maroc. Sur place, elles fouinent dans les moindres recoins à la recherche de chutes de denim abandonnées par les usines textile disparues ces dernières années, négocient avec les locaux surpris par leur envie de trouver des “vieux” rouleaux d’étoffe dont personne ne veut… “Treize millions de tonnes de textile sont jetées dans le monde chaque année” rappellent les trois créatrices qui veulent prouver qu’il est possible de faire des produits de qualité 100% éco-conçus, fair trade et à un prix juste. Elles ne se contentent pas de sourcer des matières à upcycler. Au Maroc, elles aident également d’anciens ouvriers d’usine textile désoeuvrés à réouvrir leurs propres ateliers à échelle humaine. “L’idée n’est pas de reproduire les mêmes modèles que ceux qui ont échoué en créant une usine gigantesque, expliquent-elles. On préfère aider les experts de la fabrication textile à rouvrir leurs propres petites structures indépendantes et autonomes et leur permettre de retrouver de la protection sociale, ça fonctionne beaucoup mieux ainsi pour tout le monde”. Pour moi, c’est la modernité absolue: elles cassent la croyance de l’entrepreneur qui devrait, pour réussir, construire un modèle économique vertigineux, faire entrer des fonds extérieurs pour avoir une grande usine avec une tonne d’employés. A la place, elles remettent l’humain au centre de leur projet, donnent de la liberté et du travail sans mettre en danger leur économie. Respecter toute la chaîne du vivant, pour moi, c’est ça. Leurs sacs sont magnifiques. Elles vont sortir un modèle de sac à langer en mars que j’ai montré récemment sur Instagram, en instastory et qui est juste parfait (même le rembourrage du sac est recyclé!). Elles ont des trousses, des sacs de weekend, des bagages plus grands… le tout dans des couleurs irrésistibles… je les adore! Merci Rive Droite, vous me rendez joyeuse! A partir de 35€ la pochette en coton recyclé, chez Rive Droite

5. Les bougies CORETERNO

photographie lili barbery-coulon

J’ai découvert les cierges non parfumés Coreterno il y a deux ans à New York dans la sublime boutique The Alchemist Kitchen dont je vous ai déjà parlé ici. Or, à chaque fois que je montre ces bougies sur mon feed Instagram, vous me demandez d’où elles viennent. J’ai donc décidé de leur consacrer une place dans ma weeklist. Lancée par Francilla Ronchi et Michelangelo Brancato à New York en 2015, la marque Coreterno – qui signifie coeur éternel en italien – crée des bougies non parfumées. Idéales pour mes pratiques du matin dans ma salle de bain. La créatrice qui a les bras recouverts de tatouages collectionne avec Michelangelo les livres illustrés du 17e siècle, aime les symboles spirituels et la sorcellerie. Parmi les créations, quatre modèles ont retenu mon attention: “You create your own destiny” avec la main que je fais actuellement brûler dans ma salle de bain, celle avec l’oeil qui me fait penser à ajna, le 6e chakra, le cierge avec la pieuvre “the eternal octopus” et le modèle phrenology. Je les aime tellement que j’ai mis un moment avant de me décider à les utiliser. Elles sont coûteuses mais elles durent très longtemps et je trouve qu’elles embellissent durablement mon autel. Bougie Coreterno, 40€ + frais de port, disponible chez Coreterno

6. Le coussin chauffant de la Maison du Tui Na

Je ne suis encore jamais allée à la Maison du Tui Na qui a ouvert il y a déjà sept ans. Ce lieu (décliné à Paris et en Province dans six instituts) dédié au massage traditionnel chinois m’a pourtant souvent invité à tester un de leurs rituels. Mais, sans que je sache exactement pourquoi, ça ne s’est pas fait. Pas dans mon quartier. Un emploi du temps déjà bien chargé… En tous cas, les fondateurs m’ont récemment envoyé ce coussin que j’ai pris pour un oreiller d’avion avant de lire le dossier de presse. Il est rempli de graines de cassia, une plante chinoise réputée pour ses vertus curatives. Il suffit de le placer deux minutes au micro-onde puis de le poser sur ses épaules autour du cou pendant un peu plus d’un quart d’heure pour en ressentir les bienfaits. L’objet est ultra réconfortant! Surtout après une journée d’écran ou de stress en tous genres. La graine de cassia aurait des propriétés incroyables pour le foie, en revanche, je ne suis pas tellement convaincue par son efficacité via un coussin en tissu…Pourtant, les Chinois utilisent les coussins médicinaux à base de plantes depuis des lustres. On dit que les pores ouverts par la chaleur de l’objet pourraient alors absorber les vertus de la plante. La seule chose dont je sois certaine, c’est que ce coussin chauffant est hyper agréable, et ce, immédiatement. L’effet est tellement relaxant qu’on n’a plus qu’une envie après l’avoir posé sur ses épaules: aller se mettre au lit! Le coussin chauffant aux graines de Cassia, 24,90€, disponible sur l’eshop et dans tous les centres la Maison du Tui Na

7. Le Vitaliseur de Marion

Des années qu’on me répète que cet outil est indispensable lorsqu’on cherche à manger sainement. J’avoue que je n’y voyais qu’un vulgaire couscoussier. Au mieux, un autocuiseur de base. Une cocotte minute sans pression. Bref, pourquoi dépenser autant dans une immense marmite encombrante? Pourtant, mes copines en formation à l’enseignement du kundalini yoga en 2018 n’ont pas arrêté de me dire que le vitaliseur était résolument parfait… Finalement, c’est en observant l’enthousiasme de Jennifer Hart-Smith, fondatrice de Tookies, et de Cindy, créatrice de Curcuma Box, que j’ai fini par me décider à adopter un vitaliseur. Meilleur cadeau de tous les temps. Cet engin (j’ai pris le grand chef, l’immense modèle familial que je trouve parfait pour une famille de quatre à six; le plus petit modèle est suffisant pour des repas à deux) cuit ultra rapidement les légumes à la vapeur douce. Contrairement à tous les spécimens équivalents, le vitaliseur ne dépasse jamais les 95 degrés, ce qui garantit la préservation des nutriments et des vitamines. Il est en acier inoxydable, un matériau ultra conducteur (attention à ne pas toucher la partie basse pendant la cuisson, vous risqueriez de vous brûler) qui ne modifie pas le goût ni l’aspect des aliments et son couvercle en forme de dôme permet à la vapeur de ruisseler sur les parois sans noyer les légumes. Vous allez me dire “nan mais tu débarques? C’est pas nouveau!”. C’est le moins qu’on puisse dire: le Vitaliseur de Marion ne vient pas de sortir, il existe depuis 1985. On peut dire que je suis à la pointe du scoop, ha ha ha! Comme chaque éveil de conscience, tout a commencé par un grand désarroi. Celui de Marion Kaplan, bio-nutritionniste, naturopathe, élève du Docteur Kousmine et auteure de nombreux livres de cuisine healthy, qui dès l’âge de 14 ans est confrontée à des problèmes de santé, déséquilibre alimentaire, prise de poids et compulsions. En vacances dans les Cévennes, elle rencontre un végétarien qui lui propose un jeûne salvateur. Lancée sur son chemin de guérison, elle ne va plus cesser de chercher à améliorer son alimentation. Plus tard, elle rencontre le cuisinier et ingénieur André Cocard qui a créé le premier appareil de cuisson vapeur douce. Après sa mort, Marion Kaplan fait évoluer l’appareil et met en vente son premier vitaliseur, il y a déjà 34 ans. Il n’a pas changé depuis et est devenu l’allié de tous les naturopathes. Chez moi, le curseur pour savoir si un appareil est intéressant, c’est mon mari. L’argument nutritionnel lui parle assez peu. En revanche, le goût et la rapidité sont des facteurs importants pour lui. Or il s’est emparé du vitaliseur depuis son arrivée. Le goût des légumes est dingue! Tellement préservé! Je comprends mieux l’engouement et l’aspect flippant des adeptes car on a l’impression quand on en parle qu’on est entré en religion. Un point négatif: le prix. Mais il faut surveiller le site car ils font régulièrement des promos (d’ailleurs en écoutant hier le podcast que j’ai enregistré avec Cindy de Curcumabox, j’ai entendu à la fin qu’elle proposait des codes promo, demandez-lui via Instagram).  Et puis, après c’est pour toute la vie… Le Vitaliseur de Marion, 272,50€, sur le site Vitaliseur de Marion

 

Merci à Fleur Monot pour son aide précieuse dans la réalisation de cet article.