RETRAITE À LA FERME DE BROUAGE

RETRAITE À LA FERME DE BROUAGE

RETRAITE À LA FERME DE BROUAGE

Quelques mots au sujet de la dernière retraite de yoga et de méditation organisée à la Ferme de Brouage en Charente Maritime: tout le programme est désormais disponible en ligne sur Lili Barbery TV…

Photographie Géraldine Couvreur

Bienvenue à tous les nouveaux élèves inscrits sur ma plateforme d’enseignement et d’art de vivre Lili Barbery TV : vous êtes nombreux à avoir profité de notre offre d’été. Merci infiniment pour votre confiance, parfois renouvelée depuis son lancement il y a deux ans et demi ! Déjà dix jours que je suis rentrée de Brouage, cette ferme experte en maraichage bio et en permaculture ouverte en 2020 dont je vous ai déjà parlé il y a quelques mois ici et sur mon podcast. Cette fois, je suis partie avec une dizaine d’élèves passer quelques jours là-bas. Nous avons partagé les trois gites que vous pouvez réserver pour vos vacances. Leur particularité : en plus d’être joliment décorés, ils permettent à tous les visiteurs de profiter du potager puisque chacun est invité à cueillir à satiété les légumes et les fruits qui poussent dans leurs champs.

Photographies Géraldine Couvreur

Humain – humus

Après avoir exploré de nombreux thèmes ces dernières années (vous pouvez retrouver sur ma plateforme l’intégralité des cours donnés pendant la retraite Activer la joie – Cévennes juin 2023 – ou encore la retraite Accueillir le renouveau – Manufacture Royale de Lectoure avril 2024), j’ai choisi de décliner le fil conducteur : humain-humus. Forcément, en étant dans les champs au contact de Hanh-Claire et Antoine Lévêque, les fondateurs de la Ferme de Brouage, la Terre était au cœur de mon inspiration. Mais pas simplement la planète en tant que corps céleste flottant au milieu de l’Univers. J’étais inspirée par l’intelligence du vivant qui traverse les plantes, forme les pétales géométriques des dahlias comme des fractals, celle qui orchestre la vie, celle des végétaux, des animaux comme celle de notre cerveau et de nos cellules de poumon. Pouvons-nous nous connecter à cette intelligence du vivant qui traverse tout ce qui est ? A-t-on des choses à apprendre lorsqu’on médite auprès d’un arbre ou en regardant un bouquet de fleurs des champs ?

Photographie Géraldine Couvreur

Devenir plus humain

Organisée entre les deux tours des élections législatives post dissolution surprise de l’Assemblée, j’avais envie de trouver dans les exercices proposés des trésors de sagesse et d’humanité. Pouvons-nous nous améliorer en tant qu’humain ? Faire notre part en prenant soin de ce qui ne tourne pas rond à l’intérieur de nos cellules avant d’exiger des autres qu’ils changent ? Nous avons travaillé, écrit, partagé. J’ai filmé tous les cours (en dehors des partages) et si vous avez envie de vous lancer, il y a de quoi vous occuper cet été. Les sadhanas (pratiques du matin qui durent 2h30) sont découpées en deux parties, vous verrez si vous avez le courage de tout faire en une fois ou bien si vous préférez passer directement aux chants ou au contraire rester focalisés sur les mouvements physiques. À vous de choisir, mais attention : essayez de respecter l’ordre des cours proposés.

Photographies Géraldine Couvreur

Une ambiance chaleureuse

Pour la cinquième fois, j’ai fait appel à Cécile Hirigoyen pour nous nourrir. Elle a transformé les légumes et les fruits du jardin, c’était un régal. Et puis, j’ai eu la joie d’enseigner à l’Île d’Oléron, sur une plage de surfeurs, quel pied de se lever à l’aube pour pratiquer dans un tel décor ! Nous avons également suivi un atelier de création avec Anne Zeum, illustratrice en résidence cet été à la Ferme de Brouage. Et puis, j’avais soigné les attentions dans la maison à l’arrivée : merci à Oden qui a gâté mes élèves avec l’huile de noisette et la brume botanique rose, merci à Catherine Michiels pour ses bracelets symboliques en fil de soie et grigris sculptés en argent, merci à l’Atelier Rosemood d’avoir à nouveau fabriqué un cahier sur mesure en tissu avec un tableau de Bastien Coulon, merci aux éditions Ulmer d’avoir offert un livre de la collection Résilience à chacune des participantes. Et puis, j’avais également fait broder une serviette au nom de chaque élève grâce à l’atelier cévenol Nähen. Les filles ont adoré !

Si vous voulez retrouver le générique filmé de cette retraite, son ambiance et ses cours, précipitez-vous sur ce lien ! Je sais qu’un paquet d’entre vous a déjà commencé à suivre les cours et que vous adorez, merci merci merci !

Photographies Géraldine Couvreur (en bas le petit bracelet de catherine michiels)

 

#40 ELSA MUSE

#40 ELSA MUSE

#40 ELSA MUSE

« J’adore mon travail » déclare Elsa Muse au cours de ce nouvel épisode de mon podcast. Mais qu’est-ce que c’est bon d’entendre une parole aussi enthousiaste dans une époque si difficile !

J’ai rencontré Elsa Muse en décembre 2017 lors d’un voyage professionnel à New York. Elle était alors créatrice de contenus sur les réseaux sociaux et imaginait pour des marques des séries de photos pleines de panache en se mettant en scène avec leurs produits. J’avais été fort intriguée par son originalité qui la démarquait sensiblement des autres influenceurs. Son talent comme sa beauté singulière crevaient l’écran. J’ai rapidement compris en l’observant que l’influence digitale n’était qu’un prétexte pour donner vie aux personnages et aux récits qu’elle portait en elle. Un univers poétique, mutin et onirique qui emprunte à l’enfance, aux mondes miniatures et à sa fascination pour les métiers d’arts. Depuis, elle a développé une poupée baptisée Zaza, sorte d’avatar fabriqué artisanalement qui lui permet de jouer les héroïnes en stop motion sans se montrer. Elle raconte dans cet épisode comment elle a réussi à créer l’activité professionnelle dont elle rêvait et comment elle honore les valeurs qui lui sont chères : la liberté et la créativité. Ultra inspirante.

Cette rencontre est précédée d’une courte méditation pour se connecter à sa capacité à traverser les épreuves.

Pour écouter l’épisode, rendez-vous sur AcastApple PodcastsDeezer ou encore Spotify. Merci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier.

MA DERNIÈRE RETRAITE À LECTOURE EST EN LIGNE !

MA DERNIÈRE RETRAITE À LECTOURE EST EN LIGNE !

MA DERNIÈRE RETRAITE À LECTOURE EST EN LIGNE !

Les thèmes que je décline au cours des retraites que j’organise sont toujours en lien avec un besoin personnel. En avril 2024, j’ai accompagné un groupe d’élèves pour un nouveau séjour de bien-être à la Manufacture Royale de Lectoure, baptisé « Accueillir le renouveau ». Explications.

Après une année d’absence, je suis retournée dans le Gers à la Manufacture Royale de Lectoure où j’ai organisé une retraite au printemps 2023. Cette année, j’ai eu envie de travailler sur le thème « accueillir le renouveau ». On me demande souvent comment je choisis les fils conducteurs des séjours que j’organise. Il y a quelques années, j’essayais de réfléchir à des thèmes en lien avec la saison. Je voulais « bien faire » et transmettre le plus d’informations sur les outils auxquels je venais de me former. C’était scolaire, parfois maladroit, toujours bien intentionné. Et puis, progressivement, je me suis détachée des concepts et des dogmes, j’ai appris à désapprendre, à me libérer de certaines idées et je n’ai pas cessé de laïciser ma pratique. Je me suis aussi beaucoup adoucie. Depuis 2022, je ne me fie plus qu’à mes besoins pour créer un séjour. J’ai eu envie d’interroger le thème de « l’abondance » dans le Périgord vert en 2022, puis le thème de la créativité à Lectoure en avril 2023, « apprendre à aimer son corps » dans les Cévennes en mai 2023, « activer la joie » en juillet 2023 puis « accueillir le renouveau » en avril 2024. Je suis en gestation de nombreux nouveaux projets, certains presque aboutis, d’autres encore ensevelis et j’avais très envie d’aller regarder à l’intérieur de « cet élan vers un nouveau départ », un renouveau. C’est donc ce que je vous propose de vivre à travers une série de 21 vidéos enregistrées au cours de cette retraite en ligne sur ma plateforme Lili Barbery TV.

Photographies Lili Barbery-Coulon

RETROUVER SES MARQUES DANS UN LIEU ADORÉ

C’est assez confortable de revenir dans un endroit qu’on aime pour y recevoir des élèves. En février 2023, un homme que j’admire beaucoup professionnellement m’a demandé : « Mais pourquoi tu ne te simplifies pas la vie ? Lorsque tu aimes un lieu, fais-en une résidence régulière plutôt que de toujours chercher à surprendre. Tu perds un temps fou en production à tout reprendre à zéro à chaque fois. » Je l’ai écouté. Il avait raison. Quelle fluidité de retrouver Christèle Ageorges et son mari, les fondateurs de la Manufacture dans ce décor de rêve. Une maison singulière, absolument sublime, qui nourrit les yeux autant qu’un massage répare le corps.

Christèle Ageorges et moi

UNE VIDÉO « DÉCO » AVEC CHRISTÈLE AGEORGES, FONDATRICE DE LA MANUFACTURE ROYALE DE LECTOURE

Je vous ai déjà parlé de ce lieu l’an passé. En avril 2024, j’ai enregistré une interview en vidéo de Christèle afin qu’elle nous explique comment elle a créé et décoré cette maison de plus de 1200 mètres carré qui était une tannerie au XVIIIe siècle, puis une maison de retraite au XXe avant d’être laissée à l’abandon ces dernières décennies. Il fallait de l’imagination et un goût sûr pour transformer les espaces gigantesques que vous allez découvrir en mouvement : la vidéo de l’interview est dans la rubrique DÉCO de ma plateforme Lili Barbery TV.

Photographies Lili Barbery-Coulon. Les cadeaux pour mes élèves à l’arrivée

SOIGNER LES DÉTAILS AVANT L’ARRIVÉE DES ÉLÈVES

Préparer des attentions qui attendent mes invités dans leurs chambres est l’une de mes activités préférés la veille de leur arrivée. J’aime tellement les imaginer en train de découvrir les produits que j’ai sélectionnés avec soin pour chacun.e. Ce printemps, j’ai offert un cahier illustré par Bastien Coulon et édité par Atelier Rosemood (c’est chez eux que j’ai commandé les albums photos à Noël pour ma fille), des soins délicatement parfumés de la marque ultra chic Byredo, une serviette de table brodée sur mesure dans les Cévennes par Nähen, un flacon du super spray pour le visage Boum boum milk de Violette fr (un soin hybride entre sérum et lotion auquel mon amie Caroline Wachsmuth – invitée de mon podcast il y a quelques semaines – a largement contribué à élaborer) et un coffret de la marque gersoise Maison Pechavy réunissant de fines bougies aux couleurs de la Manufacture Royale de Lectoure, des allumettes et des petits bougeoirs en laiton. J’étais tellement contente de jouer les mères Noël, meilleur rôle ever !

Photographies Lili Barbery-Coulon. Ma serviette brodée Nähen et un carré de chocolat Plaq

Et puis, j’ai embarqué avec moi quelques boîtes de mon infusion L’infuseur que nous avons siroté toute la semaine (je ne me lasse pas de cette composition, je l’adore !) ainsi que des carrés de chocolat Plaq 84% parce que ce sont vraiment mes préférés. Du coup, dès que je me fais une pause tisane + chocolat Plaq, je pense à tous mes souvenirs de retraite de yoga avec les élèves qui m’ont fait confiance. Magique ! Dans la salle de yoga, j’embarque toujours un spray aux huiles essentielles Purification de Sentara ainsi qu’un morceau de palo santo dont j’adore le parfum et mon oracle des mantras. Tous ces objets et ces parfums ont créé une identité sensorielle qui me ramène instantanément à chacun de ces séjours particuliers.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Mon infusion L’infuseur

CÉCILE HIRIGOYEN EN CUISINE

J’ai à nouveau fait appel à Cécile Hirigoyen pour confectionner les repas de la semaine. C’est la quatrième fois qu’elle soigne les assiettes de mes élèves en retraite et c’est un bonheur de collaborer avec un talent pareil. Plutôt que de contraindre et d’évincer, elle privilégie ce qui résonne en harmonie avec le lieu où nous nous trouvons en sélectionnant des ingrédients et des producteurs de la région. Elle laisse le choix à chaque participant de composer le repas qui lui ressemble en proposant des buffets aussi élégants qu’appétissants. À chaque fois qu’elle prend les commandes de la cuisine, un interrupteur en moi se met en mode avion : je suis en toute confiance et les élèves l’applaudissent à chaque fin de séjour. Installée à Carcassonne, Cécile Hirigoyen cuisine à domicile pour des occasions particulières et peut même donner un cours afin que ses clients puissent avoir la sensation d’avoir créé les recettes avec elle. Dans les groupes whatsapp qui réunissent les participants de mes retraites, tout le monde pleure Cécile à la fin du séjour. C’est une femme extraordinaire, vous pouvez la contacter via Instagram ! Si vous avez envie de découvrir quelques-unes de ses recettes, posez-moi vos questions dans les commentaires des vidéos de la retraite et on vous livrera ses secrets pour une cuisine savoureuse et légère.

Photographies Lili Barbery-Coulon. Les délices de Cécile Hirigoyen

VISION BOARD ET PHILOSOPHIE

En plus des cours de yoga, j’ai à nouveau fait appel à deux outils inspirants pour nous aider à avancer. Le premier est une pratique que Zeva Bellel m’a transmise il y a quelques années: le vision board. Je vous invite donc à suivre cette proposition en ligne: j’ai glissé l’atelier dans le cycle de la retraite. Il vous aidera à clarifier vos intentions et vos désirs enfouis. Je vous recommande vivement de faire cet exercice à deux. La seconde discipline qui enrichie mes séjours à Lectoure est la philosophie enseignée par Bernard Benattar. Cet homme vulgarise avec humour et poésie la philosophie en nous poussant à nous interroger plutôt qu’à vouloir répondre. Il accompagne des entreprises sur ce chemin comme des personnes âgées et organise également des randos philo. On marche mieux en s’interrogeant. On réfléchit mieux encore en marchant… Je n’ai pas filmé Bernard car je voulais profiter pleinement de notre marche, en revanche, j’ai synthétisé les questions posées et vous verrez, dans l’un des exercices d’écriture, que vous pourrez vous joindre à la discussion entammée. MERCI À TOUS LES ÉLÈVES QUI VIENNENT ET REVIENNENT, QUI ME SUIVENT DANS MES ÉVOLUTIONS ET MES ENVIES DE CHANGEMENT. J’AI BEAUCOUP DE CHANCE DE RECEVOIR VOTRE CONFIANCE ET DE MARCHER AVEC VOUS.

Photographies Lili Barbery-Coulon. Bernard Benattar et notre dernier banquet

Prochain départ en juillet 2024 à la Ferme de Brouage, j’ai hâte. C’est complet et je ne sais pas encore quand j’organiserai de nouveaux séjours. Mais promis, je vais continuer à enregistrer les vidéos des cours afin que les abonnés de Lili Barbery TV puissent profiter des enseignements partagés…

Photographies Lili Barbery-Coulon. Les détails soignés à La manufacture royale de Lectoure

PIMPEZ UNE TABLE D’ÉTÉ AVEC DELAJOIE

PIMPEZ UNE TABLE D’ÉTÉ AVEC DELAJOIE

PIMPEZ UNE TABLE D’ÉTÉ AVEC DELAJOIE

Il y a un peu plus d’un mois, j’ai eu la chance d’être accueillie par Delajoie, le duo de directrices artistiques et éditrices de mobilier. Créé par Alice Gras et Anaïs Seguin, Delajoie est à la fois une agence de création de contenus ainsi qu’une marque de mobilier.

J’ai rencontré le duo Delajoie lorsqu’elles s’appelaient encore Girlzpop sur les réseaux sociaux. J’avais été frappée par leur univers coloré, leur discipline de la joie à toutes épreuves et leur poésie du quotidien. Depuis, Alice et Anaïs ont changé de nom, lancé leur première grande table en métal bleu et eu une petite fille irrésistible qui babille toute la journée devant le chat de la maison.

Photographies Géraldine Couvreur

J’adore leurs mises en scène de tables festives, de brunchs appétissants et de dîners enrubannés. Sur Instagram, elles ont toujours mille idées pour bousculer un vieux service ébréché en le mélangeant avec des éléments colorés inattendus. Dans leur appartement de location, elles ont réussi à complètement transformer la décoration avec des éléments amovibles comme les pans de bois recouverts de tapisserie jaune d’or dans le salon ou les rideaux froncés qui recouvrent les placards de la cuisine tout comme le lino imprimé dessiné par le duo. Du coup, elles ont accepté de me livrer deux idées différentes pour pimper une table d’été.

Photographies Géraldine Couvreur

Les deux vidéos tutos sont en ligne sur la plateforme Lili Barbery TV dans la rubrique DÉCO et j’espère qu’elles plairont aux abonné.e.s. Il vous faudra des citrons, des bocaux en verre, quelques feuilles de papier Canson et des crayons multicolores. Un antidote à la morosité !

Pour s’abonner à Lili Barbery TV, c’est par ici.

Photographies Géraldine Couvreur

GRIFFE BY ÉLISE (OU LE RETOUR EN FORCE DE LA MANUCURE)

GRIFFE BY ÉLISE (OU LE RETOUR EN FORCE DE LA MANUCURE)

GRIFFE BY ÉLISE (OU LE RETOUR EN FORCE DE LA MANUCURE)

Au grand désespoir de ma fille qui adore me voir apprêtée, je ne fais pas beaucoup d’efforts. Je ne prends quasiment jamais le temps de me sécher les cheveux. Je vais rarement chez le coiffeur parce que je me trouve toujours déguisée après un brushing. Je me maquille les yeux deux fois par an, les mascaras me filant des conjonctivites à tous les coups. Ce n’est pas un manifeste politique. J’adore regarder celles et ceux qui ont passé du temps à soigner leur allure, écouter l’histoire qu’ils murmurent avec leurs cheveux bien peignés et leurs souliers vernis. Ça me plait d’avoir les lèvres carmin, de porter des talons à paillettes ou de sortir un beau costume de mon armoire. Mais la plupart du temps, j’ai tout simplement… la flemme.

Photographie à gauche d’HAILEY BIEBER, à droite: le créateur MARC JACOBS

JE ME SUIS LASSÉE DES NAIL BARS

À une époque pas si lointaine, j’avais pourtant toujours les ongles faits. Cela me procurait l’illusion d’être une icône de style même lorsque tout le reste s’effondrait. Je me suis néanmoins lassée des nail bars: hygiène souvent douteuse, expérience douloureuse des cuticules arrachés, résultat bof et toujours trop carré à mon goût, ponçage abrasif de la surface de l’ongle pour quelques jours –  à peine – de vernis coloré sans accroc. Même très bon marché, l’opération n’en valait plus la chandelle à mes yeux. D’autant que je ne suis pas très soigneuse. Je ne pense pas à mettre des gants lorsque je lave la vaisselle ni à faire attention à mes ongles quand j’ouvre un colis ou déroule mon tapis de yoga. Quant à le faire moi-même : flemme, again.

À gauche, une photo issue du compte Instagram de la marque de bijoux BANGLA BEGUM. À droite, une photo des mains de LISA GACHET.

L’obsession DES FAUX ONGLES ORNEMENTÉS…

J’ai pourtant remarqué un grand retour de la manucure après la crise sanitaire du Covid. Peut-être une conséquence de notre errance en jogging, les ongles rongés, pendant les différents confinements. Sur les réseaux sociaux comme dans la rue, on voit depuis deux ans déferler des faux ongles ultra longs ornementés de strass, de sequins ou de bijoux dorés. Un courant qui a toujours existé dans les clips de rap et de R&B mais qui s’est récemment déployé dans des shows télévisés comme celui de la famille Kardashian (dont l’influence est colossale, qu’on le regrette ou non) et même sur les mains de créateurs de mode à l’instar de Marc Jacobs transformé en Edward aux mains d’Argent. À Paris, ces manucures excentriques se sont banalisées au point qu’il n’est plus rare de croiser des femmes réveiller une allure plutôt sage avec des griffes chromées ou mordorées. Si vous avez envie de tenter l’aventure, deux noms sont régulièrement cités par mes amies adeptes des faux ongles : le salon Lily Creuk (testé et validé par ma fille) et Camille au Salon 58 (qui est la manucure adorée de Lisa Gachet). N’allez pas n’importe où pour une pose ou une dépose d’extensions gel X. Un ponçage trop brutal peut fragiliser les ongles pendant des mois, voire plusieurs années. Et faites des pauses entre deux sessions d’extensions en laissant vos ongles naturels et au repos.

Photographie Lili Barbery-Coulon: ce sont mes mains après un passage chez Élise

…VERSUS LA TENDANCE ONGLES COURTS ET NATURELS

Je crois que je suis trop classique pour expérimenter les faux ongles. En prime, je déteste les avoir longs car je ne tape plus aussi vite sur mon ordi et je m’accroche dans tous les textiles. DE VRAIS PROBLÈMES, JE VOUS DIS. Et puis, je crains d’affaiblir leur santé avec trop de produits asphyxiants. Je ne dois pas être la seule car en marge de la tendance « extensions irrévérencieuses », j’ai remarqué un autre mouvement plus en phase avec mes aspirations : ongles courts et soignés, soit polis à la peau de chamois, soit laqués de vernis transparent légèrement rosé, avec un petit détail surprenant: un point coloré, une french inversée, une légère touche dorée (regardez par exemple les sublimes réalisations d’Andréa Barbet)… À New York, j’adore le salon Hortus dans le Lower East Side qui propose des manucures avec du semi-permanent ainsi que des poses de vernis classique. Contrairement à la plupart des lieux dédiés aux ongles à Manhattan, l’équipe d’Hortus prend grand soin des mains et ne plaisante pas avec l’hygiène. C’est là-bas que j’avais fait réaliser une manucure avec des petits points (vernis classique).

Photographies Élise Khettat

L’ÉVEREST DE LA MANUCURE CHEZ GRIFFE BY ÉLISE

À Paris, j’ai récemment découvert le travail d’Élise Khettat, baptisée Griffe by Elise sur Instagram. À l’instar de célèbres « facialistes » qui ont hissé les soins visage ennuyeux au rang de massage sculptant sur mesure, Élise érige la manucure au sommet des exigences. Installée dans le 6e arrondissement, elle nous reçoit dans un appartement lumineux avec une vue à couper le souffle sur le jardin botanique de la Faculté de Pharmacie à Paris. Maniaque, Élise invite ses clients à retirer leurs chaussures à l’entrée et à se laver les mains consciencieusement avec un gel parfumé de la marque Byredo. Les détails de sa cuisine immaculée en Dekton, du dressing que l’on aperçoit derrière la verrière, des carreaux de ciment coloré dans les toilettes ou encore les œuvres logées dans sa bibliothèque participent autant au soin que ses petits outils en métal stérilisé. Elise est rigoureuse avec l’hygiène. Et elle a raison : les manucures utilisent des objets tranchants susceptibles de blesser le bout des doigts. Il suffit alors de quelques bactéries pour générer une infection. Il y a tellement de pratiques cradingues dans certains nail bars que je me demande comment ils attirent encore autant de clientes. Chez Élise, aucun détail n’est laissé au hasard. Elle sculpte l’ongle en amande ni trop carré ni trop pointu (suffisamment rare pour être noté), passe un temps fou à nettoyer les cuticules sans les agresser, ne laisse pas les mains tremper dans l’eau pour éviter de fabriquer des nids à bactéries et dépoussière chaque étape avec une bague plumeau d’un geste de danseuse. On sent qu’elle adore ce qu’elle fait. Et c’est ce que j’ai trouvé génial à propos de son parcours. Ancienne responsable de production, elle quitte son emploi pour lancer sa marque de vernis fabriqués en France: Rouge à Ongles. En chemin, elle est amenée à se former au métier de manucure et surprise : elle y prend un plaisir fou. Elle se souvient alors de toutes les fois où on lui a dit : « Si tu ne travailles pas à l’école, tu finiras esthéticienne ou coiffeuse ». Heureusement, sa joie à s’occuper des mains de ses clientes dépasse les vieux clichés méprisants ingérés pendant l’enfance. Elle décide d’en faire un one-to-one luxueux et se met à recevoir dans son salon. Au menu, plusieurs services proposés : manucure classique sans vernis avec polissage des ongles, manucure avec sa ligne de vernis non toxiques Rouge à Ongles, manucure avec des vernis semi permanent avec ou sans dessin. La particularité de sa manière de poser le semi-permanent est qu’elle ne ponce pas la surface des ongles ni à la pose, ni à la dépose. Elle fait très attention à maintenir les extrémités en bonne santé et ne cède à aucune surenchère au niveau des cuticules. Du coup, le vernis reste impeccable pendant trois semaines et on récupère des ongles encore plus sains au moment de la dépose. Si elle juge une pause nécessaire, Élise n’hésite pas à recommander de laisser les ongles nus pendant un temps voulu et délivre des tonnes d’astuces pour réparer une matrice abîmée. Les manucures se terminent par un gommage Ouai, une application de crème pour les mains Chanel et une huile de soin Hermès pour les ongles.

En haut: portrait d’Élise Khettat. En bas: la vue pour faire une manucure chez elle

TARIFS ET RÉSERVATIONS DE GRIFFE BY ÉLISE

Alors, comme plusieurs internautes me l’ont fait remarquer sur Instagram lorsque j’ai parlé d’Élise pour la première fois, ses services sont couteux : de 80 à 120€ la manucure (vernis classique ou semi permanent) auxquels il faudra ajouter 15€ pour la dépose d’un vernis semi permanent et/ou 15€ pour une ornementation un peu spéciale. Un luxe pour une occasion spéciale et la promesse d’une rencontre avec femme talentueuse, amoureuse du métier qu’elle a choisi d’exercer avec passion. Pour prendre rendez-vous avec elle, allez directement sur son site.

#39 CHRISTOPHE ARIBERT

#39 CHRISTOPHE ARIBERT

#39 CHRISTOPHE ARIBERT

Diffusé depuis le jeudi 13 juin 2024, un nouvel épisode de mon podcast met à l’honneur le chef doublement étoilé Christophe Aribert. Installé à Uriage en Isère dans son lieu éponyme – Maison Aribert – ce chef engagé réussit depuis plus de cinq ans à honorer ses valeurs : offrir une expérience transformatrice à ses clients. Réunissant à la fois un restaurant gastronomique alimenté par un potager en permaculture situé dans son jardin, une brasserie plus accessible, quelques chambres d’hôtel ainsi qu’un espace dédié au soin, sa Maison a choisi de placer le bien-être à l’épicentre. En priorisant le végétal au cœur de ses assiettes tout en collaborant exclusivement avec les producteurs locaux de sa région, il offre la preuve qu’on peut vivre une expérience gastronomique intense tout en respectant son corps et l’environnement. Il faut dire que le sport comme la nature sont les points cardinaux de son quotidien en Isère. À vélo, à ski, sur un tapis de yoga ou en kite, Christophe Aribert puise son énergie et son inspiration dans les montagnes où il est né. Récit de son parcours et de ses engagements à écouter après une courte méditation qui vous connectera aux énergies de la montagne.

Pour écouter l’épisode, rendez-vous sur Acast, Apple Podcasts, Deezer ou encore Spotify. Merci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier.

Christophe Aribert photographié par Pam Studio/mamie boude

#38 LISA GACHET

#38 LISA GACHET

#38 LISA GACHET

Créatrice de la marque de mode et d’art de vivre Make My Lemonade, Lisa Gachet est une faiseuse. Elle ne s’arrête jamais de concrétiser les idées qui la traversent. Or, comme elle en a mille à la minute et qu’elle n’a jamais peur d’échouer, elle en produit énormément.

Douze ans après notre rencontre, Lisa Gachet m’épate toujours autant. Lorsque je manque d’énergie ou de volonté, que j’ai peur de me lancer dans un projet ou que je redoute l’échec, je pense à celle qui a créé l’empire Make My Lemonade et je l’entends me dire « Essaie, t’auras rien à regretter ! ». Lorsqu’elle était petite, elle a demandé une maison de poupées à ses parents pour Noël et son père lui a offert… une caisse à outils afin qu’elle apprenne à la faire avec lui. Depuis, je l’ai vu repeindre soixante-dix fois ses différents lieux de vie, poser du carrelage après avoir regardé un tuto sur YouTube, broder des kilomètres de tissu avec des perles, coller des bijoux sur des escarpins vintage, lancer une ligne de fringues à succès, des lampes, des objets pour la maison, une collection de vêtements pour enfants… Je l’ai vue se marier, pondre deux ou trois livres, divorcer, acheter un appartement, le décorer puis le revendre, fabriquer deux enfants à bouffer de bisous, transformer son appartement de location en showroom de la couleur pop, ouvrir un concept-store, déménager ses bureaux, embaucher une trentaine d’employés, développer une collection de bijoux et de souliers tout en continuant à inventer des DIY. La vie avec Lisa, c’est vite, vite, vite et tout de suite, tout de suite, tout de suite. Un point de vue rafraichissant et enthousiasmant, très différent des témoignages habituellement diffusés dans mon podcast. J’espère qu’il vous inspirera !

Pour écouter l’épisode, rendez-vous sur AcastApple podcastsDeezer ou encore SpotifyMerci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier. 

#37 JESSICA TROISFONTAINE

#37 JESSICA TROISFONTAINE

#37 JESSICA TROISFONTAINE

Dans ce nouvel épisode de mon podcast, produit par Les Podcasteurs, je reçois Jessica Troisfontaine, hôte du podcast Ressentir, consultante en stratégie éditoriale et fondatrice de Septem.

Elle a déboulé les cheveux courts sur la terrasse de l’hôtel Ballu, le pas léger et le sourire débordant jusqu’aux tempes. J’ai tout de suite vu que quelque chose avait changé dans son allure. C’était à l’automne 2023, peu de temps après la rentrée des classes, lorsque tout le monde s’affaire à ancrer le renouveau dans son emploi du temps. Et elle a annoncé la couleur illico : « Je me suis fait couper les cheveux, je divorce et j’arrête Septem ». J’ai découvert Jessica Troisfontaine lorsqu’elle a fondé sa marque de mode Septem au printemps 2018. J’avais lu que cette ancienne avocate spécialisée dans le droit des affaires avait tout lâché pour créer des vêtements qui donnent envie de croire en son propre pouvoir. J’ai donc accepté de recevoir l’une de ses premières pièces que je n’ai pas cessé de porter les années suivantes. J’ai adoré l’écosystème qu’elle a su créer autour de sa marque en déclinant à la fois un podcast, un compte Instagram conçu comme un magazine en ligne et nous nous sommes ainsi suivies de loin, nous encourageant l’une et l’autre régulièrement. Et puis, alors que j’imaginais qu’elle était au top de son épanouissement professionnel, elle m’a expliqué courageusement qu’elle avait besoin de fermer son chapitre entrepreneurial. J’en ai eu des frissons : j’adore ce genre d’audace. C’est ma sève.

En quelques mois, n’écoutant que sa joie, elle s’est mise à entretenir tout ce qui l’enthousiasmait. Elle a investi son podcast et l’a renommé Ressentir, invitant chaque semaine de nouvelles personnalités qui osent parler de leurs émotions. Elle s’est mise à écrire et partager tous ses coups de cœur. Elle a osé faire de la gourmandise et de ses passions culinaires un fil conducteur qui la guide à chaque instant. Elle accompagne et conseille des entreprises qui ne savent pas comment trouver leur ton ou la bonne façon de communiquer. Et je ne l’ai jamais vue aussi heureuse.

Alors, je me suis dit que vous adoreriez aussi l’écouter nous raconter son naufrage et sa renaissance. J’espère vraiment que cet épisode vous plaira, on a pris un plaisir fou à l’enregistrer.

Pour écouter l’épisode précédé d’une courte méditation, rendez-vous sur Acast, Apple podcasts, Deezer ou encore Spotify. Merci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier. Pour découvrir la rencontre filmée, rendez-vous sur lilibarbery.tv dans la rubrique TALK.

Dans cette conversation, Jessica mentionne Switch Collective.

#36 JEAN-PIERRE GOUX

#36 JEAN-PIERRE GOUX

#36 JEAN-PIERRE GOUX

Chercheur en mathématiques et auteur, Jean-Pierre Goux a été le tout premier invité de mon podcast lorsqu’il a été lancé en novembre 2021. Il revient cette fois pour nous raconter comment il a construit le récit de son dernier livre. Et je vous garantis que cette heure passée avec nous va vous faire du bien. Beaucoup de bien!

Lorsque j’ai rencontré Jean-Pierre Goux il y a quelques années, j’ai compris que cet homme allait beaucoup compter pour moi ( merci Laetitia Debeausse). J’ai d’ailleurs choisi d’en faire le tout premier invité de mon podcast en novembre 2021 lorsque je l’ai lancé. Créateur de récit à impact positif, fondateur de l’ONG One Home, chercheur en solutions souhaitables pour l’avenir commun de la planète et de l’humanité, Jean-Pierre Goux vient de sortir un nouveau volet de sa saga Siècle Bleu : Révolution Bleue (publié aux éditions Eyrolles). Après avoir assisté à la conférence du lancement du livre, je lui ai demandé de me raconter la genèse de ce récit qui, comme chacun des livres de l’auteur, repose sur un travail de recherche méthodique et scientifique ainsi qu’une passion pour le Petit Prince de Saint-Exupéry. Son objectif : nourrir nos imaginaires en rêvant avec ses lecteurs des solutions concrètes et accessibles qui pourraient totalement métamorphoser notre destinée. Celle de nos écosystèmes en souffrance, menacés par le changement climatique et la limite des ressources disponibles. Celle de nos sociétés essoufflées par les crises à répétition. La science-fiction et les séries d’anticipation regorgent de visions apocalyptiques sensées nous alerter sur les risques en cours. Jean-Pierre Goux choisit sciemment une autre voie. Et si l’on envisageait un instant que les choses puissent tourner…bien ? Peut-on réussir sans même y croire ?

L’épisode du podcast avec Jean-Pierre Goux est disponible sur AcastApple podcastsDeezer ou encore SpotifyMerci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier. Pour découvrir la rencontre filmée, rendez-vous sur lilibarbery.tv dans la rubrique TALK

Héloïse Brion sur Lilibarbery.TV

Héloïse Brion sur Lilibarbery.TV

Héloïse Brion sur Lilibarbery.TV

Il y a quelques jours, j’ai filé à la gare Saint Lazare rejoindre la maison normande d’Héloïse Brion. Autrice du livre Chez Miss Maggie’s Kitchen, créatrice de la marque Parsley, experte en recette de cuisine festive et en art de la table raffiné, Héloïse est une femme qui m’inspire énormément. Solaire, généreuse, toujours prête à rire de tout, elle aime recevoir ceux qu’elle aime autour de plats simples et faciles à réaliser. Nous nous connaissons peu mais à chaque fois que je la vois, j’ai l’impression de retrouver une soeur, un univers qui m’est familier, une façon de regarder le monde et de s’émerveiller de petits riens. Héloïse crée sans cesse de nouvelles recettes qu’elle partage dans ses newsletters et sur son compte Instagram. Pour les abonné.e.s de ma plateforme Lili Barbery TV, elle a imaginé une recette exclusive – des tartelettes aux légumes de printemps – et a accepté de partagé ses astuces pour pimper une table avec des ronds de serviettes fraichement fleuris. La première vidéo vous attend dans la rubrique FOOD, la seconde dans la rubrique DÉCO. Avec en prime des tonnes d’infos et de références en complément des vidéos… Enjoy!

Photographie Lili Barbery-Coulon

#35 ÉMILIE STEINBACH

#35 ÉMILIE STEINBACH

#35 ÉMILIE STEINBACH

Dans ce nouvel épisode de mon podcast, produit par Les podcasteurs, je reçois Émilie Steinbach, docteure en biologie intégrative et neuroscientifique.

Neuroscientifique, docteure en biologie intégrative et conférencière, cette jeune trentenaire d’origine belge a vécu sa scolarité comme un long cauchemar. Diagnostiquée très tôt « TDAH », elle posait tellement de questions à ses professeurs qu’elle a rapidement été contrainte de suivre un traitement chimique. Pourtant, alors qu’elle n’est encore qu’une jeune adolescente, Émilie a des intuitions alimentaires : elle pressent que ce qu’elle met dans son assiette a un impact sur son cerveau. Une obsession qui ne va plus la quitter. Fondatrice du site Feed your brain ainsi que du compte Instagram The Brain Gut Scientist, Émilie s’est spécialisée dans la compréhension du lien entre le microbiote et la santé mentale. Brillante conférencière et vulgarisatrice scientifique, elle passe son temps à « débunker » les stratégies marketing mensongères dans le domaine du bien-être. Dans cet épisode, elle raconte sa trajectoire scolaire atypique qui devrait redonner le sourire à tous les enfants souffrant de troubles de l’apprentissage (ainsi qu’à leurs parents). En prime, elle livre ses astuces ainsi que des clés scientifiquemet prouvées permettant de se sentir mieux au quotidien.

L’épisode du podcast avec Émilie Steinbach est disponible sur AcastApple podcastsDeezer ou encore SpotifyMerci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier

Si vous vous intéressez aux troubles de l’apprentissage, vous pouvez écouter l’épisode 26 de mon podcast ou lire mon article « Itinéraire d’une enfant dyslexique« .

La folie sur Lilibarbery TV

La folie sur Lilibarbery TV

La folie sur Lilibarbery TV

Je crois que je suis plutôt douée pour parler du talent des autres. En revanche, je suis très embarrassée lorsqu’il s’agit de faire la promotion de ce que j’ai créé. Qu’il s’agisse de mes livres, de ma plateforme de cours en ligne ou de la newsletter que j’élabore chaque semaine, j’ai toujours l’impression que je vais saouler tout le monde en vantant ces projets. Un peu comme cet ami tout juste rentré du Vietnam qui fait défiler mille vidéos de la même rizière au cours d’un diner, ou de jeunes parents qui, après avoir été priés de montrer une photo de leur bébé, se lancent dans un diaporama de 483 images du premier déplacement à quatre pattes. Cette fois, j’ai pourtant décidé de dépasser ma crainte. Tant pis pour ceux que ça n’intéressera pas. Ma plateforme a tellement évolué que je ne peux pas ne pas vous raconter toutes les nouveautés !

Mille fois plus facile de trouver une vidéo qu’avant !

J’ai fait un boulot de dingue avec Géraldine Couvreur qui collabore avec moi depuis quelques mois pour classer, trier, ranger plus de deux-cents vidéos déjà diffusées sur la plateforme. Vous n’avez plus besoin de scroller pendant des heures. À présent, toutes les rubriques sont réunies sur la page COURS et il vous suffit de cliquer sur la vignette 30 minutes pour voir la liste de toutes les vidéos de cette durée et circuler à l’intérieur de cette liste alors même que vous avez lancé un cours (dans l’éventualité où vous voudriez en changer).

Des vidéos pour les femmes enceintes, les mantras classés par ordre alphabétique, une rubrique « débutants » avec un starter kit

Nous avons supprimé des catégories inutiles et nous avons créé les rubriques que vous attendiez : les femmes enceintes disposent enfin de leur espace avec des conseils et des cours adaptés, les débutants ont un starter kit pour s’y mettre, quant aux fans de mantras : vous pouvez désormais les retrouver classés par ordre alphabétique avec la durée de la méditation. Idéal si vous n’avez pas envie de faire du yoga mais juste envie de méditer en chantant.

Les cours de 90 minutes peuvent désormais être divisés en plusieurs parties

Certains élèves le faisaient naturellement mais beaucoup n’osaient pas. À présent, les cours de 90 minutes sont livrés avec un découpage minuté afin que chacun puisse créer sa combinaison idéale selon le temps dont il/elle dispose. Ainsi, vous pourrez faire uniquement l’échauffement, directement le set de postures complet, la méditation ou la relaxation pour vous détendre. À vous de re-composer le cours comme vous le souhaitez.

Yoga Iyengar avec Stéphane Beillaud

Du yoga Iyengar, du yoga vinyasa et des recettes de cuisine sur la plateforme

Je ne suis pas la seule prof à enseigner sur lilibarbery.tv. À présent, je suis entourée de Stéphane Beillaud, professeur de yoga iyengar et d’Emmanuelle Hutin, professeure de yoga vinyasa. Et puis, il y a également des recettes de cuisine à regarder (avec Alice Roca, Jennifer Hart-Smith et Elvira Masson, Nicolas Conraux, Stéphanie Antoine ou encore Hanh-Claire la fondatrice de la Ferme de Brouage). J’ai même créé une rubrique Talk dans laquelle vous retrouverez certains enregistrements filmés de mes podcasts…

Vous pouvez regarder vos cours offline, sans internet !

Alors ça, c’est la révolution ! Teachable qui est la plateforme américaine que j’utilise pour mon studio en ligne vient de lancer une application IOS (uniquement pour Mac, donc). Vous pouvez la télécharger gratuitement. Ensuite, entrez l’email avec lequel vous vous connectez à lilibarbery.tv. Si vous êtes abonné.e.s, vous aurez ensuite accès à mon contenu via cette appli, ce qui vous permettra de télécharger les vidéos que vous souhaitez voir sans internet. Ça marche comme Netflix en somme. Vous avez accès à ma plateforme offline tant que vous y êtes abonné.e.s. Vous me l’aviez réclamé, ils l’ont fait, j’en suis tellement contente ! Pour vos prochaines vacances dans un coin qui ne capte pas, BAM, je resterai dans votre poche si vous avez envie de méditer ou de cuisiner…

Vous pouvez commenter !

Tous les cours peuvent depuis quelques mois être commentés. Vos anciens commentaires se sont perdus dans le grand tri mais j’ai vu que vous aviez commencé à commenter les derniers cours parus et ça me fait tellement plaisir de vous lire. Vous pouvez écrire une ligne pour vous souvenir de votre ressenti après le cours mais aussi partager une photo de l’endroit où vous vous trouvez, poser vos questions : je réponds à tout ! Et puis, j’adore quand vous discutez entre vous. Ces commentaires sont parfois des espaces pour se rencontrer…

Des sous-titres en français et en anglais

Tous les cours sont désormais sous titrés pour les mal entendants. Une traduction en anglais existe également pour les anglophones. Bon, elle est parfois hasardeuse car générée par une intelligence artificielle. N’empêche que ça fait le job pour suivre un cours ! Et si vous ne voulez pas de sous-titres : supprimez-les d’un clic en cliquant sur le clavier en bas à droite de votre écrant.

Envie d’essayer ? J’ai un cours gratuit

Si vous avez envie d’essayer un cours gratuit de 30 minutes, suivez ce lien ! Choisissez ensuite la formule qui vous convient le mieux : l’abonnement mensuel (résiliable quand vous le souhaitez et renouvelable automatiquement sans action de votre part) à 25€ par mois. L’abonnement pour 6 mois (payable en une fois, résiliable au bout de 6 mois et renouvelable automatiquement sans action de votre part) à 135€. Et l’abonnement d’1 an à 250€ (il est payable en une fois, résiliable à la fin de la première année, et renouvelable automatiquement sans action de votre part). Une fois engagé, vous avez accès à tous les cours de la plateforme aussi souvent que vous le souhaitez, aux nouveautés enregistrées au cours de votre abonnement et ce, pendant toute la durée de votre engagement.

Prêts à essayer ? Let’s go !

#34 CAROLINE WACHSMUTH

#34 CAROLINE WACHSMUTH

#34 CAROLINE WACHSMUTH

Dans ce nouvel épisode, je reçois l’experte du bien-être Caroline Wachsmuth. Ancienne mannequin et journaliste beauté, elle s’est toujours intéressée aux médecines alternatives.

En quête de réparation, Caroline Wachsmuth s’est formée très tôt à l’aromathérapie, ce qui l’a conduite à fonder la toute première cosmétique labellisée bio en France en 2002 : Doux me. Après avoir dédié plusieurs années à cette aventure entrepreneuriale, cette globe-trotteuse d’origine Suisse part s’installer à New York puis à San Francisco. Ashtangi yogini depuis plus de vingt-cinq ans, Caroline se forme assidument à l’enseignement du yoga ashtanga aux États-Unis ainsi qu’à de nombreuses techniques de massage puis au coaching sportif. Elle revend sa marque cosmétique et devient « personal trainer » des californiens les plus exigeants de la Silicon Valley. Passionnée de nutrition et d’ingrédients naturels, elle devient consultante pour de nombreuses marques de soin dont Violette. En 2020, elle quitte la Californie et pose ses valises à Hawaï où elle se met à écrire tout en randonnant quotidiennement. Autrice du livre Seasons (tout juste réédité et déjà en rupture de stock), Caroline partage dans cet épisode son parcours et sa vision du bien-être en France comme aux États-Unis où elle est installée à San Francisco.

La conversation est précédée d’une courte méditation pour se connecter aux personnes qui nous sont chères et qui vivent loin de nous.

L’épisode du podcast avec Caroline Wachsmuth est disponible sur AcastApple podcastsDeezer ou encore SpotifyMerci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier

Pour suivre Caroline Wachsmuth sur les réseaux sociaux:

https://www.instagram.com/caroline_wachsmuth/

Pour découvrir les produits skincare de Violette:

https://www.violettefr.com/collections/skincare

Pour découvrir la marque de bijoux de Catherine Michiels:

https://www.catherinemichiels.com/

Pour découvrir ma plateforme de cours en ligne :

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pour s’abonner à ma newsletter:

https://urlz.fr/lHpG

Pour me suivre sur Instagram:

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LA BUTTE À PLOUIDER

LA BUTTE À PLOUIDER

LA BUTTE À PLOUIDER

Si vous séjournez dans le Finistère, allez visiter le site de Meneham et ses rochers majestueux au bord de l’eau. Et surtout, ne repartez pas sans passer à La Butte pour y petit-déjeuner ou y dîner: le voyage sensoriel vaut le détour…

En haut le salon dans la réception de l’hôtel La Butte avec les fameux tapis saudade, en bas: l’une des petites serres à la disposition de la cuisine pour les herbes fraiches. Photos Lili Barbery-Coulon

Cela faisait plusieurs mois que je voulais rencontrer Nicolas Conraux, chef et co-propriétaire de La Butte, un hôtel restaurant situé à Plouider dans le Finistère nord, entre Morlaix et Brest. J’avais entendu parler du lieu par Laetitia Debeausse, Shira, Marion Graux et Alice Roca. J’étais curieuse de découvrir le petit-déjeuner de l’établissement dont la cheffe Manon Fleury a écrit sous mon post Instagram que c’était « the best petit-dej ». Nicolas est venu me chercher à la gare de Morlaix et a commencé à me raconter l’histoire particulière de ce lieu fondé par les grands-parents de son épouse. Salle de fêtes et de bal, l’établissement a longtemps accueilli des mariages avant d’être repris par Nicolas et Solène au début des années 2000. N’ayant vu aucune image du bâtiment extérieur, j’imaginais une maison en pierre au bord d’une mer déchainée. Je ne vais pas vous mentir : j’ai été un peu déçue lorsque je suis arrivée sur le parking en découvrant la juxtaposition de constructions modernes. Je l’écris car je ne voudrais pas que vos attentes soient contrariées à l’arrivée et qu’elles vous empêchent de profiter de l’expérience sur place qui, elle, vaut le détour !

La vue prise de La Butte à Plouider, Photographie Lili Barbery-Coulon

Un lieu en transition permanente

Alors qu’il est déjà chef du restaurant depuis plusieurs années, Nicolas Conraux se trouve percuté par le confinement de 2020. Pas seulement parce qu’il l’oblige à fermer son établissement. L’épreuve collective à laquelle nous avons tous été soumis lui fait prendre conscience de la nécessité de s’engager à impacter positivement le vivant. Il se met à méditer et souhaite transformer son alimentation. Cette métamorphose personnelle qui le conduit à perdre du poids rejaillit sur La Butte. Il se forme pendant plusieurs mois aux côtés de Shira, une experte en fermentation et en lacto-fermentation et comprend qu’une expérience gustative mémorable ne peut plus se contenter de satisfaire uniquement le palais. Il veut aller plus loin. Respecter le métabolisme. Et même participer à nous faire du bien, en facilitant la digestion et en améliorant le sommeil. Il s’intéresse au microbiote, à la naturopathie, se forme aux nouvelles techniques de management respectueuses de chacun, choisit de soutenir les agriculteurs bio et locaux, transforme la moindre parcelle de terre disponible en réserve potagère, se met à composter tous les déchets du restaurant et éradique le plastique des chambres de l’hôtel. Il fait également appel à la galerie Amélie Maison d’Art qui vient l’aider à transformer les espaces avec des accrochages subtiles disséminés un peu partout et change les uniformes des employés en faisant travailler un artisan local qui recycle des draps de lin ancien. On reconnait aussi les jolis tapis upcyclés de Saudade dans le salon de la réception et des détails bien pensés comme les tisaneries à tous les étages pour fabriquer sa propre infusion. Tout n’est pas parfait dans ce bâtiment aux histoires multiples pourtant on sent clairement la volonté de mieux faire et d’avancer vers une transition écologique consciente. « Si j’étais parti de rien, je me serais sans doute installé dans une longère en pierre au bord de l’eau, confie Nicolas. J’ai préféré honorer le passé tout en me tournant vers l’avenir, montrer qu’on peut changer quel que soit l’endroit où l’on se met en chemin. De toutes façons, rien n’est jamais fini, je suis bien conscient de tout ce qu’il reste à faire » ajoute-t-il en rêvant de transformer la piscine chlorée du spa en bassin écologique.

En haut: mon choix pour le petit-déjeuner, en bas, les tables du comptoir où le petit-déjeuner comme le brunch du weekend sont servis chaque matin

Un petit-déjeuner de haut vol

Le premier soir, dans ma chambre en regardant le grand champ devant la fenêtre de ma chambre et en apercevant la mer à l’horizon (à quelques minutes en voiture), je me suis demandée si le petit-déjeuner serait à la hauteur de sa réputation. Le lendemain, j’ai mieux compris l’enthousiasme collectif. La proposition est délirante. Je n’ai encore rien vu d’à la fois aussi généreux et engagé. D’abord, tout ce qui est servi sur le buffet est fait maison ou issu de producteurs vertueux de la région. Le fromage est breton, la charcuterie proposée en quantité raisonnable a été préparée par des éleveurs du coin, la truite régionale fumée sur place en cuisine. Les pains sont tous issus de la boulangerie de La Butte (située sous l’hôtel): pain au cacao noir, brioche, pain sans gluten, pain au sarrasin fermenté à la bière (ultra digeste), pain aux céréales complètes, fard breton, viennoiseries… TOUT a été fabriqué le matin même, à quelques mètres seulement, avec des farines tracées de grande qualité. Idem pour les granolas maison parfumés aux graines de fenouil, au chocolat ou aux oléagineux en libre service. On trouve aussi des miels qui ont été activés avec des ferments, ce qui les rend encore meilleurs pour l’organisme tout en leur offrant une saveur que je n’avais encore jamais expérimentée. Mais ce qui m’a le plus soufflé se trouve au centre de la salle: un buffet de yaourts maison, à base de boisson végétale maison (lait d’amande, lait d’avoine) ou de lait fermier (brebis, vache) de très grande qualité. Il y a aussi un porridge fermenté, des pickles pour ceux qui préfèrent les saveurs salés, un bar à oeufs, galettes bretonnes et pains perdus ainsi que des jus centrifugés minute à base de légumes, de fruits de saison, de gingembre et de curcuma. JE N’AI JAMAIS VU ÇA! Vous ne trouverez aucun marqueur habituel du petit-déjeuner (fruits rouges servis hors saison, jus d’orange pressé, banane, avocat) car Nicolas Conraux est certain qu’on peut passer un moment d’exception à table sans produits venus du bout du monde. Lorsqu’il a annoncé à ses équipes qu’il allait cesser de servir du jus d’orange à ses clients, on l’a pris pour un fou. Aujourd’hui, tout le monde reconnait qu’il a bien fait d’écouter son intuition. Cerise sur le gâteau : la proposition de La Butte ne fait pas de leçon nutritionnelle. Chaque habitude alimentaire est respectée, qu’on soit friand d’assiettes sucrées au réveil, qu’on suive un régime sans lactose ou qu’on ait envie de salé: tous les goûts peuvent s’unir autour d’une même table sans complexe ni jugement.

Photographies Lili Barbery-Coulon, la boulangerie de la butte qui propose pains, pâtisseries maison et une petite « épicerie fine » avec quelques produits de la cuisine de la butte

À ne pas manquer : le diner à la table de la Butte

Après ce petit-déjeuner anthologique, j’aurais bien testé la « dream machine » d’Ho Karan qui vient de lancer une collaboration avec le spa de l’hôtel mais l’équipe était en cours de formation du protocole.  Je suis partie me promener sur le site de Meneham à Kerlouan, un lieu spectaculaire à voir absolument si vous séjournez à Plouider. Voici une petite vidéo publiée sur Instagram pour vous donner une idée de la beauté de cette côte. Le soir, j’ai expérimenté la table gastronomique du chef qui propose deux menus, une version découverte en cinq plats et un programme plus sophistiquée en sept étapes. L’équipe en salle s’enrichit alors – fait rare – des cuisiniers qui viennent tour à tour présenter leurs réalisations directement aux clients à table. Nicolas Conraux se prête aussi au jeu en toute discrétion. Il m’a d’ailleurs permis d’observer sa brigade en cuisine: j’étais très surprise par le silence qui rompt avec l’ambiance agressive des coups de feu auxquels j’ai assisté ailleurs.  » Je ne voulais pas d’une cuisine où l’on se hurle dessus, dit Nicolas. On a beaucoup travaillé à équilibrer nos forces et nos talents complémentaires avec l’aide d’une coach afin qu’on puisse identifier rapidement ce qui nous met en danger sur le plan émotionnel et, à l’inverse, ce qui nous permet de nous déployer. » De cette sérénité collective émerge une expérience jouissive à table. Après la présentation des pains maison et des quatre beurres parfumés – dont une variété fouettée aux algues qui a fait mon bonheur – on découvre une dentelle de sarrasin croustillante et délicatement garnie, galette bretonne revisitée en guise d’amuse-bouche. Suivront ce soir-là une nage de légumes pimpée avec des algues, une crème de chanvre et du miso blanc servi dans un bol rugueux de la céramiste Marion Graux ; un céléri rave roti et son émulsion aérienne ; des Saint-Jacques en tartate acidulé ; un chou packchoï fondant accompagné d’une trésor de chair de poisson nacrée ; une raviole en cuir de betterave truffée à la tomate lacto-fermentée dans de l’eau de mer ; et des ormeaux de l’élevage de Sylvain, un producteur cher au coeur de Nicolas. Je n’avais plus faim pour le dessert composé de fruits préservés qui m’a moins convaincue que le reste du dîner ( je suis très difficile avec les desserts). J’ai pris le temps d’observer les autres clients dans la salle feutrée – seulement vingt-huit couverts chaque soir – et les mines semblaient aussi réjouies que la mienne avec en prime, une sensation de légèreté à la fin du repas. Et c’est bien l’intention de Nicolas Conraux et sa brigade: nous combler de plaisir en respectant les besoins du corps.

Photographies Lili Barbery-Coulon, la salle du restaurant gastronomique, les petites galettes revisitées et nicolas conraux. On reconnait à droite la signature céramique de marion graux

Vous l’aurez compris, c’est pour la cuisine du chef, auteur du livre de recettes Ma Cuisine Bretonne (Éditions du Val de Grâce) qu’il faut passer à La Butte. Elle donne envie de prendre soin de soi et de s’intéresser aux aliments qui améliorent la digestion et rendent le pas léger. Elle donne envie d’aller marcher au bord des rochers et de respirer pleinement le vent puissant du Finistère. Si vous voulez en savoir plus sur la démarche du chef et sa transformation personnelle, écoutez l’épisode du podcast qui lui est consacré : disponible sur Acast, Apple podcasts, Deezer ou encore Spotify. Vous pouvez également retrouver notre rencontre filmée précédée d’une courte méditation si vous êtes abonnés à ma plateforme de cours en ligne lilibarbery.tv, dans la rubrique TALK. Dans la rubrique FOOD, Nicolas Conraux nous livre, en exclusivité pour lilibarbery.tv, la recette de son plat signature : un bouillon de légumes aux algues fraiches, à la crème de chanvre, au miso blanc. Un délice !

Photographie Géraldine Couvreur: Nicolas Conraux et moi sur le site de Meneham à quelques minutes en voiture de La Butte

Tarifs et réservation

A partir de 120€ la nuit pour deux dans une chambre standard, 25€ par personne le petit-déjeuner (indispensable), 98€ par personne pour le menu découverte ou 148€ par personne pour le menu expérience par Nicolas Conraux à la table gastronomique. La Butte, 12 rue de la Mer, 29269 Plouider. Téléphone : 02 98 25 40 54. À 30 minutes de la gare SNCF de Morlaix ou de Brest.

#33 NICOLAS CONRAUX

#33 NICOLAS CONRAUX

#33 NICOLAS CONRAUX

Dans ce nouvel épisode de mon podcast, je reçois le chef étoilé Nicolas Conraux de La Butte, un établissement situé à Plouider dans le Finistère. Auréolé d’une étoile verte – en plus de la rouge – pour son engagement écologique, il réinvente sa cuisine depuis plus de quatre ans.

Percuté par le confinement de 2020, Nicolas Conraux se met en quête de sens et de cohérence et part à la rencontre d’experts de la santé telle que Shira qui l’initie aux bienfaits de la fermentation. À mesure que sa carte se transforme, le restaurant et l’hôtel La Butte, dont il est co-propriétaire avec son épouse, se métamorphosent également. Exit le plastique dans les chambres de l’hôtel, recyclage et compostage de tous les déchets, création d’un jardin potager… Et une expérience culinaire au petit-déjeuner complètement inédite avec une proposition locale, de saison, aussi gourmande que respectueuse du métabolisme de chacun.

La conversation avec Nicolas Conraux est précédée d’une courte méditation inspirée par le vent du Finistère :  de quoi aérer vos poumons en profondeur et vous rafraîchir ! L’épisode du podcast est disponible sur Acast, Apple podcasts, Deezer ou encore Spotify. Merci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier

Vous pouvez également retrouver notre rencontre filmée précédée d’une courte méditation si vous êtes abonnés à ma plateforme de cours en ligne lilibarbery.tv, dans la rubrique TALK. Dans la rubrique FOOD, Nicolas Conraux nous livre, en exclusivité pour lilibarbery.tv, la recette de son plat signature : un bouillon de légumes aux algues fraiches, à la crème de chanvre, au miso blanc. Un délice !

#32 MATHILDE LAURENT

#32 MATHILDE LAURENT

#32 MATHILDE LAURENT

Dans ce nouvel épisode, je reçois le parfumeur Mathilde Laurent. Diplômée de l’Isipca, Mathilde a commencé sa carrière au sein de la Maison Guerlain et a ensuite rejoint Cartier. Parfumeur maison de la célèbre marque de joaillerie depuis presque vingt ans, elle est l’un des nez les plus talentueux de sa génération. Créatrice de la collection « Les Heures » ainsi que de « La Panthère » ou « Baiser Volé », elle est aussi l’autrice du récit Sentir le Sens publié en 2022 aux Éditions Nez.

En 2011, il y a déjà treize ans, je vous embarquais dans son laboratoire de création situé rue Boissy d’Anglas. Depuis, Mathilde Laurent, parfumeur maison de Cartier, a déménagé deux fois, créé je ne sais combien de fragrances rares et est retournée dans la même rue, à quelques numéros près, au dernier étage d’un immeuble qui surplombe le VIIIe arrondissement. Son bureau est plus grand ; son laboratoire aussi. Elle dispose désormais d’une terrasse remplie de plantes aromatiques qu’elle aime servir infusées dans de l’eau bouillante lors de ses rendez-vous. Mais cet espace vertigineux ne lui a pas donné la grosse tête. Je suis devenue journaliste pour Vogue en 2003. Elle est arrivée chez Cartier en 2005 après plusieurs années chez Guerlain. Et, depuis notre première rencontre il y a vingt ans, nous ne nous sommes jamais perdues de vue. En plus de partager la même passion pour les beaux ingrédients, la subtilité olfactive et l’autodérision, nous avons toutes les deux une obsession pour les rivières – elle en Corse, moi dans les Cévennes – et la nature à l’état sauvage. Lorsque j’ai quitté la presse écrite en 2016 ainsi que l’analyse de l’industrie de la beauté pour m’intéresser au yoga et à la méditation, je me suis éloignée sans le vouloir d’un grand nombre de parfumeurs que j’adorais. Mais Mathilde a suivi avec attention mes pérégrinations spirituelles sans les juger. Elle prend d’ailleurs régulièrement des cours en ligne avec moi depuis quelques années. Je suis très heureuse qu’elle ait accepté de venir dans mon podcast répondre à mes questions. Nous avons médité ensemble au début de l’épisode puis je lui ai demandé de me raconter son quotidien de parfumeur, la manière dont elle compose, sa quête de sens et d’essences… Vous allez voir, ce podcast va vous ouvrir les narines et réveiller vos cellules olfactives. D’autant que Mathilde a le don du mot choisi avec soin, c’est un plaisir pour les oreilles.

L’épisode du podcast avec Mathilde Laurent, accompagné d’une courte méditation, est disponible sur Acast, Apple podcasts, Deezer ou encore Spotify. Merci aux Podcasteurs pour la production de l’épisode et à Laurent Aknin en particulier

#31 SANDRA MIELENHAUSEN

#31 SANDRA MIELENHAUSEN

#31 SANDRA MIELENHAUSEN

Je ne bois pas d’alcool ni de café, je ne fume pas mais privez-moi de chocolat noir et je me transforme en Gremlins. Or, quand on est aussi toqué de cacao que moi, on repère vite les variétés les plus savoureuses. C’est pourquoi j’ai eu envie d’inviter la co-fondatrice de la manufacture de chocolat Plaq dans mon podcast. Préparez un carré de chocolat, vous allez en avoir besoin pour méditer!

LA FÈVE, LE GOÛT, LES ARTISANS

Après une carrière dans le marketing pour des maisons de luxe, Sandra Mielenhausen a tout quitté pour fonder Plaq avec Nicolas Rozier-Chabert en 2019, une chocolaterie rêvée. Chez eux, les meilleures fèves de cacao du monde déboulent en direct des producteurs et sont transformées in situ en plaque de chocolat devant la clientèle qui peut ainsi suivre toutes les étapes en transparence. Les anglo-saxons appellent ce genre de manufactures des « bean to bar » (de la fève au carré). On (re)découvre ainsi les nuances fruitées ou boisées des différentes variétés de cacao agrémenté de sucre de canne. D’ailleurs, leur boutique rue du Nil est facile à repérer: il suffit de se laisser mener par le nez. Le parfum de chocolat embaume irrésistiblement. Accent toasté du grué – cet arôme enveloppant du cacao torréfié – effluves de chocolat fondu, parfum de noisette et de pistache, fraicheur du sorbet cacao en été et texture lissée du chocolat chaud en hiver… Dès que je suis entre ces murs, je me comporte comme une jeune maman en train de sniffer la tête de son nourrisson. Une vraie droguée!

photographie Plaq

Dans cet épisode, on a parlé de gourmandise mais aussi du coût réel d’un produit de qualité comme de l’importance du cultivateur correctement rémunéré. Un sujet sur lequel on a tout intérêt à s’éduquer.

Dans ce podcast, sont évoqués :

  •  La Manufacture Plaq, 4 rue du Nil 75002 Paris
  • Le film Animal de Cyril Dion

L’épisode du podcast avec Sandra Mielenhausen, accompagné d’une courte méditation, est disponible sur Acast, Apple podcasts, Deezer ou encore Spotify. Une production Les Podcasteurs. La vidéo de cet entretien est disponible en ligne pour les abonnés à lilibarbery.tv avec un bonus : la recette de la sauce au chocolat de Sandra ! Un délice !

Pour rester au courant des nouveaux épisodes du podcast, vous pouvez vous abonner à ma newsletter.

La torréfaction de la fève de cacao.

NEW ! DU YOGA IYENGAR AVEC STÉPHANE BEILLAUD SUR LILIBARBERY.TV

NEW ! DU YOGA IYENGAR AVEC STÉPHANE BEILLAUD SUR LILIBARBERY.TV

NEW ! DU YOGA IYENGAR AVEC STÉPHANE BEILLAUD SUR LILIBARBERY.TV

Je suis à la fois heureuse et honorée de vous présenter Stéphane Beillaud, professeur de yoga Iyengar qui a accepté de venir enrichir la plateforme lilibarbery.tv que j’ai lancée en mars 2022. En effet, j’ai commencé à diffuser ce matin le premier d’une série de six cours formulés spécialement pour les abonnés de ma chaine. 

SIX COURS POUR AMÉLIORER SON ALIGNEMENT

La pratique que j’enseigne – libre association de kundalini yoga, de techniques de méditation en pleine conscience, de visualisation, parfois de yogas plus connus comme le vinyasa yoga et d’autres outils que je combine à ma sauce – est fantastique mais on ne peut pas dire qu’elle soit centrée sur la rigueur posturale. Or, si vous avez envie d’améliorer la façon dont vous vous tenez lorsque vous marchez ou parlez en public, que vous avez envie d’allonger votre colonne vertébrale et chacun de vos muscles, la pratique du yoga Iyengar devrait beaucoup vous y aider. Stéphane Beillaud a conçu six cours géniaux, avec un niveau progressif, qui vont vous permettre d’explorer un ressenti corporel inédit. Mais le yoga Iyengar ne se contente pas d’assouplir ni de viser la perfection posturale. En cherchant l’harmonie vertueuse, la géométrie nous enseigne au delà de la chair. Des prises de conscience invisibles émergent. La connaissance de soi évolue. POUR REGARDER LE PREMIER COURS DE LA SÉRIE, C’EST ICI.

Cours de yoga Iyengar avec Stéphane Beillaud 

QU’EST-CE QUE LE YOGA IYENGAR?

Imaginé par son fondateur indien B.K.S Iyengar (1918-2014), le yoga Iyengar est une discipline du yoga qui vise l’alignement. Chaque posture est explorée rigoureusement en détails afin d’en conscientiser les bénéfices profonds. À l’aide de sangles, de briques ou d’une chaise, on apprend la juste posture en tournant subtilement un muscle vers l’extérieur ou en orientant légèrement une articulation dans une direction indiquée. Un jeu subtil et sensible qui engage intensément dans l’effort. Le corps se déploie, s’allonge et s’assouplit. Et l’esprit retrouve son épicentre. Une magnifique pratique complémentaire du yoga enseigné par Lili Barbery et du vinyasa yoga enseigné par Emmanuelle Hutin sur cette plateforme.

Yoga Iyengar avec Stéphane Beillaud

QUI EST STÉPHANE BEILLAUD?

C’est en 2013 que Stéphane Beillaud rencontre le yoga Iyengar. Fasciné par les bénéfices de la pratique dans la prise de conscience de soi, l’éveil de l’énergie et l’apport de plus d’équilibre au quotidien, il n’a pas cessé de pratiquer depuis. Toujours en quête de progression, en tant qu’élève d’abord, puis en assistant ses professeurs, il est enseignant diplômé de Yoga Iyengar après avoir suivi la formation de Faeq Biria. Il poursuit sa formation continue auprès de Corine Biria. Stéphane a travaillé dans la musique puis dans les médias, avant d’embrasser le chemin de la connaissance de soi et du développement du contrôle du corps et de l’esprit. Un professeur enthousiaste et bienveillant qui enseigne à Paris. Pour connaitre son programme, suivez-le sur Instagram.

Merci infiniment à Charlotte Muller de nous avoir accueillis pour le tournage de ces cours dans son magnifique studio éponyme