Retour sur The Transformative Journey #1

Retour sur The Transformative Journey #1

Retour sur The Transformative Journey #1

Déjà huit jours depuis la première édition de The Transformative Journey qui a eu lieu le 3 février dernier et je me sens encore portée par la douceur de cette journée. Retour sur une parenthèse suspendue avec l’espoir qu’il y en ait beaucoup d’autres au cours de l’année 2019…

Photographie Fleur Monot (et comme vous me l’avez demandé: je porte un pull sezane et un legging outdoor voices sur cette photo)

Dimanche 3 février, j’ai invité la coach Zeva Bellel – experte en développement de projets professionnels – et Caroline Wietzelauteure de nombreux livres de cuisine, styliste culinaire et créatrice de cuisine consciente – à me rejoindre dans les bureaux de la marque de cosmétiques clean Seasonly pour animer avec moi une journée un peu spéciale. Une journée pour provoquer des déclics et revenir à soi. Je vous en avais parlé dans ce post. Nous avons été submergées par les demandes d’inscription. J’aurais voulu satisfaire tout le monde mais nous n’avions que douze places et la journée a été vendue en quelques minutes… Je vous promets que je vais tenter de décliner cette première édition, je vous en dirai plus à la fin de ce post. En attendant, voici quelques tips recueillis au cours de la journée.

Photographies Lili Barbery-Coulon pour les deux premières et par Fleur Monot pour celle du cours de yoga

La légèreté de l’être par le corps physique

J’ai proposé un atelier kundalini yoga avec un cours de deux heures. L’idée était de gagner en légèreté sur le plan physique avec une série de postures axées sur la flexibilité de la colonne vertébrale. Sentir ses jambes en apesanteur à l’issue d’une séance de yoga, se sentir soutenu.e en découvrant le génie des muscles situés dans le dos, gagner quelques millimètres de souplesse et sortir de ses propres limitations : tous ces messages vécus dans le corps ont une action sur notre équilibre émotionnel et notre mental. On vient ainsi neutraliser les messages habituels, gagner en « légèreté d’être » et changer de fréquence vibratoire. L’idée n’est pas d’activer l’énergie du combat pour y arriver, ni celle de la rage de tenir une posture le plus longtemps possible. Au lieu de tenter de casser l’obstacle qu’on a l’impression d’avoir devant soi, on prend de la hauteur pour s’apercevoir qu’il y a plein d’autres chemins possibles derrière le mur. Des voies qu’on n’avait pas imaginées. Cette sensation planante qu’on a souvent à la sortie d’un cours de kundalini yoga peut nous servir à prendre de la distance avec ce qui nous apparaissait comme une limitation, un empêchement. Or, bien souvent et sans s’en apercevoir, on est très attaché aux « obstacles ». On place toute notre attention sur eux. On les raconte en détails (ce qui crée encore plus d’attachements à la situation) comme s’ils étaient des ennemis extérieurs à nous-mêmes. Je suis fascinée par les résultats obtenus grâce au travail sur le corps physique. Ce corps qui, contrairement au mental, ne ment jamais et nous livre quotidiennement des enseignements précieux si l’on veut bien l’écouter… Je ne peux pas vous raconter le cours que j’ai donné ce jour-là mais si je n’avais qu’un seul conseil à partager, ce serait : DIX MINUTES PAR JOUR. Juste dix minutes chaque matin. Commencez par offrir dix petites minutes à votre corps en vous levant. Quatre salutations au soleil ou trois minutes d’ego eradicator, 26 grenouilles… choisissez ce que vous voulez, du footing, du vélo, mais faites-le en conscience. On méprise encore beaucoup trop l’intelligence du corps physique versus le bla bla du mental qui adore décortiquer en boucle les mêmes symptômes. Évidemment, si vous pouvez glisser en plus dans votre routine du matin quelques minutes de respiration, vous allez rapidement sentir des changements…

Photographies Lili Barbery-Coulon et Fleur Monot. Caroline Wietzel en plein atelier cuisine et les petites merveilles qu’elle avait préparées en cadeau pour les participantes ci dessus.

L’alimentation consciente avec Caroline Wietzel

J’ai demandé à Caroline qui cuisine divinement bien de partager avec nous les éléments de son épicerie de base. Comment manger sainement sans se prendre la tête ni passer des heures en cuisine ? J’ai remarqué que les deux problèmes régulièrement cités sont : 1) « J’ai pas le temps » 2) « J’ai pas d’idées ». Caroline n’utilise que des produits frais et bio (ou agriculture locale et raisonnée), elle n’utilise ni conserves ni produits surgelés. Alors comment fait-elle pour gagner du temps ? « Préparer un repas, ça ne peut pas se faire en deux minutes, a répondu Caroline. Sans que cela nous prenne une heure, il faut investir le temps de l’épluchage comme un temps pour soi, un peu comme une méditation. Offrir ses meilleures intentions aux ingrédients que l’on est en train de découper. Plutôt que de vivre ce moment comme une contrainte – voire une corvée – on peut décider d’être présent.e à soi-même et profiter d’une pause. Et puis, c’est la simplicité qui va nous faire gagner du temps. » Je suis tellement d’accord ! Ces dernières décennies, on nous a vendu l’idée qu’il fallait que la préparation d’un repas soit la plus rapide possible. Fast food, fast digestion, fast everything. Vers quoi tente-t-on de courir si vite ? Cette pressurisation du temps peut virer au cauchemar quand on a bossé toute la journée, qu’on s’est tapé trois quart d’heure de transport, qu’on a des tous petits dans les pattes qui réclament à manger et qui ne s’intéressent ni aux brocolis ni à l’épeautre. Je n’ai pas de solution miraculeuse à vous proposer. Personnellement, j’ai arrêté de lutter pour que nous partagions tous le même plat à table. Mon mari et moi préparons chacun ce que nous avons envie de manger (souvent, ça diffère beaucoup) et les plats se retrouvent en libre-service au centre de la table. Notre fille est grande et j’essaie de ne pas faire de la nourriture un sujet de conflit donc je la laisse faire ses expériences en espérant que les graines que je sème lui donnent un jour envie de s’alimenter plus sainement. L’astuce de Caroline pour gagner du temps : le Vitaliseur de Marion (vous allez croire qu’on est payé pour en parler – I WISH 🙂 ) car il cuit très rapidement les légumes. Si vite d’ailleurs qu’il faut bien surveiller la cuisson avec la pointe d’un couteau (on peut même y préparer des flans et des gâteaux à la vapeur). J’ajouterais à cet ustensile, un rice cooker ! J’en ai un depuis plus d’un an et je ne peux plus m’en passer pour préparer les céréales : on n’a rien à surveiller, la cuisson s’arrête toute seule, et les céréales cuites restent chaudes tant qu’on n’a pas éteint la machine. Parfois, je me prépare du riz complet pour deux ou trois repas (sa cuisson est plus longue que le riz blanc) et je n’ai plus qu’à penser aux légumes frais et aux légumineuses (que je cuis à l’avance dans une casserole classique le week-end car il faut les laisser tremper toute la nuit). Bon, moi, contrairement à Caroline, j’ai toujours des conserves bio de pois chiche et de haricots rouges car ça dépanne les soirs où je manque d’idée… Rayon idées justement, Caroline n’en manque pas. « Je sale assez peu mes préparations. J’ai besoin d’une épicerie avec au moins deux ou trois huiles différentes (pas trop sinon elles risquent de rancir avant que vous ayez le temps de les finir), du tamari, des épices que je mélange dans mon moulin à poivre (cardamome, graines de coriandre, cumin…), du gomasio, des purées d’amande, de noix de cajou ou de sésame (le fameux tahin), du concentré de tomates bio que je glisse même dans certaines vinaigrettes… » explique Caroline. Elle nous a fait goûter son « dukah » : un mélange de noisettes grillées, de pistache, de sésame, de cumin et de coriandre en poudre qu’elle utilise pour « pimper » les soupes, les salades ou les légumes vapeur. Enfin, dernier point essentiel : si l’on veut être conscient au moment où l’on mange, il ne faut pas hésiter à se faire une jolie table. Soignez la présentation, le dressage, les couleurs dans l’assiette. « D’ailleurs, au sujet des couleurs, c’est amusant de constater que bien souvent les associations d’aliments d’une même couleur – lentilles corail et courges butternut par exemple – fonctionnent au niveau gustatif et digestif » ajoute-t-elle. Si vous avez des questions sur les points évoqués, n’hésitez pas, Caroline vous répondra dans les commentaires !

C’est dans la pièce où je suis assise (Photographie Fleur Monot) que les participantes ont pu découper les photos de leur vision board. Quelques exemples ci dessous (photographie Lili Barbery-Coulon)

Transformer une idée en une action avec Zeva Bellel

La coach Zeva Bellel s’est installée dans la pièce qui ressemble à un cocon rose bubblegum juste en dessous. Elle a organisé deux ateliers « Vision Board » dans la journée, un le matin, l’autre après le déjeuner. Trois heures pour redéfinir nos projections en découpant des photos dans des magazines et des phrases. On commence toujours l’atelier en se disant « Bof, c’est du collage, qu’est-ce que ça va m’apporter ? » et chacun.e en ressort systématiquement avec une prise de conscience. Zeva booste notre spontanéité et notre intuition et nous demande ensuite d’analyser en binôme notre création. On s’aperçoit brusquement de nos zones d’ombre ou bien de ce qui nous manque pour franchir la prochaine marche de notre vie professionnelle. Les questions pointues de Zeva qui surveille tous les binômes avec beaucoup de bienveillance permettent de transformer nos questionnements en actions concrètes. La parole des unes vient renforcer la conviction des autres. Les aveux de vulnérabilité nous relient et nous rendent encore plus puissantes ensemble. On n’est pas dans la comparaison. Au contraire, on se soutient. Et ça change tout. (Si vous souhaitez faire appel à Zeva ou lui poser des questions sur ses prochaines séances de Vision Board, je vous recommande de la contacter par email ou de vous abonner à sa newsletter sur son site).

Les fameux tapis Baya dont je vous ai parlés dans ma weeklist, la posture de l’enfant (l’une de mes préférées pour intégrer) et la vue de la terrasse du bureau de Seasonly. Photographies Lili Barbery-Coulon

Alors c’est quand la prochaine édition ?

J’espère très bientôt. J’ai promis à toutes celles qui étaient en liste d’attente pour la première édition de les avertir avant de publier la prochaine date sur les réseaux sociaux et je m’y tiendrai. J’aimerais aller en province et pas seulement rester à Paris (j’ai quelques idées pour Paris). Vous êtes nombreuses à me réclamer ce genre de journées à Marseille, à Lyon, à Bordeaux et à Strasbourg. J’en rêve également. Je suis certaine que ça va se faire. Pour l’instant, je cherche des lieux inspirants avec une salle suffisamment grande pour faire du yoga ainsi qu’une cuisine pour déjeuner. J’ai déjà plusieurs intervenants que je voudrais vous présenter pour nous aider à cheminer et évoluer ensemble. Si vous êtes propriétaire d’un espace dont vous souhaitez faire la promotion, à Paris ou ailleurs, qui pourrait accueillir un « Transformative Journey » pour une journée, deux jours ou un long weekend, n’hésitez pas à me contacter par email ([email protected]). Si vous êtes créateur ou bien que vous vous occupez d’une marque consciente (une marque engagée dans le respect de l’environnement et de l’humain) et que vous souhaiteriez m’accompagner dans cette aventure et m’aider à produire ce type d’événements, contactez-moi. J’ai ressenti tellement de joie à préparer cette journée et à la vivre que je sais que ces transformative journeys vont se multiplier. La joie est devenue mon seul baromètre pour savoir si je me dirige dans la bonne direction. Et tous les vents m’accompagnent dans ce sens donc je vous dis A TRÈS VITE 🙂

Photographies Lili Barbery-Coulon. La fameuse huile de nuit 100% naturelle de Seasonly qu’ils viennent de lancer, leur cocon rose à l’aube et les jolis gobelets de My Little Day (photographies Lili Barbery-Coulon)

Merci mille fois à Seasonly pour son accueil et ses huiles de nuit offertes en cadeau aux participantes, à Fleur Monot pour son aide indispensable pendant cette journée, à Baya qui a eu la gentillesse de me prêter les tapis de yoga, à My Little Day pour sa vaisselle en papier si pratique quand on est nombreux et à La Ruche Qui Dit Oui pour ses bons produits.