Le temps de l’action
Photographie Lili Barbery-Coulon. New world is blooming!

Le temps de l’action

Le temps de l’action

Même si l’on n’a pas encore conscience de toutes les transformations opérées au cours de ces deux mois de confinement planétaire, elles ont bien eu lieu. Vous en doutez peut-être encore, pourtant je suis convaincue que personne n’a échappé à cette transmutation forcée. Nous sommes désormais entrés dans un nouveau cycle, une phase transitoire, qui nous oblige à abandonner nos repères du monde d’avant pour co-créer le nouveau monde. Il est temps de passer à l’action…

Reset de tous les programmes en cours

Nous venons de vivre une expérience planétaire sans précédent. Deux mois sans nature pour les uns. Deux mois sans amis ni famille pour les autres. Deux mois de privation de liberté et de distanciation sociale. Deux mois de bouleversements et de deuils en tout genre. Que l’on ait apprécié ou détesté la phase de confinement (dont nous ne sommes pas pleinement sortis encore), elle a provoqué un « reset » des programmes avec lesquels nous naviguions jusqu’alors. L’enfermement nous a obligé à passer en revue tous nos comportements. À repenser notre rapport à la santé individuelle et collective. À écouter le silence et les besoins de la terre. À observer nos peurs. À nous entraider. Il a fait ressortir le meilleur de la fraternité et de la sororité. Il nous a aussi montré ce qui n’a pas encore été guéri en faisant émerger des actes de délation et des jugements permanents des uns et des autres, ici et là. Que nous ayons découvert nos limites ou nos potentiels infinis, nous sommes transmutés par cette expérience. Je suis convaincue qu’elle a déjà imprimé nos cellules et nos corps énergétiques de nouveaux messages. Vous en doutez encore ? L’étude de l’épigénétique prouve depuis plus de vingt ans que notre ADN ne cesse de subir des modifications impactant notre comportement cellulaire et hormonale. Un changement brutal, un stress post traumatique, ou une nouvelle hygiène de vie sont capables de métamorphoser l’expression de notre génome. Sans parler des changements énergétiques, plus difficiles à mesurer pour ceux qui n’ont pas encore développer leurs perceptions à l’invisible. Même si c’est à notre insu, nous sommes… transformés !

Nouveau monde ou fin du monde ?

La transition vers l’étape suivante est en marche. Or, nous l’avons tous bien compris : ce n’est pas un « retour à la normale » qui nous est proposé avec le déconfinement. Le monde que nous avons connu avant n’est plus. Pas seulement parce que les décrets officiels nous empêchent de nous assoir sur une plage, d’aller prendre un cours de sport dans une salle fermée, d’envoyer nos enfants à l’école ou de nous éloigner de plus de cent kilomètres de notre domicile. Tout cela finira par se régler. Je parle de changements plus profonds qui résonnent avec les transformations qui se sont opérées en nous et qui n’ont pas fini d’être évaluées. Le nouveau monde se dessine, qu’on soit prêt à l’accueillir ou non. Allons-nous supporter de retrouver dans les villes la pollution asphyxiante après avoir respiré un air pur pendant deux mois ? Allons-nous tolérer de reprendre nos marathons de hamsters piégés dans leurs roues alors qu’il nous a été démontré qu’il est possible de travailler différemment ? Allons-nous continuer à cracher sur la planète comme si le dérèglement climatique était une illusion ? Allons-nous accepter de flinguer notre système immunitaire avec des aliments appauvris, gorgés de pesticides, de sucres, de sel, saturés de gras et cultivés sans le moindre respect du sol ? J’entends déjà les pessimistes qui me répondent : « Je ne crois pas que les choses vont changer. Regarde tous les masques et les gants jetables délaissés sur les trottoirs. Regarde la queue devant les boutiques de fast fashion. Regarde le président américain ou la situation au Brésil… ». Certes, on peut choisir de focaliser son attention sur tout ce qui reste désolant. On peut se répéter que tout est foutu, moisi, pourri et que les générations futures sont déjà condamnées. Ce n’est pas mon choix. Je refuse de résonner avec le désespoir. Je choisis pleinement de regarder ce qui m’enthousiasme pour m’en inspirer et passer à l’action.

Les mouvements de fond

Dans les rues de Paris, les vélos se multiplient chaque jour. Il y a des files d’attente incroyables devant les magasins qui en vendent ou qui les réparent. Pendant le confinement, des circuits courts se sont organisés un peu partout pour permettre à ceux qui le souhaitaient de venir en aide aux agriculteurs locaux. Une carte collaborative s’est mise en place sur Instagram pour nous mettre en lien avec les maraichers de notre région. La Ruche Qui Dit Oui n’a pas cédé à la panique et a maintenu un service réduit partout où c’était possible permettant à des paysans de nous réserver leurs légumes, leurs fruits, leurs fleurs, et leur terreau de qualité à des prix conscients. Dans mon quartier, tous les mardis soirs, il y avait la queue pour aller chercher sa commande et cela me réjouissait. Nous avons pris conscience que la nature nous était essentielle. Même les plus urbains ont commencé à se languir d’aller frôler un arbre ou de marcher pieds nus dans l’herbe alors qu’ils n’en avaient jamais ressenti le besoin jusqu’alors (je ne parle pas de moi mais des réactions de nombreux internautes sur les réseaux sociaux). Nous avons tous pris conscience de l’importance du système de santé publique qui criait pourtant à l’aide depuis des mois. Nous avons tous réalisé que les éboueurs sont des créateurs de beauté et non des personnes sur lesquelles on peut s’autoriser à déverser sa colère lorsqu’on est bloqué en voiture derrière leur camion. Nous avons réalisé le caractère essentiel des caissiers, des livreurs, des magasiniers, des chauffeurs, des facteurs et de tous ces métiers si peu valorisés financièrement. Sans leur dévouement, que serions-nous devenus pendant ces deux mois ? Nous avons tous pris conscience de l’importance capitale d’un enseignement de qualité pour nos enfants. Nous ne sommes visiblement pas tous faits pour enseigner à la maison (j’ai beau être à l’aise avec le yoga, ma pédagogie avec ma fille est en dessous de zéro) et j’ai beaucoup de respect pour les professeurs. Mais les programmes d’éducation me paraissent complètement dépassés par rapport à notre époque et aux particularités des jeunes générations très différentes des écoliers que nous avons été. J’ai eu une joie immense à échanger avec de nombreux profs sur Instagram qui font les mêmes constats que les parents et qui inventent, détournent, contournent la lourdeur administrative et les vieux codes et imaginent l’école de demain avec des résultats spectaculaires. Leurs partages m’ont fait le même effet que les livres de Céline Alvarez ou d’Idriss Aberkane : une bouffée de joie et d’espoir. Je vous reparlerai aussi bientôt de la fantastique association L’école Cosmestible fondée par la journaliste Camille Labro. Si vous avez le moral en berne au sujet du nouveau monde, vous allez reprendre de l’oxygène !

Saisissons-nous de notre pouvoir

A présent que nous avons pris conscience de tout ce que nous ne voulons plus, à présent que nous avons reçu des enseignements majeurs, il est temps d’agir et de matérialiser nos rêves car personne ne le fera pour nous. Impossible ? Pour élargir l’espace mental trop étriqué, Laetitia Debeausse dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises sur mon blog, s’amuse souvent à partager quelques événements historiques récents avec les entrepreneurs qu’elle accompagne. Il y a cinq ans, imaginiez-vous qu’un présentateur de télé-réalité pourrait devenir président des États-Unis ? Il y a six mois, pensiez-vous qu’il soit possible de contraindre plus de la moitié des terriens à rester chez eux pendant huit semaines d’affilée ? Si l’on compte sur notre mental rationnel pour évaluer ce qui pourrait se passer dans un futur proche, on est sûr de se prendre le mur. Impossible est un mot que nous pouvons bannir de notre vocabulaire (et je ne travaille pas pour la SNCF :-). Il nous a été démontré ces dix dernières années que les scénarios les plus délirants pouvaient se matérialiser. Et si nous osions espérer le meilleur scénario, déployer nos rêves les plus fous et les faire entrer dans notre espace tri-dimensionnel ? Reprenons notre pouvoir d’agir. Cessons de le déléguer en attendant que des dirigeants le fassent pour nous. On le voit bien : ils vont beaucoup moins vite que la société civile.

Photographie Lili Barbery-Coulon

Vivre en vibrant les changements que nous souhaitons voir émerger

Plutôt que de regarder le sommet de la montagne à gravir, commençons par un petit pas après l’autre. « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » disait Gandhi. A nous de jouer ! Et cela commence par la manière dont nous dépensons notre argent. A chaque fois que nous sortons notre carte bleue, nous favorisons un système avec une conscience ou un monde sans fraternité ni respect écologique. Il ne s’agit pas de viser la perfection mais de changer tout ce que nous pouvons faire évoluer. Je prépare des articles conso sur des sujets qui pourraient paraitre anodins comme le shampooing solide car je suis convaincue que chaque petit geste compte (tout comme les Women In Transition Ecologique que vous pouvez suivre sur Instagram). Je ne souhaite pas faire la leçon. Je suis loin d’être exemplaire : ma fille adore les desserts industriels lactés et me traine dans des boutiques de fringues qui n’ont aucune éthique à mon grand regret (il parait que les ados basculent ensuite dans la passion pour le vintage : j’ai hâte !). Mais je vois déjà à quel point nos placards ont changé en deux ans. Un truc de nantis qui ont le budget pour se poser ce genre de questions ? Peut-être. Mais si tous ceux qui ont les moyens ou la possibilité de changer leur consommation le faisaient, cela aurait un impact phénoménal. Et puis, j’aurais bien des choses à dire sur la croyance « seuls les riches ont les moyens de consommer des produits vertueux » : je vois tellement d’exemples contraires dans les formations de yoga que je fréquente… C’est totalement faux !

De la prise de conscience à l’action

Il n’y a pas que la consommation consciente que nous pouvons appliquer dès aujourd’hui. Quelle que soit la révélation ou l’enseignement que vous avez reçus au cours du confinement, il est possible de les métamorphoser en actions sans attendre. Besoin d’inspiration ? Suivez le compte Instagram Les Déviations. Regardez la vidéo de mon amie Gabrielle qui a quitté L’Oréal pour reprendre des études et devenir sage-femme (l’article sur l’astrologue dont Gabrielle parle dans son interview est celui que j’ai écrit sur Sophie Keller mais ne vous ruez pas sur son site pour prendre rendez-vous avec elle, elle est débordée et propose à présent des rendez-vous réguliers en groupe sur Zoom). Et même sans changer de boulot ni quitter son entreprise, il y a mille petits pas à faire pour édifier ce monde nouveau : essayer d’autres moyens de locomotion plus respectueux de la planète dès que c’est possible, boycotter la cantine industrielle et préparer des repas sains, partager des méditations avec ses collègues de travail (vous êtes si nombreux à l’avoir fait, merci merci merci de me l’avoir si généreusement raconté dans nos conversations privées sur Instagram), proposer le tri des déchets dans vos open spaces, s’engager dans des associations qui résonnent avec les valeurs que vous cherchez à faire grandir… Nous sommes tous en transition. Nous sommes tous en train d’apprendre. Il va bien falloir que les choses changent aussi dans les grands groupes et dans les entreprises qui n’ont pas encore pris conscience du nouveau paradigme. Et si vous deveniez l’acteur de ce changement dans la boite qui vous emploie ? Pourquoi pas?

Activer la joie plutôt que la peur

La peur est une énergie très coûteuse. Plus on la vibre, plus elle nous dévore et nous prive de notre pouvoir d’agir. Dès lors que l’on s’aperçoit que l’on est piégé par la crainte de l’avenir, on peut choisir consciemment de ne pas résonner avec elle et se souvenir du pouvoir incroyable dont nous disposons. Plus on s’entraine à observer ce qui nous traverse, plus il est facile de revenir dans notre alignement. Dimanche dernier, j’ai participé à l’encadrement d’une formation en ligne avec une équipe incroyable d’enseignants pour une centaine d’élèves qui souhaitent apprendre à transmettre le kundalini yoga. Les modules de ce programme étaient initialement prévus physiquement mais la crise sanitaire nous a obligés à faire preuve d’inventivité. Nous avons préparé ce weekend pendant toute la période du confinement. Du vendredi soir au dimanche midi, tout s’est déroulé comme prévu. Mais dimanche, à 15h, alors que nous nous apprêtions à entrer dans le dernier cours en ligne du programme, Zoom (un logiciel de réunions numériques) a planté. Nous avons d’abord cru qu’il s’agissait d’un problème lié à nos ordinateurs respectifs. Puis aux connexions wifi de chacun. Le temps filait et malgré nos diverses tentatives et notre détermination, impossible de nous reconnecter. Les élèves que je connais m’envoyaient des messages sur Whatsapp et par sms dans tous les sens, tandis que l’équipe enseignante restait reliée par téléphone. Aucun des profs n’a paniqué. Aucun ne s’est laissé piéger par ses émotions. Nous étions callés sur l’instant présent et la situation était tellement cocasse qu’il nous était impossible de rentrer dans des scénarios du type « Han !? que vont penser les élèves ? Il faut vite faire quelque chose sinon cela va s’empirer… ». Une prof a proposé qu’on passe sur Youtube. Seulement, nous étions tous localisés à des endroits différents en France et en Suisse. J’ai une chaine Youtube et je pouvais diffuser en direct. Un prof basé à Montreuil a aussitôt grimpé sur son scooter pour me rejoindre. Guidés par le reste de l’équipe via Whatsapp, nous avons pu maintenir le programme initialement prévu. Et nous avons tellement ri ! Les élèves autant que nous d’ailleurs. Certains ont même cru que cette déconnexion brutale avait été planifiée par nos soins pour leur offrir une leçon. Et quelle leçon nous avons reçue ! Il y avait tant d’enseignements universels regroupés dans ce dimanche après-midi : nous sommes constamment soutenus et guidés lorsque nous sommes alignés. Si nous faisons écho à notre joie intérieure alors notre créativité ne connait plus aucune limite. Il n’existe aucun blocage que nous ne puissions traverser avec grâce. L’entraide et la co-création sont les valeurs sur lesquelles nous pouvons toujours nous reposer. Le rire est notre meilleur allié contre la peur. Il est temps d’abandonner ce qui ne fonctionne plus afin d’accueillir le renouveau qui ne se manifeste jamais sous la forme que l’on attendait.

En finir avec le jugement permanent

Au début du confinement, on a jugé les urbains qui partaient se réfugier à la campagne. On leur a reproché par avance de répandre la maladie partout où ils allaient s’installer. Ce n’est pas ce qui s’est produit. J’ai vu sur les réseaux sociaux des gens pointer du doigt les parents qui osaient se promener avec leurs enfants dans les rues de Paris comme s’il s’agissait d’un manque de civisme. Quant à ceux qui ont ressenti le besoin de se mettre au footing pour ne pas péter les plombs, ils étaient aussitôt considérés comme des traitres de la nation. Partout en France, les commissariats ont été débordés par des appels d’anonymes qui dénonçaient leurs voisins parce qu’ils étaient restés une heure de trop dehors ou bien qu’ils n’avaient pas de motif valable pour s’éloigner de leur domicile. Désormais, on juge ceux qui font la queue devant un magasin, qui s’assoient sur le rebord d’un trottoir pour boire un café à emporter, ceux qui ne portent pas de masque ou qui ne le mettent pas de manière suffisamment efficace même lorsqu’ils marchent seuls et à distance dans la rue… Pire, on juge même ceux qui jugent ! Tout cela n’est pas nouveau. Sur les réseaux sociaux, il y a tous les jours des internautes qui jugent publiquement les comportements, les physiques, les tenues des uns et des autres… Et plus on juge, plus on partage sa sentence d’un « je dis ça, je dis rien », plus on crée de nouvelles réactions, attirant de nouveaux jugements. C’est sans fin. Où sont les valeurs d’amour sans condition, de sororité et d’entraide qui nous ont tant touchés pendant ce confinement ? Qui est la véritable cible de nos jugements si l’autre est un miroir de nous-mêmes ? Pour en finir avec le jugement permanent, il n’y a qu’une solution : observer que l’on est en train de juger et relâcher la corde sur laquelle on tire. Je m’aperçois que je juge. J’inspire. Je me pardonne. Et j’observe quelle partie de moi se reflète dans mon jugement. Je vous renvoie au chapitre sur ce sujet dans mon livre La Réconciliation : Catherine Guillot qui forme à l’enseignement du kundalini yoga et à la guérison énergétique l’explique très bien. En relâchant le jugement de l’autre, nous libérons le jugement de nous-mêmes. Nous revenons dans un espace d’acceptation et d’amour sans condition. En relâchant le jugement, nous nous unissons à nouveau avec les autres ainsi qu’avec nous-même. Cela ne signifie pas que l’on doit être forcément d’accord avec l’autre. Ni adopter des valeurs qui ne sont pas les nôtres. Juste éviter de perdre de l’énergie à juger alors que nous pourrions poser notre attention sur ce qui nous élève, le diffuser autour de nous et élever ainsi notre fréquence. La seule personne que l’on fragilise vraiment lorsqu’on juge les comportements des uns et des autres, c’est nous. Et il en va de même pour les comparaisons. Il n’y a pas meilleur frein à la créativité. Le jugement de soi, la comparaison avec les autres accélèrent la destruction de l’estime de soi.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Elle paraissait morte avant le confinement. J’ai changé la terre dans laquelle cette plante était enfouie et voilà qu’elle renait et fleurit…

Nous détenons les clés du changement

« Je veux bien agir, faire ma part de colibri mais j’ai peur que la majorité des terriens n’aient pas compris l’urgence et continuent à faire comme avant… » est un message que je reçois constamment en ce moment. Observez comme il vibre à la fois 1) la peur 2) le pré-jugement de l’autre comme potentiellement incapable de se mettre en chemin. J’ai un prof de kundalini yoga qui utilise souvent l’image du pavé dans la marre. Moi j’aime celle du tout petit caillou au milieu d’un lac. Visualisez un lac gigantesque et sans mouvement. Imaginez à présent un minuscule galet envoyé au centre du lac. Regardez à présent les ondulations créées par le projectile. Elles s’étirent et s’entendent jusqu’aux contours de l’étendue d’eau. Comment pouvons-nous encore croire que nous ne comptons pas ? Notre pouvoir est gigantesque ! A chaque fois que nous sommes authentiques, nous donnons envie à notre entourage de l’être à son tour. Peu importe le nombre de personnes impactées par notre vibration, les valeurs que nous embrassons, les choix que nous faisons. Notre influence sur notre environnement est colossale. Si nous reprenons conscience de ce pouvoir et que nous l’employons, alors nous finirons par contaminer ceux qui n’ont pas encore conscience des changements nécessaires à opérer. Et tout cela ne se fera pas forcément dans la contrainte ni la menace. J’attends avec impatience de lire Insoutenable Paradis de Grégory Pouy qui sortira en juin 2020 aux Editions Dunod. Le créateur du podcast Vlan ! a enquêté sur les changements de paradigme en cours et propose des « réponses apaisées et positives ». De quoi nous encourager encore!

N’attendons rien des autres. Concentrons-nous sur ce que nous pouvons faire à notre échelle. Vibrons les valeurs que nous souhaitons voir émerger. Retrouvons l’excitation originelle de notre enfant intérieur. Le nouveau monde est déjà là. A nous de lui tendre les bras. Et vous, qu’allez-vous choisir à présent?

PS: mes cours en ligne ont repris, pour vous inscrire, rendez-vous dans la rubrique Planning de mon blog (lisez du haut vers le bas). J’encadrerai une nouvelle méditation gratuite en live sur Instagram le dimanche 31 mai 2020 à 18h. Hâte de vous retrouver tous!