C’est quoi cette diète verte ?
photographie Lili Barbery-Coulon

C’est quoi cette diète verte ?

C’est quoi cette diète verte ?

Depuis quelques jours, vous avez peut-être remarqué sur mon compte Instagram ainsi que sur d’autres réseaux sociaux un escadron d’assiettes remplies de légumes verts estampillées du hashtag #dieteverte. Que cherchent ces internautes monomaniaques ? En quoi consiste cette cure de saison ? Réponses ci-dessous…

Photographie Lili Barbery-Coulon. Vaisselle ASTIER DE VILLATTE. Un petit déjeuner vert avec salade concombre melon vert et menthe fraiche, avocat et graines de courge, ainsi qu’un kiwi et tisane de thym

 

Si vous me suivez sur Instagram depuis plus d’un an, j’ai déjà parlé de la diète verte au printemps 2019. J’avais alors promis un article pour expliquer de quoi il s’agissait. Les mois ont filé et j’ai complètement oublié. La diète verte est une monodiète très connue dans la sphère du kundalini yoga. Elle consiste à ne manger que des aliments de couleur verte pendant trois à onze jours. Évidemment le financier au thé vert, la glace à la pistache et les pâtes de blé colorées à la spiruline ne font pas partie des ingrédients que l’on peut manger pendant la cure. Cette diète est pratiquée au printemps car c’est le moment où l’on a à sa disposition le plus de légumes verts, riches en chlorophylle, en antioxydants, en vitamines et en minéraux. Ce serait dommage d’entamer cette cure à l’automne en pleine saison des courges orangées, des clémentines, des pommes rouges et des châtaignes, vous auriez beaucoup moins de choix pour varier vos repas.

Photographie Lili Barbery-Coulon

On ne fait pas la diète verte pour perdre du poids

Je préfère alerter immédiatement les personnes qui se sont ruées sur cet article pensant trouver la solution miracle pour maigrir : la diète verte n’est pas faite pour perdre du poids ! Vous en perdrez peut-être pendant la diète (et encore cela dépend des quantités et de ce que vous choisissez de manger) mais vous retrouverez votre poids originel en reprenant votre alimentation habituelle. Aucun régime ne fait maigrir à long terme à moins d’adopter ses principes à vie. Bien au contraire, la plupart des restrictions alimentaires (surtout lorsqu’elles sont strictes) conduisent à reprendre le poids perdu dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent l’arrêt du contrôle, voire même à gagner quelques kilos supplémentaires chez les personnes qui souffrent de troubles du comportement alimentaire. La seule solution pour perdre du poids à long terme est de manger en conscience et de choisir pleinement ce que l’on met à l’intérieur de son corps, sans culpabilité ni jugement, mais « en conscience », c’est-à-dire en étant connecté à son ressenti et à ses sensations corporelles. C’est facile à écrire en une phrase mais en tant qu’ancienne addict des régimes, je sais combien il est difficile de renoncer à l’idée qu’il existerait une méthode miraculeuse pour se sentir bien dans sa peau et se réconcilier définitivement avec son assiette. En fait, ce miracle existe mais il ne se situe pas là où je l’attendais. Il ne ressemble ni à un fouet ni à règle métallique qui vient frapper le bout des doigts lorsqu’on ose mettre la main sur un carré de chocolat. Le miracle se tient au creux des messages émis par notre conscience supérieure au travers du corps. Lorsque je suis branchée sur ce canal, aucun aliment ne peut me faire du mal ni me faire grossir. Je me fie à mes cinq sens qui me renseignent déjà beaucoup, aux signaux de satiété ou de faim, de plaisir ou de dégoût, d’inconfort digestif ou de relaxation et je peux agir en conséquence, ralentir, m’arrêter ou continuer mon repas. Dès lors que je vibre avec l’énergie du manque ou de la peur, je me détache de cette conscience pure et l’alimentation devient un leurre pour camoufler les émotions désagréables en présence. Certaines personnes n’ont aucune question à se poser lorsqu’elles se nourrissent, elles sont attentives à leur corps depuis toujours et savent s’autoréguler. D’autres doivent réapprendre ce qu’on leur a mal appris comme s’il s’agissait de changer les programmes d’un ordinateur. Le problème n’est pas de télécharger les nouveaux mais d’accepter de se détacher des anciens un peu comme ces mises à jour qu’on laisse trainer de peur qu’elles effacent tous les documents auxquelles on tient. Rings a bell, anyone ? 🙂 Il est possible de perdre du poids à long terme. Mais ce n’est pas seulement ce que vous choisissez de manger qui vous fera mincir. J’ai pris tellement de kilos en me gavant d’haricots verts et de poisson vapeur qui non seulement ne me satisfaisaient pas mais qui ne respectaient pas mon seuil de satiété ni mes envies encore moins mes besoins corporels et qui finissaient par provoquer des fringales de sucre pour compenser le manque de plaisir à table… On se nourrit de la beauté de la table mise, des conversations partagées avec ceux que l’on aime, du plaisir que l’on a eu à cuisiner, de la discussion avec le maraicher qui nous reconnecte à la terre, des couleurs dans l’assiette : tout cela participe à nous rassasier et à nous connecter à notre conscience. En ce qui me concerne, je prends du poids lorsque je n’ai aucun plaisir à faire mes courses, quand je ne cuisine pas ou que je ne varie pas mon alimentation, quand je cherche à fuir l’inconfort de certaines émotions ou lorsque je ralentis ma pratique quotidienne du yoga et de la méditation. Tout cela n’a rien à voir avec des calories. Donc, comme le jeûne et la plupart des cures ponctuelles, la diète verte n’est pas faite pour perdre du poids. Elle a en revanche bien d’autres bénéfices.

J’ai cette photo dans mon téléphone depuis un an mais je ne me souviens plus l’avoir prise…

Jouer avec cinquante nuances de vert

La méthode est facile : ne manger que des aliments verts. Cuits à la vapeur, rôtis au four, crus, poêlés à l’huile d’olive, extraits sous forme de jus ou mixés au blender, les légumes verts de saison sont très faciles à intégrer dans les repas du midi et du soir. La contrainte génère beaucoup de créativité : elle nous oblige à (re)découvrir des plantes ou à les transformer afin de les rendre plus attractives. Un céleri rave coupé en morceaux et rôti au four avec des graines de fenouil et de l’huile d’olive par exemple. Des jeunes asperges poêlées avec des jeunes pousses d’épinards et du cerfeuil frais. Une salade de melon vert à la menthe. Du chou kale ou des fleurs de brocolis grillés à 200 degrés comme des chips croustillantes… On s’amuse avec les cornichons, les câpres, les algues, les pistaches, les graines de courge, les herbes fraiches, le wasabi, l’edamame et les graines germées. Les courgettes peuvent être farcies au four avec des purées de pois cassé et brocolis. Le céleri branche se révèle délicieux en jus associé à la pomme granny et au citron vert. L’important est de prendre soin d’associer différentes cuissons, différentes textures et surtout d’avoir dans son assiette des sources de sucres lents (lentilles vertes, petits pois, fèves fraiches, haricots secs, pois cassés, mung beans…) ainsi que des matières grasses (huile d’olive, oléagineux verts, avocat…). Pas de protéines d’origine animale pendant la diète mais vous trouverez des apports en protéines végétales à travers certaines légumineuses associées aux graines germées, à la spiruline ainsi qu’aux oléagineux (pistaches, graines de courge). De toutes façons, c’est juste pour quelques jours et la bonne nouvelle c’est que vous n’aurez jamais faim puisque c’est vous qui choisirez les quantités qui vont vous rassasier. La diète peut se révéler difficile si vous êtes un bec sucré car en dehors du kiwi, de la pomme granny, des conférences et du melon vert, il n’y a pas moult fruits verts à manger au printemps. Certaines cures vertes autorisent la pastèque, ce qui me parait vraiment étrange. Néanmoins, la chair des pommes granny n’est pas d’un vert très foncé non plus… Arrangez-vous avec la contrainte du vert comme vous l’entendez, il n’y a pas de police qui va venir sonner à votre porte et vous réclamer une attestation de sortie de territoire émeraude ! On peut aussi manger du raisin blanc mais je vous le déconseille à moins d’habiter dans une zone du monde où il est récolté actuellement. L’idée est quand même de privilégier ce qu’on trouve à proximité et de saison. Enfin, mieux vaut manger des ingrédients exclusivement bio ou issus de fermes qui respectent la terre (je rappelle que beaucoup n’ont pas de label mais vont bien au-delà du cahier des charges bio. Préférez toujours un légume français local non certifié à un légume bio qui a poussé sous serre en Espagne ou qui a voyagé de l’autre côté du monde dans un pays où les chartes sont souvent moins exigeantes que les nôtres, sans parler du bilan carbone…). Pourquoi ces précautions ? Pas seulement pour respecter la planète sur laquelle on vit mais aussi pour notre santé : la diète verte détoxifie en profondeur, mieux vaut ne pas faire le plein de pesticides au passage. Dernière reco: allez y mollo sur le sel. Essayez de le remplacer par de l’herbamare ou du gomasio de la mer (le sésame n’est pas vert mais le gomasio est plus sain que le sel). L’an passé j’ai utilisé un peu de tamari, cette année, j’ai fait sans. A vous de faire vos propres expériences pour réduire l’utilisation de sel.

Photographie Lili Barbery-Coulon: notre déjeuner samedi dernier entre deux grosses sessions de formation yoga, vaisselle JARS

Petit-déjeuner et inspirations variées

Comment se nourrir au petit-déjeuner ? Le premier jour, ce n’est pas compliqué, on coupe de l’avocat, du kiwi, une pomme et des graines de courge et l’on mange lentement (même si tous les naturos vous diront que c’est très mal de consommer des fruits au petit-déjeuner… encore une fois, à vous d’observer ce que votre corps tolère bien, ce que vous êtes capable de digérer et ce qui vous plait : les règles ne peuvent pas être les mêmes pour tous, vu que nous sommes différents). Mais dès le deuxième petit-déjeuner, veillez à varier les propositions pour éviter la lassitude. Essayez la soupe au réveil, je vous assure que ce n’est pas si bizarre de manger salé le matin. Si vous avez un extracteur de jus (je n’en ai pas moi-même et je veux bien vos recommandations pour en acheter un de qualité), vous pouvez vous préparer un jus en choisissant une des nombreuses recettes sur Internet. Si vous avez besoin d’inspirations pour des recettes toutes vertes, suivez le compte Instagram de Caroline Wietzel. En plus d’enseigner le kundalini yoga, cette ancienne journaliste auteure de nombreux livres de cuisine est une esthète qui cherche à conjuguer les bienfaits nutritionnels des aliments avec du plaisir gustatif et visuel. L’an dernier, lorsque nous suivions la diète verte avec Caroline, Jennifer Hart-Smith (la créatrice de Tookies), amusée par nos contraintes, avait réussi à fabriquer une tarte sans farine et exclusivement verte qui était spectaculaire de beauté. D’ailleurs, je vous recommande également de suivre cette pâtissière du nouveau monde. En plus d’avoir un talent incroyable et un grand respect pour la nature, elle rayonne d’intelligence et de douceur. Angèle Ferreux Maeght, la créatrice de la Guinguette d’Angèle est aussi une grande source d’inspiration pour moi. Diplômée en naturopathie, elle n’est pas du genre mono produits ou mono couleurs dans ses recettes qui sont aussi généreuses qu’elle est souriante mais elle vous nourrira d’astuces et d’infos précieuses concernant les ingrédients qu’elle emploie. A vous de créer un pimp my breakfast gorgé de chlorophylle !

Photographie Lili Barbery-Coulon. assiette noire CLAIRE DE LAVALLÉE, assiette blanche MARION GRAUX. choux de bruxelles et chou kale rôtis au four, gombo, lentilles et edamame

Euh, le vin blanc, c’est pas « un peu » vert ?

Plusieurs abonnées sur Instagram m’ont posé la question en riant. Je préfère répondre à tout le monde sur ce point : non, on ne peut pas boire de vin blanc pendant sa diète verte. Je signale d’ailleurs que ce n’est pas la couleur initiale du raisin qui impacte la nuance finale du vin, mais le temps de macération des peaux. Pas de vin blanc, pas d’alcool, pas de café, pas de thé noir et allez-y mollo sur le matcha et toutes les variétés de thé vert qui peuvent s’avérer encore plus stimulantes qu’un ristretto napolitain. Privilégiez l’eau et si possible pas glacée (la température idéale est de 40 à 50 degrés, une fois qu’on y est habitué, c’est très difficile de boire de l’eau froide), éventuellement des infusions de plantes fraiches mais attention à ne pas boire des litres de tisane de sauge : elle est riche en œstrogènes et peut donc impacter l’équilibre hormonal surtout si l’on a des dysfonctionnements de ce côté (consultez votre spécialiste pour avoir son avis si vous êtes concernées). J’ai plein de thym frais sur mon rebord de fenêtre et j’ai adoré en boire le weekend dernier pendant ma cure. Vous pouvez parfumer l’eau à température ambiante avec du basilic, un zeste de citron vert ou du romarin, c’est très agréable aussi.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Bol MARION GRAUX. Asperges sauvages poêlées avec des haricots secs (verts) et des pistaches

Digestion et migraine

On ne souffre pas de la faim pendant cette diète. En revanche, elle peut s’avérer difficile selon les émotions et les énergies retenues au moment où l’on commence la cure. Si vous vous avez abusé de tartines de pain maison au levain pendant les deux mois de confinement, que vous avez testé toutes les recettes de cookies du net et que vous enchainez avec la diète verte, vous risquez de déguster niveau inconfort pendant la diète. Essayez dans ce cas de faire une légère descente alimentaire avant de démarrer (retirez par exemple les sources de caféine – coca zéro compris – les produits d’origine animale, l’alcool, les produits contenant du sucre raffiné et soyez raisonnable avec les aliments à base de farine blanche). Je n’ai jamais eu de migraine à cause de cette diète ni à cause d’une autre mais je sais que certaines personnes dégustent parfois le deuxième jour. La diète va alcaliniser l’organisme et libérer les toxines qui vont circuler avant d’être relâchées. Pour accélérer leur élimination, il faut boire beaucoup d’eau. Contre les maux de tête, je vous conseille d’essayer un truc que j’ai appris pendant mes formations de kundalini yoga. J’étais perplexe avant de tenter mais cette recette est devenue un remède magique : lorsque je commence à avoir mal au crâne (chez moi c’est souvent le premier jour du cycle menstruel ou quand je n’ai pas assez bu d’eau), je bois un verre d’eau avec un jus de citron et un peu de sel marin. Le goût doit vous paraitre salé. C’est d’une efficacité redoutable. Je n’ai pas pris un seul médicament depuis des années, ni paracétamol ni ibuprofène ni aspirine. Je ne me sers que de cette boisson, d’huiles essentielles et de plantes pour tout le reste. Je l’ai partagée avec plein d’amis migraineux et ils ont halluciné sur le résultat (il faut boire dès les premiers symptômes et ne pas attendre que la douleur s’installe sinon ça ne marche pas bien). Quant à la digestion durant cette diète, elle varie beaucoup d’un organisme à l’autre. Vous mangez vert donc tout ce que vous éliminez prend la couleur du géant Shrek. Si vous n’avez pas suffisamment laissé tremper les légumineuses et que vous n’avez pas l’habitude d’en manger, vous risquez d’être ballonnés. Attention aussi avec les excès de crudités qui ne sont pas toujours simples à digérer. Caroline Wietzel qui fait très attention à ce qu’elle mange car elle souffre d’endométriose et a réussi à réduire considérablement ses crises grâce à son alimentation s’est aperçue que cette diète ne lui convient que lorsqu’elle ne multiplie pas trop les propositions dans l’assiette (le contraire de mes assiettes photographiées dans ce post) : comme on a peur de se lasser, on a tendance à remplir son assiette de plein d’aliments verts différents. Cette profusion d’ingrédients est difficile à digérer pour elle. Ce n’est pas mon cas mais je préfère vous alerter afin que vous simplifiez vos assiettes si cela vous arrivait. Au printemps 2019, j’ai suivi onze jours complets de diète verte (la première semaine sans problème puis de la lassitude voire de l’irritation les quatre derniers). Je n’ai pas eu de troubles digestifs mais quelques yogis parmi le groupe d’élèves qui suivaient la cure se sont arrêtés plus tôt car l’inconfort était trop grand. Écoutez votre corps : réintroduisez d’autres couleurs dans votre alimentation si vous en ressentez le besoin au bout de trois jours (du riz complet bio de Camargue ou d’Italie par exemple qui est extrêmement digeste et de grande qualité). Attention à l’overdose d’oléagineux et d’avocat pour compenser le manque de sucre et de pain : même s’ils contiennent du très bon gras, ils risquent de vous donner mal au ventre en trop grandes quantités (been there, done it!), voire vous donner la nausée. Cette année, je n’ai suivi la diète 100% verte que trois jours et cela m’a paru suffisant. Si vous prenez des médicaments, consultez d’abord votre médecin avant de vous lancer afin de savoir si la cure est compatible avec votre traitement.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Assiette vintage, épinards et olives vertes, sucrines, graines germées d’alfalfa, pois cassés et coriandre

Les bénéfices

En nous rendant inventifs, la diète verte nous réconcilie avec le vert et nous apprend à découvrir des aliments que nous n’avons pas forcément l’habitude de manger. Elle nous oblige à jouer avec les condiments, les herbes fraiches ou sèches, les textures et les goûts. Elle détoxifie le foie et nous recharge en minéraux. Certains sites la recommandent pendant 40 jours d’affilée, cela me parait très long, mais à chacun de décider et de choisir en conscience. On dit qu’elle a des effets miraculeux sur l’éclat du teint. C’est vrai mais c’est le deuxième effet Kiss Cool. En général, la diète me fait d’abord sortir des petits boutons qui étaient stockés en attente sous la peau (miam!). Cela ne dure pas mais ça me fait un front un peu « granuleux ». Une fois cette phase de transition passée, j’obtiens un teint hyper lumineux et ma peau est à nouveau lisse. Je précise que les boutons ne sont pas systématiques, j’ai plein de copines qui n’ont pas du tout expérimenté cela. En tous cas, c’est une super diète pour interroger notre rapport à l’alimentation, pour observer nos peurs, nos résistances et entrer dans un nouveau cycle. Elle nous met en lien avec le vert des arbres et le cru des feuilles qui s’élancent vers le ciel actuellement. Elle évoque aussi la couleur du chakra du coeur et l’énergie de l’harmonie sur terre. Ces connotations ne sont pas neutres. On la propose bien souvent en retraite de yoga au printemps car elle se marie très bien avec une pratique intensive. Vous pouvez la commencer dès ce soir avec la nouvelle lune, c’est encore plus facile le weekend lorsqu’on a le temps de cuisiner ! Et surtout, ne vous jugez pas. Écoutez votre corps et vos sensations, ne vous fixez pas d’autre objectif que celui de l’expérimentation. J’attends vos retours et vos recettes en commentaires!

Photographie Lili Barbery-Coulon, fèves, blettes, graines germées, graines de courge… et pommes granny, vaisselle astier de villatte