Tokyo-Kyoto #4: Daikanyama et le Musée Ghibli
29/05/2014




Photographies lili barbery-coulon. En haut, la joie des enfants au Musée Ghibli, au milieu, les chiens habillés de Daikanyama, en bas, les arbres du T-Site
Tiens tiens, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé du Japon… La bonne blague ! Quatrième journée du périple Tokyo-Kyoto (vous pouvez retrouvez l’épisode n°1 ici, le n°2 là et le n°3 juste par ici). Enfilez vos baskets : le programme est bien chargé. On a d’abord passé la matinée dans le quartier de Daikanyama. Difficile de rassembler plus de hipsters, chaque pavé de maisons est truffé de petits concepts stores et de boutiques de mode pointue. L’épicentre se trouve au niveau de T-Site, un énorme complexe qui rassemble plusieurs librairies spécialisées. Un immense étage avec de sublimes éditions pour enfants, des illustrations anciennes, des étagères remplies de mangas pour les tous petits, des histoires traditionnelles parfois même en version bilingue. Il y a évidemment un énorme rayonnage de livres d’art, un café, un bar dont la structure est faite de piles de livres bien alignés. On regarde les ouvrages autant que la clientèle japonaise, souvent accompagnée d’un petit chien vêtu d’une chemise sur mesure. Je ne plaisante pas : à quelques mètres de la librairie, vous trouverez un salon de coiffure pour chiens, Green Dog, aussi chic que le Studio Marisol avec des biscuits canins aussi alléchants que les cookies de Bogato. Les chiens sortent toujours habillés et on reconnaît aisément leur maitre puisqu’ils portent le même imprimé. Au milieu de ce complexe, il y a le restaurant Ivy Place qui propose une cuisine occidentale raffinée, mais aussi un loueur de vélos, une boutique de jouets en bois, un magasin Leica ainsi qu’un temple du cactus et de la jardinerie chic, baptisé Garden Gallery. Perdez-vous dans les rues tout autour, vous découvrirez plein de jeunes créateurs japonais, des petits cafés où l’on peut déjeuner sainement et pas cher, le concept store Bonjour Records où l’on achète des magazines et des disques rares en sirotant un café délicieux, et des restaurants typiquement japonais évidemment. J’ai déniché une très jolie boutique pour enfants, Kodomo Beams qui en plus de proposer une sélection de marques françaises (Bonton, les assiettes en carton de My Little Day…) dispose d’une ligne de vêtements éponyme, simple, avec plein de détails intelligents. Dans ce quartier, vous trouverez aussi la boutique de prêt à porter Standard et l’irréprochable magasin Okura, une gamme de vêtements déclinant tous les bleus japonais. Du denim à la maille, tout est passé à l’indigo, c’est juste sublime.



Photographies lili barbery-coulon (à l’Iphone, j’avais oublié à Paris le chargeur de la batterie de mon Reflex…) en haut: Kodomo Beams, à gauche le bar de Tsutaya Books (T-Site) pour en faire une table, en bas à gauche Bonjour Records, à droite, Okura



Photographies lili barbery-coulon (désolée pour la qualité, ce ne sont que des photos volées avec mon Iphone… Pardon, messieurs des studios Ghibli pour cet emprunt, j’espère que mon post donnera envie à plein de lecteurs d’aller jusqu’à vous…)




Photographies lili barbery-coulon. Ci dessus, le menu du restaurant à l’effigie de Porco Rosso. En bas: les robinets des lavabos en plein air au Musée Ghibli




Photographies lili barbery-coulon. En haut: l’un des rayons de Tokyu Hands (celui ci dédié aux ustensiles pour personnaliser les bento box des enfants à l’heure du déjeuner). En bas: le rayon alimentation de Muji


Photographie lili barbery-coulon. Le restaurant Gonpachi, juste avant la fermeture…