Les oeuvres de Bastien Coulon
Illustrations Bastien Coulon

Les oeuvres de Bastien Coulon

Les oeuvres de Bastien Coulon

Cela fait plus de seize ans que je partage la vie de Bastien Coulon. Avertissement : cet article est intensément subjectif. Aucun des propos mentionnés ci-dessous ne reposent sur une étude scientifique ou sociologique 😉 Si vous cherchez de la distance, ce n’est pas aujourd’hui que vous allez la trouver. J’ai toujours vu Bastien dessiner. Il est tout l’inverse de moi : silencieux, discret, patient et ordonné. Il n’a jamais perdu de temps à se demander s’il savait peindre pour s’y mettre. Pour lui, c’est un besoin. Une urgence. Un mode d’expression. Il dessine inlassablement. C’est sa méditation quotidienne et il y consacre plusieurs heures par jour, même lorsqu’il a beaucoup de travail. Malgré son élan naturel pour le dessin et la peinture, j’ai longtemps eu l’interdiction absolue de montrer son travail. Pas seulement sur les réseaux sociaux. Même nos amis les plus proches n’avaient pas accès à ses œuvres. Un soir, mon amie Marine de Bouchony est venue dîner chez nous. Elle a découvert l’un des grands tableaux que Bastien venait de terminer sur un carton recyclé. Elle n’en revenait pas. Elle savait qu’il était doué pour le dessin puisqu’ils ont fait leurs études ensemble à Penninghen. Cependant, elle ne se doutait pas qu’il nourrissait des projets aussi personnels parallèlement à son métier de graphiste (je précise que mon mari a signé la charte graphique de ce site ainsi que celle de mon précédent blog feu Ma Récréation, qu’il est le directeur artistique du magazine I Heart depuis son lancement en 2010 et qu’il crée de l’identité visuelle pour un paquet de marques et de créateurs depuis la fin de ses études). Cette découverte a d’ailleurs donné l’idée à Marine de créer une galerie itinérante et éphémère avec son amie Pauline Lévêque, une aventure qui a pris fin depuis, mais qui a permis à Bastien d’exposer quelques œuvres et aussi d’en vendre. Il faut du temps pour apprendre à montrer son travail lorsqu’on est artiste, surtout quand on est issu, comme lui, d’une famille de peintres et de sculpteurs talentueux.

Peinture sur carton, Bastien Coulon

Ces dernières années, je n’ai pas cessé de pousser Bastien à partager son travail. J’ai commencé par réclamer qu’on accroche certains tableaux chez nous (c’était pas gagné !) et progressivement ils sont passés de la sphère la plus intime (notre chambre) au salon. Petit à petit, il a accepté d’en montrer un peu plus. Les toiles qui étaient toutes planquées sont sorties de leur cachette. Et une question récurrente est apparue : « Wahou, c’est génial, j’adore, je peux t’en acheter, tu les vends ? ». Un « non » ferme et implacable a cédé la place à un « peut-être on verra ». En 2017, une conversation avec l’illustratrice Iris de Moüy a ouvert de nouvelles portes. Alors que nous dinions chez une amie commune (merci Lucille), Iris nous a expliqué combien l’ouverture d’un eshop sur son site la rendait heureuse. Sans intermédiaire – agent, galeriste… – elle pouvait désormais partager son travail via Instagram avec sa communauté et vendre chaque mois un certain nombre d’œuvres en direct. Cette discussion faisait écho à une interview du photographe anglais Nick Knight que j’ai faite pour M le Monde il y a quelques années. Il m’avait alors raconté que la plus belle révolution derrière Instagram et les réseaux sociaux résidait dans la possibilité qu’ils donnaient aux artistes de se passer d’intermédiaires. Il s’est d’ailleurs mis à vendre des photographies de sa collection de roses, prises avec son Iphone et publiées sur Instagram. Quel manifeste de liberté !

Illustration Bastien Coulon

Ces graines semées ont fini par germer et Bastien a accepté l’idée que peut-être, éventuellement, sur un malentendu, il pourrait se mettre à vendre quelques œuvres. Les toiles, les peintures sur carton comme les dessins à l’encre originaux lui prennent des heures, des jours voire des mois. Certains formats sont gigantesques. Du coup, vendre les originaux semblait incompatible avec une grille de tarifs raisonnables. Bastien a ainsi décidé de vendre certaines reproductions en format 30 x 45 cm (un standard qu’on peut facilement encadrer sous verre) sur un papier magnifique qu’il fait venir d’Allemagne, imprimées avec un soin méticuleux (le mec est maniaque) et évidemment limitées à un nombre de dix exemplaires pour chaque œuvre. Chaque œuvre est numérotée et signée. Les prix varient de 115.50€ à 148.50€ (TTC et livraison comprise en France via colissimo suivi). Je suis très heureuse de pouvoir enfin parler de son travail. Il y a tellement d’internautes qui me demandent où acheter ses œuvres depuis plusieurs années ! Vous voyez, il n’y a pas que moi qui fait le grand saut avec l’enseignement du kundalini yoga… reste à voir quel genre de triple salto-avant notre fille nous réserve dans les mois qui viennent :-))) Pour aller voir les oeuvres de Bastien en vente, c’est par ici.

Illustration Bastien Coulon

Je précise que je n’ai pas été payée pour écrire cet article 😉 mais j’espère bien obtenir quelques compensations, ha ha ha !