La coach Zeva Bellel
Image issue du site de Zeva Bellel

La coach Zeva Bellel

La coach Zeva Bellel

Chaque semaine, je reçois des messages sur Instagram ou via l’adresse email de contact du blog venant de femmes qui ne savent pas comment sortir de la situation professionnelle dans laquelle elles se sentent en captivité. Je me suis beaucoup exprimée sur l’aliénation du corps et la voie de la réconciliation entre l’esprit et le corps physique. Ce chemin nous met bien évidemment face à nos blocages. Et l’un des premiers verrous est l’activité professionnelle. Tout est imbriqué bien sûr. Il n’y a pas le corps d’un côté, les relations amoureuses de l’autre et le travail ailleurs. Quand on commence à réparer une partie de nous, le cercle vertueux se met en marche et l’on progresse dans tous les domaines. C’est comme le fil de la pelote dont je parlais dans l’article sur l’éveil de ma conscience écologique. Une fois qu’on le déroule, on ne peut plus s’arrêter. Mais comment trouver la pelote et le courage de tirer sur le fil ? Pas simple. Heureusement il y a des gens qui peuvent nous y aider. La coach Zeva Bellel en fait partie.

Quand on n’en peut plus…

Si vous n’aimez plus votre travail ou que vous êtes malheureu.se.x en allant bosser chaque matin, que vous commencez vos semaines en comptant les jours qui vous séparent du vendredi soir, que vous rêvez d’envoyer bouler votre boss et que vous passez vos pauses café à vous plaindre avec vos collègues, j’ai une nouvelle pour vous : vous n’allez pas tenir longtemps à ce rythme ! Bon, évidemment, on a autour de nous des exemples qui ont supporté toute leur existence un métier qui ne les épanouissait pas et qui nous ont même transmis l’idée que : « C’est comme ça, on ne peut rien y faire, la vie est dure et on n’a pas toujours le choix ». Changer de carrière et tout plaquer quand on est divorcé et parent de trois jeunes enfants ce n’est pas aussi facile que de refuser un stage de césure pour aller faire le tour du monde à 22 ans. Pourtant, vous devez aussi connaître des personnes dans votre entourage qui après un burn-out, une dépression ou un cancer ont tout changé dans leur vie, malgré une situation familiale compliquée et de nombreuses responsabilités. On peut choisir de se dire que « c’est comme ça ». Ou se laisser inspirer par celles et ceux qui ont transformé leur existence en dépit des obstacles apparents. De toutes façons, comme dans toute situation d’urgence, il arrive un moment où ce n’est plus une question de choix mais de survie. Quand on n’en peut plus, même si on ne veut pas se l’avouer, le corps physique trouve toujours un moyen de nous le rappeler de façon limpide. Contrairement au mental, il ne ment jamais.

« De quoi ai-je envie ? »

Une fois le constat du « j’en peux plus » établi, arrive une autre question angoissante : de quoi ai-je envie ? Et là, c’est la panique totale. Je me souviens de ces phases de crise quand je travaillais à Vogue, bien avant la création de ce blog. Mon mari aussi d’ailleurs, le pauvre. De manière chronique, je traversais des périodes sans sommeil, des moments de vide intersidéral où je me sentais inutile et aussi creuse que la sensation abyssale dans mon ventre. Je me demandais alors pourquoi j’étais si malheureuse de faire un job que tout le monde rêvait de faire. Et surtout, je n’avais aucune idée de ce dont j’avais vraiment envie. J’aimais chanter, jouer la comédie, écrire, sentir, voyager, bricoler, cuisiner, dessiner. Mais j’étais convaincue que je n’excellais dans aucun de ces domaines et que je ne pouvais donc pas faire de ces centres d’intérêt une activité professionnelle. J’aurais bien aimé rencontrer une fille comme Zeva à cette époque-là. Ce qui est amusant c’est que je la connaissais déjà. Mais elle n’était pas encore coach, elle était journaliste et nous étions alors différentes de celles que nous sommes devenues aujourd’hui.

Zeva, l’étincelle new-yorkaise

J’ai connu Zeva quand j’étais attachée de presse pour la boutique Colette il y a très longtemps. Fraîchement débarquée des États-Unis, cette new-yorkaise installée à Paris écrivait pour des magazines de mode archi pointus (Monocle, New York Times T Magazine, Dutch…). Flaireuse de tendances – elle a collaboré avec Lidewij Edelkoort, elle a toujours eu un temps d’avance. D’autant que sa qualité d’expatriée lui offre une distance supplémentaire pour observer les Français, leurs défauts comme leurs qualités. Dès 2009, elle a l’intuition que le digital va révolutionner la vie des médias et décide de lancer Paris By Appointment Only, un blog qui répertorie des ateliers d’artisans et des lieux atypiques qu’on ne peut visiter que sur rendez-vous. Très vite, elle se fait repérer par le site américain Yelp qui lui propose de lancer les versions françaises et belges de ce réseau participatif. Elle monte une équipe de 25 employés et crée une véritable communauté en initiant des rendez-vous un peu partout en France. C’est elle qui me convainc en 2015 de lancer un événement avec Yelp et Aesop afin de rencontrer mes lect.eur.rice.s. Jusque-là, je n’avais même pas envisagé que cela pouvait vous intéresser. Et puis, du jour au lendemain, Yelp a décidé de fermer son bureau à Paris. Riche de son expérience et consciente de ses aptitudes de manager, elle décide de profiter de cette pause forcée pour se reconvertir et se former au coaching. Une évidence pour celle qui mettait un point d’honneur à déployer le potentiel de son équipe de « Yelpeuses ». Je connais plusieurs de ses anciennes employées : elles gardent toutes un souvenir magique de leur collaboration avec Zeva. Cette fille est incroyable. Elle a la joie contagieuse, l’optimisme singulier des américaines tout en gardant une posture d’observatrice acquise au fil de ses années à scruter les tendances. Elle a donc décidé de reprendre ses études et a suivi le programme de Coaching Ways, une école fondée il y a vingt ans en Belgique. C’est une formation certifiée à l’international qui repose beaucoup plus sur la pratique que sur la théorie. Elle a donc testé tous les exercices qu’elle propose ce qui la rend extrêmement empathique. Je manque de temps pour la voir aussi souvent que je le souhaiterais mais c’est le genre de personne qui arrive à vous clarifier les idées en moins d’une heure. La dernière fois qu’on a déjeuné ensemble, elle m’a conduit à nommer un énorme chantier sur lequel je devais bosser et surtout, elle ne m’a pas laissé repartir en vrac. Elle m’a au contraire proposé plein de clés concrètes pour m’aider à trouver les solutions par moi-même. Et ça a marché du tonnerre.

Du coaching pour changer de vie

L’hiver dernier, j’étais en voyage avec une de mes amies qui se plaignait de souffrir depuis plusieurs années dans son travail. Des humiliations permanentes de sa hiérarchie lui avaient totalement fait perdre confiance en elle et en ses capacités. C’est pourtant une fille généreuse, douce, très pédagogue, adorée par une ribambelle de copines. Les personnes qu’elle a managées l’apprécient infiniment. C’est au-dessus d’elle que ça ne se passait pas bien dans un secteur particulièrement touché par la crise. Elle cultive de nombreuses passions en dehors du boulot, fait beaucoup de sport dont du yoga, mange sainement, et nourrit une relation géniale avec ses deux enfants. Elle avait envie de reprendre des études mais n’était pas certaine de la voie à emprunter ni du domaine à investir. Et puis, elle avait la peur au ventre : celle d’échouer et de mettre ses enfants en danger financièrement. Je lui ai recommandé d’aller consulter Zeva qui venait d’ouvrir son cabinet. Elles ont commencé à travailler ensemble. Et cet été, quelques mois plus tard, mon amie m’a annoncé qu’elle avait été nommée au poste de ses rêves dans une société qui l’a toujours fait fantasmer. J’étais si heureuse pour elle ! Et elle a ajouté : « Et tout ça, c’est grâce au travail entrepris avec Zeva Bellel ! ».

Comment se déroule un programme de coaching ?

Zeva Bellel propose du coaching individuel avec un package qui se décline en huit séances. Ce programme ne s’adresse pas uniquement à celles qui souhaitent changer de vie professionnelle. Il s’adapte à toutes les situations : un licenciement, un projet qu’on n’arrive pas à commencer (ni à finir), un déménagement à l’étranger, un retour de congé maternité… La première étape se passe par téléphone : Zeva fait un point gratuit de 20 minutes avec ses clients pour cibler leurs besoins. « Cela me permet de voir si je vais pouvoir aider les personnes qui me contactent, dit-elle. Certaines pensent que le coaching est la bonne solution alors qu’un travail thérapeutique pour soigner leurs traumatismes serait plus adapté. Et puis, ce premier échange nous permet de sentir si nous sommes en adéquation ou pas ». Puis, elle reçoit dans le 9e ou dans le 2e arrondissement à Paris. Mais elle peut également organiser des rendez-vous via Skype si vous vivez en province. Ce premier rendez-vous dure 90 minutes et coûte 100 euros. On peut s’arrêter là mais si on est convaincu par la méthode de Zeva, le reste du coaching individuel va se décliner sur huit séances espacées dans le temps. « Chacun a son propre rythme et il faut savoir le respecter. L’espace entre les séances est capital car il permet d’incuber tous les changements. Souvent, les clients arrivent avec l’impression d’être en bas de l’Himalaya et de ne pas savoir comment ils vont réussir à grimper au sommet. Mon travail est de sectionner cette montagne en objectifs atteignables et raisonnables. On ne peut pas créer sa propre révolution en une journée. Il faut laisser décanter et murir le changement. » explique Zeva. C’est exactement la sensation que j’ai depuis que j’ai commencé ma formation de teacher training en kundalini yoga. J’ai toujours été habituée à être dans l’action permanente. Et depuis avril, je ne peux pas faire autrement que d’accepter de décanter. Quelque chose est en train de mijoter en moi. Comme si tout mon ADN était mutation. Et je n’ai aucune idée du résultat final. Mais je sais que le changement continue en dehors des semaines de formation à l’école. « Le travail d’un coach n’est pas d’imposer un point de vue ou d’apporter des solutions miraculeuses, ajoute Zeva. Je n’ai pas le contrôle du changement qui s’opère sous mes yeux. Il appartient intégralement à mes clients. Mon job est d’aider mes clients à se connecter à leur intuition profonde afin qu’ils prennent les décisions qui sont justes pour eux. Je mets en lumière ce qui a toujours été là, en eux, afin qu’ils créent la réalité dont ils rêvent. » Zeva et moi partageons décidément le même vocabulaire : on croirait entendre un prof de kundalini yoga. Déconnecter le mental pour se brancher à un niveau supérieur de conscience. Se laisser guider par son intuition. Créer sa propre réalité. C’est exactement ce que je vise dans ma pratique. Zeva Bellel organise également des sessions de travail en groupe. Ces formats « atelier » réunissent huit participants. Chacun vient avec deux ou trois magazines qu’ils vont découper et coller. On crée des mood boards avec nos aspirations pour le futur. « J’utilise plusieurs outils du coaching comme la visualisation pendant ces séances qui durent trois heures. C’est une bonne manière d’être introduit au coaching sans s’engager sur un programme individuel » dit Zeva. Je vous tiendrai au courant du prochain atelier lorsque la date sera confirmée, c’est promis. Vous pouvez d’ailleurs aller consulter le site de Zeva qui vous donnera plus d’informations. Pour l’instant le site est en anglais mais Zeva parle parfaitement le français (elle vit à Paris depuis vingt ans). Je lui ai aussi demandé pourquoi elle avait décidé de ne s’adresser qu’aux femmes : « Il me semble qu’il est temps aujourd’hui pour les femmes de trouver l’espace qui va leur permettre d’explorer ce qu’elles veulent vraiment, pour voir ce qu’elles veulent faire de leur réalité, et décider comment elles vont contribuer positivement au monde qui les entoure. Il est temps. Ce n’est pas que je pense que les hommes ne méritent pas de se poser ces questions. Mais je m’identifie plus aux besoins des femmes que je vois autour de moi. » Sa réponse m’a collé la chair de poule. Oui, il est temps. Il est temps de choisir et de se rapprocher de ce que l’on est vraiment et de ce que l’on n’a pas encore réussi à exprimer. Let’s go !

Vous pouvez joindre Zeva Bellel et booker une conversation téléphonique avec elle en prenant rendez-vous sur son site.