Tokyo-Kyoto #8: Nijo Castle, Hotel Claska et Nakameguro
7/07/2014
Une fois installés, nous sommes partis au bord de la rivière Meguro, dans le quartier de Nakameguro, l’équivalent du Canal Saint Martin à Paris. Difficile de trouver une boutique moche dans le périmètre. Si vous y allez début avril, vous aurez la chance de voir tous les cerisiers au bord de l’eau entièrement fleuris. Nous n’avons vu que les derniers pruniers qui perdaient leurs pétales roses dans l’eau, c’était déjà très beau. N’hésitez pas à sillonner les petites rues de chaque côté des quais. Vous y trouverez des petits concept-stores ravissants, comme Best Packing Store, entièrement dédié à l’art du voyage, Vendor consacré à la mode masculine, ou encore Red Clover où l’on achète des cactus, des mailles über chics et de la déco. Observez bien les noms « franponais » des magasins à l’instar de la boutique « Cul de Paris » qui a beaucoup fait rire ma fille. Osez visiter les arrières cours des commerces, vous y découvrirez des jardins urbains cachés entre briques et palissades en bois.
Pour diner dans ce quartier, les options de manquent pas. Vous pouvez aller chez Kan, un restaurant qui donne sur la rivière. Si vous ne savez pas comment choisir (la carte est calligraphiée en kanjis par le chef, himself), prononcez le mot magique « Omakase » (qui se dit omakassé). Le chef se chargera de vous faire goûter à tout ou bien à ce qui lui semble bon pour vous. J’ai un souvenir de bulot incroyable en entrée, de tofu fris et de poisson grillé complètement fou. Il me semble que ça nous a coûté avec une carafe de sake et un dessert 5000 yens par personne, soit 36 euros, bref que dalle pour un pareil festin (attention, on n’y va pas en famille mais en amoureux). Nettement moins cher et très distrayant avec des enfants, le restaurant Tonki ne sert que des tonkatsu, c’est à dire du porc pané servi avec du riz et des crudités. Il faut demander à être installé au rez-de-chaussée devant la cuisine ouverte. Mais j’ai oublié de le préciser en arrivant, du coup, on nous a proposé un salon fermé où l’on mange sur ses genoux. Moins drôle pour les jambes mais hilarant pour ma fille et ses copines qui ont eu l’impression que le restaurant leur appartenait. La cuisine n’a rien à voir avec Maisen à Omotesando, dont je vous avais parlé dans l’épisode #2. C’est bien meilleur et moins gras. Et si vraiment vous en avez marre de manger japonais, on m’a dit que la pizzeria Da Isa de Nakameguro propose des pizzas qui rivalisent avec celles made in Napoli.
Prochain épisode dans le quartier de Ueno, ce sera le dernier post de ce long voyage…