Road-trip dans le Péloponnèse: demandez le programme
12/06/2017
Roulement de tambours ! Je vous l’avais promis depuis Pâques : voici enfin le premier article d’un grand chelem dédié au Péloponnèse ! Pardonnez la lenteur de ma réactivité mais je voulais absolument vous livrer un certain nombre d’articles avant de démarrer ce cycle sur la Grèce. Juste après mon retour en avril, j’ai reçu tellement de messages de lectrices que j’ai été obligée d’envoyer par email et en avant-première une partie de mon programme à celles qui avaient déjà besoin de programmer leurs vacances. Voici, en guide de mise en bouche, le menu des festivités qui vous attendent au cours du mois de juin.
Fatigués par la course aux cadeaux et par toutes ces choses inutiles qu’on s’échange à Noël, cela fait plusieurs années que nous investissons, mon mari et moi, dans des voyages. Parfois, on décide ensemble d’une destination. Il arrive aussi qu’on ait envie de se surprendre. Ces voyages qu’on partage avec notre fille sont devenus des rendez-vous annuels qu’on prépare et savoure intensément. Il y en a quelques-uns sur le site : le Japon, la Californie, le Texas, la côte amalfitaine ou encore le Sri Lanka… L’intérêt de prendre des billets à Noël pour les vacances de Pâques ou d’été est aussi financier : les tarifs sont beaucoup moins chers lorsqu’on s’organise à l’avance. Cette année, j’ai décidé d’acheter trois allers-retours pour Athènes, avec l’espoir de faire découvrir à mon mari et à notre fille les îles les moins connues des Cyclades. Lorsque j’ai commencé en février à faire des recherches sur les hôtels et les lieux les plus surprenants de la région, mon réseau habituel de globetrotteurs m’a répondu en chœur : « Les Cyclades, c’est merveilleux, mais début avril, je ne crois pas que les hôtels soient déjà ouverts ». En effet, la « saison » commence fin avril. On peut évidemment trouver des chambres chez l’habitant ou aller dans les îles plus connues (Santorin, Mykonos…) mais la plupart des restaurants et des lieux que je rêvais de visiter étaient fermés. En prime, à Santorin, aucun des hôtels dans lesquels je voulais séjourner n’accepte les enfants (les piscines à débordement et les terrasses n’étant pas aux normes de sécurité en vigueur en Europe). J’étais dégoûtée. J’adore Athènes mais je n’avais pas du tout envie de passer deux semaines en ville. J’ai alors demandé à Evangelia Koutsovoulou, co-fondatrice de la marque d’herbes grecques Daphnis and Chloé, de me faire des suggestions. Elle m’a alors répondue : « Mais quelle chance ! C’est l’occasion rêvée de faire un road-trip dans ma région préférée : le Péloponnèse ». J’avais une image du Péloponnèse assez éloignée de la réalité : j’imaginais une terre aride, des montagnes pelées, zéro végétation, une chaleur à crever et des théâtres antiques… Je voyais d’ici les conférenciers et les professeurs universitaires que nous allions rencontrer en bobs en toile, pantalons Quechua et chaussures de marche sur notre route. Non pas que je les méprise, bien au contraire, ils ont tendance à me complexer – mon père était professeur à l’Université – néanmoins je mentirais si je vous disais que je cultive une passion pour la mythologie depuis mes cours de Grec ancien au collège : la vérité est qu’il me reste assez peu de souvenirs de l’Iliade et L’Odyssée et que je perds tous les camemberts du Trivial Pursuit lorsqu’on me demande le rôle de chaque déesse. Et puis, je me disais que ça allait probablement être le voyage le plus pénible pour ma fille qui a beaucoup de mal à apprécier nos virées dans les musées et vendrait sa mère et toute sa famille de Sylvanians pour un plongeon dans une piscine en plein soleil. Pourtant, le voyage que nous avons fait pendant ces deux semaines à Pâques est probablement l’un des plus beaux que j’ai fait dans ma vie. Cette terre m’a éblouie quotidiennement. Probablement parce que mes attentes n’étaient pas démesurées. Peut-être aussi parce que j’y suis allée au printemps, à la saison des fleurs à perte de vue et des températures idéales (ni trop chaudes, ni trop froides). Peut-être parce que nous étions quasiment tout le temps seuls sur la route (on me dit cependant qu’en dehors des trois premières semaines d’août, cette région est toujours déserte). Certainement parce que la Grèce ne se contente pas d’être belle. Elle nous relie à notre sève culturelle, à l’histoire de l’homme, aux origines de notre langue et de nos croyances. Un lieu fondateur qui nous imprègne à long terme.
Dans les jours qui viennent, je vais détailler ce programme et au fil des publications, je remplacerai les liens ci-dessous par des hyperliens vers mes articles. Il y aura cependant quelques pauses, car j’ai d’autres cartouches sous le coude que j’aimerais publier rapidement… Patience !
Etape #1 : Athènes et le Coco Mat Hotel
Etape #2 : Quelques adresses incontournables à Athènes
Etape #3 : Nauplie et l’hôtel Perivoli (avec une visite recommandée à Epidaure)
Etape #4 : L’ hôtel Kinsterna à Monemvassia
Etape #5 : Une visite à Monemvassia
Etape #6 : Gerolimenas et l’hôtel Kyrimai
Etape #7 : autour de Gerolimenas, Vathia, Tainaron…
Etape #8 : Areopoli et l’hôtel Antares
Etape #9 : autour d’Areopoli, grottes de Diros, Limeni…
Etape #10 : Les villas Liodentra à Kardamyli
Etape #11 : Quelques adresses à Kardamyli (la maison de Patrick Leigh Fermor, l’hôtel Elies, Lola Frozen Yogurt et Kitries chez Mimis…)
Etape #12 : la Villa Salvia à Kardamyli (avec les bonnes adresses d’Aristea, propriétaire de la villa salvia)
Etape #13 : Retour à Athènes au Fresh Hotel
Youhou, j’ai déjà envie de danser le sirtaki en relisant mon programme ! On va s’en mettre plein les yeux. Yassouuuuuu <3