Naples, sa côte et ses îles
illustration bastien coulon

Naples, sa côte et ses îles

Naples, sa côte et ses îles

Ce voyage, j’en rêvais depuis des années. Pompéi. Positano. Procida. Ravello. Capri. Amalfi. Naples… La simple prononciation de ces syllabes me faisait l’effet d’une carte de pâtisseries dans un salon de thé. Si vous m’avez suivie sur Instagram ces quinze derniers jours, vous savez que mon séjour en Italie a été au delà de mes espérances. Je me suis remplie de senteurs de glycine, de fleur d’oranger, de cédrat, d’huile d’olive et de pins parasols. J’ai mis du bleu dans ma rétine pour les six prochains mois. Et des pastels délavés par l’écume des vagues et le soleil au zénith.

Photographie lili barbery-coulon,
la petite île de Procida

Un voyage idyllique dont je vais vous livrer chaque étape dans les jours prochains. A vous ensuite de composer l’itinéraire de vos rêves, en zappant certains lieux ou bien en allongeant le périple ici ou là. Rayon hôtellerie, on a mélangé des lieux abordables avec des nuits dans des cinq étoiles ahurissants. Nous n’avons pas dormi dans tous les palaces que nous avons visités. Parfois, on y a juste déjeuné ou pris un verre. Et j’essaierai de vous proposer, à chaque étape, des alternatives moins chères. Ce voyage, on peut le faire en sac à dos et chez l’habitant. Je me sens trop vieille pour ça et sans doute trop snob je l’avoue (encore un signe d’âge avancé j’imagine). J’ai donc préféré économiser sur le vol en réservant un Paris-Naples via Easy Jet plusieurs mois à l’avance (à partir de 72 euros l’aller retour). Ca nous a permis de faire griller la carte bleue pour quelques nuits dans des hôtels de dingue.

Photographie lili barbery-coulon, la côte amalfitaine

Mais si ce road trip a été aussi parfait, c’est surtout grâce à Emmanuelle Thebaud et Marion Massard de l’agence Mon Plus Beau Voyage. Ces deux jeunes trentenaires pétillantes et ultra réactives ont lancé leur boîte en septembre 2014. Expertes dans le tourisme haut de gamme, elles ont décidé d’allier leurs talents pour mettre au point un nouveau service sur mesure. Que vous sachiez ou non où vous souhaitez aller, que vous ayez envie de surprises, d’excursions ou au contraire d’une pause zen, elles s’occupent de tout. Vous me direz: pourquoi faire appel à une agence de voyage aujourd’hui ? On peut réserver ses hôtels et son billet d’avion sur internet. On trouve facilement des taxis partout et des idées atypiques sur les blogs. Il y a cependant une chose qui ne s’achète pas en ligne (on dirait une pub pour Mastercard) c’est la tranquillité d’esprit. La fluidité entre chaque étape. Le sentiment que quelqu’un s’est occupé de tout pour vous.

Photographie Bastien Coulon,
en haut de la terrasse de l’hôtel Sirenuse à Positano

J’ai expliqué à Emmanuelle où je voulais aller. Mais je n’avais pas une idée précise de l’itinéraire à suivre, ni de tous les hôtels. En dehors de Capri, je ne connaissais pas du tout ce coin de l’Italie du sud. Elle a tracé un parcours en respectant mes envies et a organisé tous les transferts entre l’aéroport, les hôtels, la location de voiture… C’est magique de se sentir attendu quand on descend d’un bateau, de ne pas avoir à négocier son taxi, de ne pas faire la queue pour acheter les billets d’une traversée, de rendre sa voiture de location juste avant de monter dans un ferry. Une mécanique si bien huilée qu’elle a changé l’allure de nos vacances. Pas une engueulade au sujet de la route à prendre. Pas de discussion sur les horaires à respecter. Zéro stress. Quel luxe !

Photographie lili barbery-coulon,
les jardins à la verticale de Sorrento

Pour vous donner une idée des détails que l’agence Mon Plus Beau Voyage est capable de gérer, en voici deux exemples. Pour se rendre à Pompéi, l’agence nous a envoyé une voiture devant notre hôtel (qui n’était pas tout à fait un hôtel, vous verrez) à Naples et a booké à l’avance un guide francophone pour la visite du lieu. Notre chauffeur savait exactement où le trouver et il est venu pile à la sortie nous récupérer. De « vrais assistés » critiqueront certains. Sans aucun doute! Mais quel rêve de ne pas avoir à penser à ce genre de détails. Surtout quand on passe son quotidien à faire d’interminables « to do » listes : penser à appeler la baby-sitter pour jeudi soir, passer à la poste chercher une lettre recommandée, préparer le sac de piscine de la petite, racheter des biscuits pour le goûter, appeler Orange pour changer de forfait mobile et prévoir trois Lexomil juste après… Le plus dingue a été la location de la voiture. En descendant du bateau Procida-Naples, un employé de la compagnie de location nous a conduit jusqu’à notre Fiat 500 qui nous attendait avec le plein. On l’a utilisée pendant quatre jours sur la côte amalfitaine et nous l’avons rendue à Sorrente, pile au port, avant de prendre le ferry pour Capri. Là encore, Emmanuelle avait tout inscrit dans le programme : « Une personne vous attendra à 13h45 avec une pancarte à votre nom, vous lui rendrez la voiture et vous prendrez le ferry de 14h25 juste après, sur le même quai ». La vie devrait toujours être aussi facile…

Photographie lili barbery-coulon,
la vue du Convento di Amalfi, un matin de pluie

Je ne peux donc que vous recommander les services de Mon Plus Beau Voyage. Et contrairement à ce que ce témoignage pourrait laisser croire : Emmanuelle et Marion ne s’intéressent pas uniquement aux voyages de luxe. Elles s’adaptent à toutes les envies et surtout à votre budget. Une astuce sensationnelle pour passer des vacances sereines.

Photographie lili barbery-coulon,
la Villa Tre Ville à Positano

Question budget justement, comme je le disais plus haut, c’est un voyage qui nous a coûté un bras. La côte Amalfitaine est l’équivalent de la côte d’azur en France avec beaucoup plus de touristes américains. Donc, les repas au restaurant ne sont pas bon marché. La palme revenant à Capri où j’ai payé un citron pressé 8 euros dans un café tout pourri sur le port. En moyenne, nous avons tout de même réussi à faire des repas à 60 euros à trois. Sans compter le vin et la plupart du temps sans dessert (on était gavé comme des oies avec toutes les bonnes choses de la côte et on n’avait jamais faim pour une touche sucrée). A Capri ou à Positano, il faut compter plutôt 70 euros par repas. A ce prix, j’ai réussi à manger la pêche du jour avec une assiette de légumes (plus c’est sain, plus c’est cher) pendant que mon mari et ma fille testaient les pâtes de la région (10 euros l’assiette, parfois moins). On a quand même fait super attention pour respecter le budget qu’on s’était fixé et se lâcher quand ça valait la peine. Attention, tous les tarifs que je vais partager dans les prochains jours correspondent à la période la plus basse du tourisme là-bas. A Positano comme à Capri, les hôtels viennent de rouvrir leurs portes, ils sont encore abordables. Mais je vous recommande d’éviter les mois de juin, juillet et août. Sauf si vous êtes blindés et que vous ne craignez pas les hordes de touristes. La côte amalfitaine est encore sublime en octobre d’après ce qu’on m’a dit…

Photographie lili barbery-coulon,
la couleur de l’eau à Capri

Alors voilà le programme des prochains posts dans l’ordre de nos découvertes :

1. Naples et le Purgatoire de Nathalie Heidsieck de Saint Phalle
2. Pompéi et le bord de mer napolitain
3. Procida et l’Albergo La Vigna
4. Positano et le Sirenuse
5. Positano et la Villa Tre Ville
6. Praiano et les senteurs amalfitaines
7. Amalfi et le Convento di Amalfi
8. Ravello et l’hôtel Caruso
9. Sorrento et le Parco dei Principi
10. Anacapri et le Capri Palace Hotel
11. Capri à bord d’un bateau

A demain pour notre première virée sous le soleil napolitain !

Selfie sur un bateau à Capri, en mode archi heureuse