Hôtel Panache à Paris
Photographie Lili Barbery-Coulon

Hôtel Panache à Paris

Hôtel Panache à Paris

Il y a quelques années, lorsque mes amis vivant à l’étranger me demandaient quel hôtel choisir à Paris, j’étais incapable de leur répondre. Je connaissais bien sûr les palaces comme le Bristol, le Crillon, le Meurice ou le Ritz (où je n’ai jamais dormi) mais je ne savais pas quoi recommander à des gens de mon âge disposant d’un budget non exponentiel. Ces dernières années, l’hôtellerie parisienne a entamé une métamorphose et des lieux ravissants et abordables sont apparus dans des quartiers inattendus (je pense à l’hôtel Providence dans le 10e, à l’hôtel Henriette dans le 13e, à l’hôtel Bachaumont dans le 2e, à l’hôtel Pigalle dans le 9e…). Des espaces si branchés qu’ils ont même réussi à aimanter les résidents du quartier qui viennent y déjeuner, diner, boire des verres, voire même y passer la nuit, si bien que les clients étrangers se retrouvent immergés dans une ambiance typiquement parisienne. Parmi les pionniers de cette mue, on trouve Adrien Gloaguen, un jeune entrepreneur qui a ouvert l’hôtel Paradis en 2012, dans un dixième arrondissement en cours d’hipsterisation, à l’époque. Au printemps 2016, il a inauguré un nouvel hôtel à quelques pas des Grands Boulevards : le Panache.

Photographies lili barbery-coulon, le petit-déjeuner à l’hôtel Panache avec un cake de chez Noglu

Je vous avais parlé d’Adrien et de son « Panache » à l’occasion de mon post « Paris Sans Clichés » car il a récemment développé une marque de soins raffinés pour ses hôtels qui s’appelle Bonne Nouvelle. Depuis, j’ai eu l’occasion de déjeuner sur place, de diner plusieurs fois avec des amis et je trouve le restaurant tellement réussi que ça m’a donné envie d’aller visiter les chambres. Il faut dire que c’est le restaurateur David Lanher (à l’origine du Vivant, de Racines, Racines 2 et Racines New York…) qui a collaboré avec Adrien pour créer une offre de qualité pour le Panache. Derrière les fourneaux, on trouve le duo de chefs Paul landre et William Ranson. Le menu composé avec des produits issus de Terroirs d’Avenir et d’Annie Bertin – un gage de qualité – est court – un autre gage de qualité d’après François Simon qui dit qu’il faut toujours se méfier des cartes pléthoriques – et tout est délicieux. Attention cependant aux portions : on est en format tapas donc même si les prix sont abordables il vous faudra plusieurs assiettes pour être rassasié. A moins que vous fassiez partie de la catégorie moineau qui picore, ce qui n’est pas mon cas.

Photographies lili barbery-coulon

Au petit-déjeuner, on se retrouve dans le restaurant autour d’un buffet sans chichis mais délicieux : un granola et un cake sans gluten signés Noglu, un plateau de charcuterie, des fruits frais et secs, plusieurs pains différents, des viennoiseries évidemment, des supers bonnes confitures et du beurre… Le tout servi avec une boisson chaude et un jus de fruits.


Photographies lili barbery-coulon, dans le restaurant en bas, le granola de chez Noglu sur la table du petit déjeuner, et le super mélange de carrelage près de la cuisine (avec un space invader sauvé de la façade)

Les chambres sont reparties sur sept étages. Elles sont toutes différentes et décorées par Dorothée Meilichzon, la complice de l’entrepreneur Adrien Gloaguen qui a déjà fait appel à son talent pour l’hôtel Paradis. Vous avez sans doute déjà aperçu sa décoration sur le blog de Lisa Gachet qui a organisé plusieurs shootings dans l’hôtel. Le tic récurent du Panache réside dans ses têtes de lit autour desquelles Dorothée mélange des éléments graphiques: papier peint, moquette imprimée… Sur cette base de noir, crème et gris foncé, elle a ajouté quelques touches de couleurs avec des fauteuils tapissés ou des pans de murs bleus. Les chambres ne sont pas gigantesques – je vous ai promis la « vraie vie parisienne » – mais confortables. En prime, le mini bar est truffé de chocolats signés A La Mère de Famille dont je vous parle régulièrement (et sur les lits, il y a des fortune cookies avec des petits messages nichés à l’intérieur). Quand même bien mieux qu’une pauvre barre industrielle ou qu’un paquet de cacahuètes englouti après une session de shopping à Paris. Niveau sonore, les fenêtres double vitrage absorbent presque tout le bruit du faubourg Montmartre (moins bruyant qu’il y a quelques années quand je vivais rue Richer). Mais si vous cherchez le calme absolu, que vous êtes un maniaque du silence et que vous rêvez d’une impression de campagne en ville, je ne pense pas que le Panache soit pour vous. En revanche, wifi gratuit et efficace partout dans l’hôtel, produits Bigelow dans les salles de bain (en attendant la nouvelle fournée de soins Bonne Nouvelle en cours de fabrication), et vue magnifique sur les toits si vous arrivez à réserver au 7e étage.

Photographies lili barbery-coulon

Si vous ne connaissez pas ce quartier, sachez que l’hôtel est situé à deux pas du nouveau restaurant Bien Elevé rue Richer – testé et validé par moi et les fondatrices de My Little Day – l’excellent japonais qui ne paie pas de mine mais qui est parfait, Kiku, la confiserie A La Mère de Famille juste en face, ma boutique de jouets préféré Pain d’Epices… Et puis si vous marchez un poil plus loin, vous tomberez sur l’épicentre du mouvement hipster avec la rue du Faubourg Poissonnière (impossible de vous citer tous les commerces de bouche à aller voir tellement ils sont nombreux: Café Pinson, Pâtisserie Michalak…). Si vous manquez encore d’idées, remontez le faubourg en direction de la rue Notre Dame de Lorette (moins fatigante que la rue des Martyrs). L’occasion de faire un tour chez Jamini, Lab Boutique et de vous poser Place Saint Georges, l’une des plus jolies de ce quartier !

Photographies lili barbery-coulon,
la réception et le restaurant

Je vous donne toutes ces idées parce que vous pourriez bien être le prochain gagnant de la dernière case de mon calendrier de l’avent : aujourd’hui, sur mon compte Instagram, je mets en jeu une nuit pour deux avec deux petit déjeuners évidemment ! Pour jouer, il vous suffit de me suivre sur Instagram (le minimum syndical si vous aimez ce blog :-), puis de regrammer la photo en jeu (regrammer ne nécessite aucune application : il suffit de faire une capture d’écran de mon image – sur les iphones il faut appuyer simultanément sur le gros bouton en bas de l’écran et sur le bouton marche arrêt sur la tranche. Votre capture d’écran va se retrouver dans votre bibliothèque de photos. Vous allez ensuite sur Instagram et vous choisissez la capture d’écran dans votre bibliothèque que vous recadrez afin que seule la photo entre dans le cadre carré) et vous ajoutez la légende requise : @lilibarbery x @hotelpanache #lecalendrierdelili
Exceptionnellement, comme c’est le dernier cadeau de ce calendrier, je vous laisse jusqu’au 1er janvier 2017 à minuit pour participer. Le résultat du tirage au sort sera publié en bas de la photo sur Instagram le 2 janvier à 10h du matin. Bonne chance à tous et surtout Joyeux Noël ! Courage à ceux qui détestent les fêtes de fin d’année, j’ai bien connu ce sentiment et je ne vous dis qu’une chose pour tenir: c’est bientôt fini!

Photographies lili barbery-coulon. La suite au dernier étage est assez grande pour loger une famille avec deux enfants et surtout elle comprend une petite pièce pour mini golfer !

A partir de 130€ la nuit pour deux, 18€ le petit déjeuner par personne. Hôtel Panache, 1 rue Geoffroy Marie, Paris 9e, Tel : +33 1 47 70 85 87. Tel du restaurant : +33 1 53 34 03 91.