Mes parfums préférés de l’automne 2016

Mes parfums préférés de l’automne 2016

Mes parfums préférés de l’automne 2016

Je suis tellement heureuse de vous présenter ces images, shootées spécialement pour moi – et donc pour vous – par l’agence de communication visuelle M/B, aka Camille de Laurens et Marine de Bouchony. Je leur ai confié, il y a quelques semaines, une sélection de mes parfums préférés sortis ces derniers mois. Pas de lien olfactif entre eux. Pas de connexion sémantique. Aucun point commun entre les flacons. Avec cette carte blanche, Camille et Marine ont imaginé une mise en scène autour de la transparence et des jeux de lumières qui se reflètent à l’intérieur des flacons. J’adore ces images, j’espère que mon texte sera à leur hauteur ! J’en profite pour remercier la boutique d’antiquités Archi-Noire qui a gentiment prêté les verres photographiés autour des flacons. Ces parfums ont bien un socle commun : ils m’ont plu. Je ne les ai pas choisis pour les tendances qu’ils incarnent. Ils sont ici uniquement parce que je les aime. Je le fais assez rarement mais je voudrais vous parler plus régulièrement de ce qui retient mon attention parmi tout ce que je reçois. Une sélection qui vous aidera peut-être à faire un peu le tri lors d’une prochaine virée dans une parfumerie.

Photographie M/B L’Eau N°5 de Chanel

L’Eau N°5 de Chanel

Lorsque la Maison Chanel a annoncé qu’elle s’apprêtait à lancer une déclinaison du N°5 au printemps dernier, j’ai vu des boucliers se lever sur les réseaux sociaux : « Comment ? On va nous changer notre N°5 ? » « L’Eau ??? Mais quelle honte, ils vont nous le noyer ? ». Que tout le monde se rassure : le N°5 reste et continue à se vendre dans toutes les versions qui existaient jusqu’alors, cette « Eau » vient juste compléter la gamme. Certainement pas la détruire, bien au contraire. J’avais beaucoup aimé la version Eau Première du N°5 de Jacques Polge lorsqu’elle est sortie en 2008. Je ne sais pas pour quelle raison elle n’a pas rencontré son public. Dans le milieu de la beauté, on dit que le flacon en forme de rectangle n’était pas à la hauteur de la création olfactive. D’autres accusent le nom de ne pas avoir été bien compris. On dit aussi que cette variation, d’une grande modernité, n’a pas été suffisamment soutenue sur le plan publicitaire et qu’elle a beaucoup souffert du monologue incompréhensible de Brad Pitt. Entre temps, Olivier Polge, le fils de Jacques, a repris la direction de la création des parfums Chanel. Et l’une de ses premières missions a consisté à interpréter, à son tour, le monument olfactif de la marque. Il a d’abord fallu décortiquer la formule avec laquelle il a grandi (son père est entré chez Chanel en 1978). Il ne s’agissait pas seulement d’éplucher la liste des ingrédients mise au point par Ernest Beaux en 1921. Ce travail est comparable à un jeu de mikado opéré dans un laboratoire : on retire progressivement certaines notes, on augmente la proportion d’autres matières. On injecte de l’air. On retire les inflexions plus anciennes. Mais le spectre du N°5 doit rester identifiable à chaque instant. Si l’on s’éloigne trop de l’idée de départ, alors tout s’écroule. Si l’on reste trop proche, quel intérêt pour le consommateur ? Lorsqu’Olivier nous a présenté son interprétation à Grasse au mois de mai 2016, j’ai observé l’enthousiasme sincère des journalistes. Preuve ultime : le soir, après avoir récupéré un flacon dans leurs chambres, la plupart des rédactrices spécialisées dans la beauté portaient L’Eau N°5 (ce qui n’arrive quasiment jamais). Alors oui, ça sent toujours le 5, ce bouquet flou dont on ne sait distinguer les contours. Cette eau évoque les Parisiennes hyper chics que je sniffe dans la rue et que je félicite toujours pour leur parfum. Mais elle porte un nouvel élan. Une fraîcheur, une transparence, une douceur inconnues de la version d’origine. Alors que je n’avais jamais pensé porter le N°5 qui m’intimidait jusque là, il m’arrive à présent d’adopter L’Eau. C’est un peu comme lorsqu’on enfile de très jolis souliers : ce parfum me donne l’illusion d’être une créature soignée. 89€ les 50ml sur le site Chanel ou 68€ les 35ml

Turbulences de Louis Vuitton

Annoncé depuis plusieurs années, le lancement du parfum Louis Vuitton s’est fait attendre. Finalement, ce n’est pas une mais sept fragrances qui ont été mises en vente au début du mois de septembre. Sept créations orchestrées par le parfumeur Jacques Cavallier Belletrud (auteur du Classique de Jean-Paul Gaultier, de l’Eau d’Issey et de bien d’autres essences cultes). Je me réjouis qu’il n’y ait aucun parfum collant et sucrailleux dans cette collection. Ne pas céder à la tentation du parfum gourmand est devenu courageux lorsqu’on regarde de quoi sont faites les meilleures ventes du moment. Je crois que Jacques a réalisé plusieurs rêves. D’abord celui d’entrer dans une maison qui l’a toujours fait fantasmer. Celui de constituer une palette avec des ingrédients ahurissants de beauté comme les extractions au CO2 de rose et de jasmin grassois (cette façon d’extraire à froid permet de conserver l’intégrité des principes olfactifs de la fleur) ou son infusion de cuir. Celui de s’installer dans un laboratoire de rêve au sein de la ville où il est né (à Grasse, donc). Celui d’élaborer des floraux intensément féminins dans une tradition classique de la parfumerie. Mon préféré parmi les sept est une tubéreuse baptisée Turbulences (qui est en photo tout en haut avec tous les autres flacons). Jacques m’a raconté qu’il s’était inspiré d’une conversation avec son père, lui-même parfumeur, un soir d’été alors que des effluves de jasmin se mêlaient aux tubéreuses plantées dans le jardin. Les deux hommes s’étaient arrêtés pour respirer cette fusion florale que Jacques a ensuite retranscrite dans ce parfum. Ce n’est pas un parfum sage. Il faut une sacrée personnalité pour le porter. Cependant, il est beaucoup plus facile à adopter qu’un parfum comme Fracas. Je l’ai sur mon poignet alors que je vous écris et punaise, ça sent drôlement bon. Le bémol de cette collection est son prix. Et j’ai le regret de vous annoncer que toutes les marques de luxe sont en train de s’aligner sur ces tarifs… 200€ les 100ml sur le site Louis Vuitton ou 300€ les 200ml ce qui est plus avantageux si on a un vrai coup de foudre.

Photographie M/B Petit Matin de Maison Francis Kurkdjian

Petit Matin de Maison Francis Kurkdjian

Je vous parlais de l’importance des mots et des noms l’autre jour (le lien est juste ici). Je dois dire qu’avant même d’avoir senti ce parfum, j’étais déjà sous le charme de son nom. Les petits matins m’évoquent tellement d’émotions (dixit la fille qui aime se lever à 5h). Lorsque j’étais étudiante, je vivais dans le 9e arrondissement et je traversais chaque matin le carrousel du Louvre pour être à 6h pétantes à la boutique Gap de la rue de Rennes. De 6h à 10h du matin, avant l’ouverture du magasin, je pliais des tonnes de pulls pour payer mon loyer. Il fallait être motivé pour choisir cette horaire (l’avantage c’est que j’avais ensuite la possibilité d’aller à la Fac). Et au printemps, comme en été, j’attendais avec impatience le passage de mon bus devant les pyramides du Louvre. Cette lumière posée sur la cour carrée. Ces rayons qui rasaient les sculptures… c’était comme un cadeau rien que pour moi dans ce bus encore vide. J’aime le froid qui pique le nez le matin, la vapeur qui sort de la bouche quand on parle, j’aime la sensation d’espoir que nous offre le début de la journée, l’énergie pétillante qui circule dans mon corps, l’acidité de mon jus de citron qui saisit la langue. Je suis une fille du matin. Le parfumeur Francis Kurkdjian a probablement créé ce parfum avec d’autres évocations qui lui sont propres. Il a d’ailleurs lancé simultanément Petit Matin et Grand Soir comme une conversation entre deux options olfactives. Pour incarner ce matin frais, il aurait pu se contenter de zestes et de musc comme le font la plupart des marques actuellement. J’aime qu’il ait intégré du lavandin à sa formule ainsi qu’une touche ambrée. Ca le distingue avec élégance. Et puis, ce qui me plait vraiment, c’est que Petit Matin fait l’éloge de la simplicité. C’est lumineux. Ca fait du bien. Le genre de fragrances que je vais respirer plusieurs fois dans la journée pour retrouver mon souffle. 140€ les 70ml sur le site de Maison Francis Kurkdjian

Photographie M/B Parco Palladiano II de Bottega Veneta

Parco Palladiano II de Bottega Veneta

Les collections de parfums se multiplient comme des fleurs de cerisiers au printemps à Tokyo. On lance désormais les fragrances en séries. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : rattrapées par la parfumerie de niche qui continue à croitre alors que l’industrie du parfum grand public fait carrément la gueule, les grandes marques ont donc chacune créé leur propre collection alternative. Certaines maisons ont même plusieurs gammes alternatives ce qui complique la lecture pour les consommateurs. Aujourd’hui, quand une maison cherche à montrer qu’elle se situe dans l’hyper luxe, elle est obligée de lancer une collection de parfums rares (et souvent chers). Un autre facteur explique cette tendance : lorsqu’on lance quatre parfums en même temps, on a la garantie de prendre un peu de place sur les linéaires des lieux de vente. Ca a l’air bête mais il y a tellement de nouveautés qu’il faut réussir à occuper le terrain physiquement ! En prime, on multiplie ses chances de plaire à des clients aux goûts distincts. Un conseil : faites le tri avec votre nez, ce n’est pas parce qu’un parfum est cher qu’il est forcément bon (ni que sa formule a coûté cher). Bottega Veneta, cette marque de mode italienne bien connue pour ses sacs en cuir tressé, a elle aussi lancé sa collection de six parfums atypiques. Une ligne dédiée aux jardins des villas palladiennes en Vénétie où je n’ai jamais mis les pieds. A force de recevoir des palanquées de flacons, on finit par être un peu blasé et reconnaître les ficelles du marketing olfactif sensé séduire le plus grand nombre. J’ai été agréablement surprise par l’audace de cette collection, et en particulier par le numéro II de ces jardins odorants, une formule signée du parfumeur Alexis Dadier que je n’ai rencontré qu’une fois. Ce n’est pas du tout le genre de senteurs que je porte habituellement. Je l’imagine plutôt d’ailleurs sur un homme. Il s’agit d’un accord fougère qui au lieu de s’articuler autour d’une lavande donne le beau rôle aux cyprès, ces grands arbres si symboliques des jardins à l’italienne. La formule apparaît classique, presque un peu désuète, ce qui n’est pas pour me déplaire. Mais il y a pourtant une note verte, comme s’il s’agissait de gazon coupé, qui vient soutenir l’accord traditionnel. Ca m’évoque un jardin en hiver, à la montagne, un grand frisson de neige et d’épines, du feuillage et du gazon qui hiberne sous les flocons. Très délicat. Dommage que le prix soit si élevé! 265€ les 100ml sur le site de la marque BottegaVeneta

Photographie M/B Déclaration Eau de Toilette Eau Fraiche de Cartier

Déclaration Eau de Toilette Eau Fraîche de Cartier

Déclaration est un parfum que j’adore, créé en 1998 par Jean-Claude Ellena, bien avant qu’il n’entre chez Hermès. Mathilde Laurent, parfumeur maison chez Cartier, nous livre ici une interprétation estivale de cette formule culte pour laquelle elle a beaucoup de respect. J’adore le travail de Mathilde, je trouve que c’est l’un des nez les plus doués de notre époque. Sa Panthère est une tuerie. Et ses Heures sont magnifiques (bien que hors de prix). Je savoure ma chance quand j’ai l’occasion de passer du temps avec elle, car en plus d’aimer son métier, elle a le plaisir du mot juste. Elle est incapable de travestir la vérité. Je suis toujours attentive à ses nouveautés (la plus récente étant son Envol, le nouveau masculin de Cartier), qu’il s’agisse de grands lancements ou bien de déclinaisons plus discrètes. Je ne suis pas folle de ce flacon trop imposant à mon goût mais le parfum est une merveille. A la brassée d’épices de la fragrance d’origine, Mathilde Laurent a ajouté des zestes d’agrumes (vous l’aurez compris : j’adore ça) et ce qui m’apparaît comme une overdose de zestes d’orange amère. Le dossier de presse, énigmatique, ne mentionne pourtant que de la bergamote. C’est si joliment construit. Ca m’emporte, ça me régénère. Et même si elle a été lancée pour l’été 2016, cette déclinaison de Déclaration, toujours en vente, mériterait qu’on s’y intéresse en plein hiver. Je rêverais que les hommes l’adoptent dans le métro. Tout le monde aurait envie de s’embrasser… 79€ le flacon de 100ml sur le site de Cartier

Photographie M/B Violaceum de l’Artisan Parfumeur

Violaceum de L’Artisan Parfumeur

La marque L’Artisan Parfumeur a récemment été rachetée par la famille Puig (à qui appartiennent les parfums Jean-Paul Gaultier, Prada, Penhaligon’s, Comme des Garçons, Nina Ricci…). Pendant des mois, les équipes en charge de cette nouvelle acquisition ont travaillé à la remise en valeur du patrimoine de cette maison de parfums créée par Jean Laporte. Nouvelles boutiques, nouveaux flacons, nouvelle charte graphique mettant à l’honneur les parfumeurs (le nom des créateurs figure désormais sur les flacons). En général, ce type de rachat peut avoir des conséquences catastrophiques pour la marque car les nouveaux acquéreurs veulent marquer leur territoire quitte à écorcher quelques meubles au passage. Là, c’est exactement le contraire. J’ai eu l’occasion d’enquêter sur le sujet il y a quelques mois pour le M et je peux vous dire que les changements opérés vont tous dans la même direction : hisser la marque là où elle mérite d’être. Parallèlement, les nouvelles équipes ont décidé de confier une carte blanche à un parfumeur que j’aime beaucoup : Daphné Bugey. Je veux d’ailleurs absolument l’interviewer pour ma rubrique In The Lab (Daphné, si tu me lis, on se voit quand ?) car j’aimerais partager avec vous son parcours atypique et son goût pour le voyage. L’Artisan Parfumeur a donc demandé à Daphné d’imaginer six tableaux olfactifs représentant des jardins fantasmés. Les images qu’on lui a confiées étaient aussi mystérieuses qu’évocatrices. Sur ce canevas, elle a brodé ses formules en associant des matières inattendues comme un accord chai latte et une senteur de céréales pour Venenum ou encore le givre, l’absinthe et le vétiver dans Glacialis Terra. Allez les sentir si vous passez devant un magasin L’Artisan Parfumeur, ils valent le détour. Mon préféré de la collection nommée Natura Fabularis s’appelle Violaceum. C’est un bouquet de violettes mais n’allez pas imaginer un parfum aussi désuet que la chanson de Luis Mariano. Cette violette-là est sacrément épicée, relevée de safran mais surtout d’une senteur que j’adore : celle de la carotte. Or, la carotte, si on se concentre bien, ça sent déjà un peu l’iris. Et comme l’iris se situe dans la même fratrie que la violette (on n’extrait de la violette que les feuilles qu’on retrouve, par exemple, dans Fahrenheit de Dior ou Grey Flannel de Geoffrey Beene, mais les fleurs qui ont une odeur naturelle délicieuse restent muettes. Il faut donc les reconstituer et les molécules qu’on utilise alors sont très proches des constituants de l’iris), la boucle est bouclée. C’est archi élégant, très féminin, pas du tout mièvre. 160€ les 75ml sur le site de la marque

Photographie M/B Infusion de Mimosa de Prada

L’Infusion de Mimosa de Prada

Ce parfum est sorti en mai dernier, je ne suis pas vraiment en avance… Tant pis, avec six mois de retard, j’ai quand même envie de vous en parler puisqu’on le trouve encore sur les comptoirs (son édition n’est pas éphémère). Comme toute la série des Infusions, c’est le parfumeur Daniela Andrier qui signe ce mimosa. Bizarrement, je ne supporte pas le parfum d’un champ de mimosa ni même celui d’un bouquet lorsque c’est la saison. J’adore la couleur dorée de ses fleurs en forme de pompons duveteux. Mais leur senteur est trop entêtante pour mon cerveau. Ca me fait le même effet que le lys : je suis obligée de tout sortir de chez moi sinon ça me colle la migraine. En revanche, une fois extraite aux solvants, cette plante donne un absolu que je trouve absolument délicieux. Miellé et poudré, l’extrait semble aussi tendre que solaire. La fleur n’a alors plus rien d’intoxiquant. Elle m’évoque une peau de bébé, un visage pur, du moelleux et du réconfort. Sur son mimosa, Daniela a greffé une essence d’anis, qui a le croquant du fenouil mais qui n’emporte pas tout sur son passage (il ne fallait pas faire basculer le parfum dans la tisane de badiane !), de la mandarine et de la rose. Résultat : on a envie de se lover dans cette infusion. Une vraie réussite ! 117.90€ les 100ml sur le site des Galeries Lafayette

Photographie M/B Cologne Basil and Neroli de Jo Malone

Cologne Basil and Neroli de Jo Malone

Avis aux adeptes des parfums Tartine et Chocolat et autres senteurs Bonpoint : vous devriez adorer ce parfum. Le duo néroli – c’est à dire l’essence de fleur d’oranger – musc blanc est l’un des plus appréciés de cette dernière décennie. Je ne compte plus les marques qui l’ont récemment décliné dans leurs formules. Je me souviens de mes premiers articles sur la tendance fleur d’oranger. On voyait bien alors comment ce courant s’inscrivait dans un besoin de réconfort immédiat. On a abandonné les parfums capiteux pour adopter celui de son bébé, on a dégagé les couleurs vives de son appartement pour cocooner avec une décoration pastel et scandinave… Parce que la fleur d’oranger, en tous cas en France, ça nous rappelle illico les madeleines et les biscuits maison de notre enfance. Ca nous évoque aussi les produits de toilette pour les nourrissons qui en sont gavés. A présent qu’elle occupe le terrain olfactif depuis une bonne décennie, je crois qu’elle évoque désormais d’autres émotions, puisqu’on la relie à certaines femmes de notre entourage et plus seulement aux enfants en bas âge. Jo Malone vient de livrer son néroli. La bonne idée c’est de l’avoir mélangé au feuillage du basilic (qui m’évoque toujours les feuilles de tomate dans un parfum, par association) et de ne pas l’avoir noyée dans une overdose de musc blanc. C’est le parfumeur Anne Flipo (IFF) qui signe cette collection déclinée en parfum et produits pour le bain. Une femme pétillante et inspirante, qui met beaucoup de joie dans ses créations. Dans cette époque si difficile, il y a fort à parier que la fleur d’oranger, si réconfortante, continue à séduire… A condition qu’elle réussisse à se réinventer au fil des créations. 50€ les 30ml, 100€ les 100ml en vente sur le site de la marque.