Audrey Fourcade
24/10/2010
J’envie les filles qui aiment le sport. En général, elles ont le cheveu long et rutilant qu’elles savent parfaitement faire valser d’une épaule à l’autre d’un léger mouvement vertébral. Elles ont aussi des jambes kilométriques et tout en les décroisant, elles déclarent : « Le sport, c’est ma drogue, je ne peux plus m’en passer ! ». On a beau dire qu’on sécrète une hormone du plaisir après chaque effort physique, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elles sont des menteuses pathologiques. Pourtant, après avoir tenté le Pilates (trois fois), le footing en solitaire (deux jours), la piscine à 7h du matin (trois mois), le yoga (six mois), après m’être inscrite dans une demi douzaines de clubs de sport (quatre visites annuelles), la coach Audrey Fourcade a fini par me faire changer d’avis. Professeur de fitness dans des lieux aussi prestigieux que le Klay, elle se rend à domicile et imagine des programmes sur mesure pour muscler ses clients, y compris les réfractaires. D’une semaine à l’autre, chez soi ou dans un jardin, le programme change, les exercices varient et le niveau monte. En outre, elle dispose d’une arme infaillible : l’humour. Car s’entraîner avec Audrey, c’est comme assister à un sketch interminable de Florence Foresti. Et tout en nous faisant rire aux larmes, elle nous pousse au delà de nos limites, y compris les jours où l’on n’a aucune envie de s’activer. Une fois qu’on l’a rencontrée, on ne peut plus s’en passer…