Hôtel Providence à Paris
Photographie Lili Barbery-Coulon

Hôtel Providence à Paris

Hôtel Providence à Paris

Je réagis avec mille ans de retard… Je viens seulement de découvrir l’hôtel Providence. Evidemment, j’en avais entendu parlé un peu partout depuis son ouverture en octobre 2015, sur les blogs, les réseaux sociaux, et dans la presse écrite. Mais je n’avais pas encore eu le temps d’y aller avant la présentation presse de la Grande Pharmacie Bailly (je vous en reparlerai) qui a organisé un petit-déjeuner dans leur restaurant il y a un mois. La découverte était à la hauteur de mes attentes : le lieu est splendide. On m’a alors proposé d’aller visiter une chambre. Ca m’a tellement plu que j’ai décidé d’y retourner à nouveau, avec mon appareil photo et une tonne de questions déco pour les propriétaires, Pierre et Elodie Moussié.

Photographies lili barbery-coulon.
Le papier peint en relief, gaufré sur la photo tout en bas vient de chez Lincrusta

L’hôtel est situé à deux pas de la Porte Saint Martin, à côté de la place de la République, dans une petite rue pavée. Les propriétaires rêvaient d’un hôtel typiquement parisien qui donne l’impression d’être chez soi et offre aux étrangers la sensation de s’être installés à Paname. Plutôt que des teintes claires qu’ils ont réservées aux salles de bains, ils ont privilégié les couleurs sombres (les peintures viennent de chez Farrow and Ball) qu’ils ont réchauffé avec des tapis kilim, des fauteuils ocres, des pans de tapisseries sur certains murs et parfois même de la moquette imprimé. Aucune chambre n’est identique néanmoins, elles disposent toutes d’un bar en bois muni d’un arsenal de mini bouteilles et d’un shaker pour se faire un cocktail sur mesure. J’ai visité une petite chambre avec une salle de bain qui ne comportait qu’une douche. Une moyenne avec une grande baignoire et une suite immense au dernier étage avec une vue spectaculaire sur les toits en zinc, un tourne-disque et un choix pertinent de vinyles. TOUT EST SUBLIME.

Photographies lili barbery-coulon

Elodie et Pierre ont passé deux ans, aidée de leur amie Sophie Richard à tester leur déco en live pendant le chantier. Pas question de faire appel à un cahier de tendances ou à des échantillons minuscules qu’on colle sur un mur en s’imaginant la surface entièrement recouverte. Ils ont fait leurs essais in situ. Ce qui a nécessité énormément de travail, de moyens mais aussi de mises au point. « On n’avait absolument pas imaginé ce résultat à l’origine, les accords de couleurs se sont décidés au fil de nos tentatives » confie Elodie Moussié qui a quitté l’univers de la production télévisuelle pour créer cet hôtel. Certaines combinaisons de couleurs semblent assez logiques, d’autres beaucoup plus audacieuses, comme cette touche de rouge dans la chambre bleu canard avec les fauteils ocre. « Nous sommes partis des tissus velours de l’éditeur anglais House of Hackney et la moquette Bananier de Madeleine Castaing et nous avons construit la décoration autour  » ajoute Elodie.

Photographies lili barbery-coulon

Au rez-de-chaussée, les espaces communs et ouverts aux non-résidents de l’hôtel se déploient à l’extérieur avec une terrasse dont tous les coussins sont recouverts de tissu Maison Thévenon. A l’intérieur, on se croirait en Angleterre avec le papier peint gaufré de chez Lincrusta, les imprimés floraux et la cheminée qui crépite. Ca sent bon le café latte et les croissants à l’heure du petit-déjeuner. Pas de toasts à l’avocat à la carte ni de granola : « Ici, c’est Paris ! » (seuls les fans du PSG comprendront). Les tableaux, le lustre et les anges en bois autour de la cheminée ont été chinés ici et là. On sent la passion des puces et des antiquaires dans chaque recoin. J’ai d’ailleurs l’intention de sillonner les puces de Saint Ouen pour trouver les éléments de décoration qui me manquent depuis que je me suis installée dans mon appartement il y a un an. Et je compte bien sur le livre Ma Vie Aux Puces d’Astier de Villatte pour me rencarder sur les meilleures adresses.

Photographies lili barbery-coulon

Quant à Elodie et Pierre, ils ont opté pour les Grands Déballages, « ces puces géantes destinées aux antiquaires ». Quant aux fauteuils ? « Ils viennent de chez Brabbu, une super marque portugaise ». Les luminaires sont signés Hubert Rambert. Et si vous êtes du genre maniaque – je me souviens avoir passé plus d’un mois à chercher les interrupteurs dont je rêvais chez Heure Industrielle, donc je ne vous jette pas la pierre – les leurs viennent de chez Meljac. Ils font même des prises USB qui se branchent directement dans les murs.

Photographies lili barbery-coulon,
la suite au dernier étage de l’hôtel Providence

Un lieu magnifique pour commencer sa journée. Et c’est d’ailleurs ce que je vous propose de gagner sur Instagram avec mon calendrier de l’avent : un petit-déjeuner pour deux le jour de votre choix, avec une boisson chaude, des viennoiseries, de la baguette croustillante avec du beurre et des confitures (c’est pas gluten free mais c’est quand même l’un des trucs les meilleurs au monde, non ?), une salade de fruits digne d’un #pimpmyfruits , un yaourt fermier et un jus d’orange. De quoi craner sur Instagram… On ne vous le servira pas au lit comme sur ma photo mais dans le restaurant, en terrasse ou au coin du feu. Pour tenter de gagner, il vous suffit de 1) me suivre sur Instagram 2) regrammez la photo du concours avec la légende suivante : @lilibarbery x @hotelprovidenceparis #lecalendrierdelili
Les résultats seront publiés demain à 10h sous la photo du concours. Go, go, go !

Photographies lili barbery-coulon,
les espaces communs au rez de chaussée

Hôtel Providence, 90 rue René Boulanger, Paris 10e, Tel : +33 1 46 34 34 04. Chambre double à partir de 180€ la nuit, petit-déjeuner buffet 18€ par personne.

Photographies lili barbery-coulon, une petite salle de bain avec douche et le couloir devant l’ascenseur avec la jolie moquette dont je vous parle dans l’article.