Lili’s week list #2

Lili’s week list #2

Lili’s week list #2

Cette semaine dans la #lilisweeklist : des sweats brodés sur mesure, des pensées positives, des décalcomanies, des fleurs locales, une crème apaisante, des vêtements pour enfant et du parfum en baume…

1. Cinq minutes pour soi

Lundi matin, Lev Glazman et Alina Roytberg, les fondateurs de la marque Fresh que je vous ai déjà présentés dans cet article, présentaient à la presse leurs prochaines nouveautés pour la peau Chez Simone, cet appartement dédié au sport et au bien-être. L’idée était de nous rappeler l’importance du temps pour soi et le lancement presse a commencé par une séance de méditation en pleine conscience avec la créatrice du nouveau Bar à Méditation. Je n’ai pas encore testé le masque et l’essence qu’ils nous ont fait découvrir en avant-première ce matin-là. Je vous en reparlerai au moment opportun. Je voulais partager avec vous l’existence de ce Five Minute Journal que Lev et Alina ont eu la gentillesse de nous offrir. Je l’avais déjà vu dans les instastories de Myrah Penaloza une prof de yoga kundalini qui crée des robes pour celles qui veulent pratiquer dans des matières organiques blanches. Ce journal propose un exercice quotidien pour booster sa pensée positive, affirmer ses désirs et observer ce qui nous empêche d’avancer. L’idée est d’y consacrer maximum 5 minutes par jour. Chaque page est divisée en deux parties. La première est à remplir le matin au réveil en listant trois choses qui nous rendent pleins de gratitude et trois choses qui pourraient rendre notre journée inoubliable. La seconde est encore plus courte et on doit la remplir avant de se coucher: il faut alors lister trois choses fantastiques qu’on a vécues dans la journée (une crise de fou rire dans la rue, le coup de fil d’un ami dont on n’avait pas entendu parler depuis des mois, un nouveau plat délicieux découvert à l’heure du déjeuner…), puis on nous demande de dire ce qui aurait pu rendre cette journée encore plus agréable. Si on la flemme d’écrire, il existe une application payante (5,49€) pour Iphone et Android, disponible sur l’Appstore. Au fil des jours, on prend conscience de ces blocages et de ses désirs récurrents, ceux qui sont satisfaits, ceux qui ne le sont pas encore. Ca prend très peu de temps, c’est assez efficace pour voir le verre à nouveau à moitié plein et la présentation graphique est vraiment réussie. Un bon cadeau à offrir aux maniaques de développement personnel (dont je fais partie). The Five Minute Journal, 22,50€ sur Amazon ou 5,49€ sur l’Appstore. La version française du journal existe, elle est un poil moins jolie mais le programme est strictement le même.

2. Qu’est-ce qu’un béguin?

Pour être honnête, il y a encore peu de temps, je ne savais absolument pas que le petit bonnet attaché par une bride autour du cou que porte ce magnifique bébé s’appelait « un béguin ». Quand ma fille était encore un nourrisson, elle portait des « bonnets » ou des « cagoules » car cette petite coiffe adorable (qui semble issue d’un tableau de Vermeer) n’était pas vendue dans les boutiques que je fréquentais. Et puis ces dernières années, j’ai vu fleurir le mot béguin dans les légendes accompagnant des photos de bébé sur Instagram. Celles d’@eugenieredmount sont mes préférées. Cette styliste diffuse tellement de poésie dans ses images… J’adore ses compositions chromatiques, les détails de la décoration, les frimousses de ses trois petits. Du coup, je lui ai demandé de me dire où elle trouvait ces béguins tricotés main en prévision des cadeaux de naissance pour mes amies. Celui en lin et en coton sur la photo (Eugénie confie qu’il est tout doux) vient de Tao, une créatrice que vous pouvez également suivre sur Instagram. Et si ça ne suffit pas à combler votre quête de mignonneries, Eugénie se fournit également chez @petitbecbyolive. Il existe aussi quelques modèles chez Bonton en laine et nylon. De 40 à 50€ le béguin selon la marque et la matière.

3. Tolérance d’Avène

Il y a dix jours, j’avais un début de mal de gorge vraiment bénin et je me suis aventurée à m’auto-prescrire un traitement de capsules d’huiles essentielles par voie orale pour booster mes défenses immunitaires. Je ne sais toujours pas si ce sont les essences ou bien les composants du film autour de la capsule, en tous cas, mon estomac n’a pas du tout supporté cette solution alternative (qui par ailleurs a montré son efficacité sur ma crève). Il faut dire qu’il fallait en prendre 9 par jour, les deux premières journées puis passer à 6 les deux jours suivants. J’ai tenu trois jours avec des nausées terribles qui ont cessé dès l’arrêt de la prise. Et deuxième effet kiss cool, je me suis tapée des plaques urticantes sur le corps, allant et venant au gré de la journée. Miam! Du coup, j’ai mis ma peau à la diète. Lorsqu’il m’arrive d’avoir une réaction cutanée, quelle que soit la raison, j’arrête tout. Plus de make up. Plus de parfum. Plus de bijoux fantaisie. Surtout pas d’adoucissant dans la lessive (je vais même jusqu’à utiliser des paillettes de savon de Marseille si c’est nécessaire). Dans la douche, je vire les shampooings et les gels douches qui contiennent des huiles essentielles ou des parfums potentiellement allergisants. Et j’essaie de faire attention à mon alimentation en privilégiant des aliments simples, faciles à digérer. Je plains vraiment tous ceux qui ont des peaux atopiques et qui sont soumis à cette rigueur pendant des mois, voire des années. Dans ces cas-là, je ne fais plus confiance qu’à une seule crème pour mon visage: Tolérance d’Avène. Son packaging est stérile ce qui permet à Avène d’exclure le moindre conservateur de sa formule. La texture est archi fine, elle pénètre instantanément comme si on n’avait rien sur le visage. C’est le seul truc qui soulage immédiatement ma peau. Je vous rassure: l’urticaire a depuis quasiment disparu, mais je vais continuer à utiliser ce soin hydratant pendant quelques semaines. Histoire de remettre les compteurs à zéro. Tolérance d’Avène texture riche pour peaux sensibles. Prix conseillé: 17,50€ le tube de 50ml, ou 13,49€ en vente en ligne sur Easy Para Pharmacie.

4. Le baume de parfum
Ombre dans l’Eau de Diptyque

Je le répète régulièrement sur les réseaux sociaux ou sur mon blog, la déferlante de fruits sucrés et de caramel collant qui dégouline sur toutes les nouveautés de la parfumerie me désespère. Les molécules qui sentent la barbe à papa et la praline sont devenues des bases dans lesquelles on noie le reste de la composition. D’ailleurs, on ne vous parle même plus de ces molécules, ni de tout ce qui est gourmand. Le discours des marques reste focalisé sur le reste de la formule plutôt que sur les accords sucrés, comme s’ils étaient un peu honteux. Pourtant, l’évocation des fruits dans une fragrance peut être subtile et délicate. Evidemment, il y a les agrumes qui ont plutôt une fonction rafraichissante et qu’on retrouve en grande quantité dans les Colognes traditionnelles. Je n’aime pas trop reconnaître les fruits exotiques dans un parfum mais ils sont parfois indispensables pour faire une tubéreuse racée ou assouplir une composition un peu rêche. Idem pour les fruits d’eau – melon, pastèque…- qui savent être merveilleux s’ils sont en sourdine. L’Ombre dans L’Eau concentre tout ce que j’aime dans le cassis, c’est à dire l’exact inverse d’un yaourt aromatisé. Chez Diptyque, le vert l’emporte sur la chair du fruit. On sent à la fois l’humidité, l’acidité et la douceur. Les ronces des roses qui écorchent les doigts, la lisière du bois et la pluie qui éclabousse le feuillage. C’est le parfum de plusieurs amies que je trouve d’une élégance folle. Et Diptyque en a récemment fait une crème pour le corps dont la texture est une dinguerie. Même le packaging mat est réussi. Baume de parfum Ombre dans l’Eau de Diptyque, 60€ en vente en ligne sur le site Diptyque.

5. Les sweatshirts Superbo

J’ai sans aucun doute la voisine la plus cool de la planète. La preuve: c’est elle qui a commandé pour mon anniversaire ce sweatshirt bleu électrique reçu lundi matin. La matière est toute douce et comme je passe ma vie en Active Wear, je l’ai enfilé illico pour partir au yoga sans trop prêter attention à la date brodée sur le sweat. Quelques secondes plus tard, en me regardant dans le miroir, j’ai lu l’inscription 15th December 2015* et je me suis demandée ce que cela signifiait. Je ne suis pas née un 15 décembre. Encore moins en 2015. Pas d’enfant caché ce jour-là… Et puis j’ai « tilté » : le 15 décembre 2015 est la date précise de mon emménagement dans l’immeuble où je vis désormais. Pile le jour où nous sommes devenues voisines. Et instantanément inséparables. La petite astérisque mène jusqu’à l’étiquette intérieure du sweat et délivre d’ailleurs l’explication: « the day we turned our floor into a kibbutz or Neighbor Love at first« . Du coup, je suis allée voir le site de la marque qui s’appelle Superbo et qui fabrique toutes ses pièces au Portugal. La créatrice, Katia Coelho, est styliste et vous avez peut-être déjà lu son nom dans la presse féminine puisqu’elle a travaillé pendant plusieurs années pour le magazine 20 Ans ou encore Dealer de Luxe. Sur son site on peut faire fabriquer son sweat en le faisant broder du message de son choix (avec une étiquette brodée qui donne une explication supplémentaire) ou bien acheter les créations déjà prêtes de la marque (sweatshirts, baskets, casquettes… le tout brodé). Les prix sont élevés mais ce sont de toutes petites productions made in Europe, ceci explique cela… 120€ le sweat déjà prêt, 155€ le sweat sur mesure (on peut choisir la couleur du sweat, le message à broder sur le sweat et sur l’étiquette, et la couleur du fil qui servira à broder).

6. Les décalcos OMY

Les deux créatrices d’Omy – dont je vous ai déjà parlé dans la rubrique des recettes de cuisine – continuent à décliner leurs illustrations graphiques sur tous les supports. Connue pour ses posters gigantesques à colorier, la marque vient de lancer des cartes noires qui deviennent blanches quand on les gratte et des feuilles de plastique à colorier puis à passer au four pour en faire des pendentifs ou des porte-clés. Mais mes nouveautés préférées sont leurs planches de décalcomanies qui s’utilisent sur n’importe quel support. Ca marche sur du textile, une tasse à café, un morceau de bois… et la bonne nouvelle c’est que si, par malheur, votre enfant se mettait à refaire la déco de vos mugs Astier de Villatte ou de votre nouveau t-shirt Patine avec ses décalcos, tout part au bout de deux ou trois lavages! J’espère cependant que les petites décalcos que j’ai collées sur mes baskets en toile Superga tiendront un peu plus longtemps puisque je ne compte pas les laver de si tôt 🙂 6,50€ la planche de décalcos OMY, en vente sur leur site.

7. Fleurs d’ici

Je me sentais déjà coupable en achetant des kiwis de Nouvelle Zélande qui explosent mon bilan carbone de la semaine en l’espace d’un petit-déjeuner. Ca ne va pas s’arranger chez le fleuriste… Fleurs d’Ici est une toute jeune entreprise lancée par une ancienne journaliste experte en politique internationale, Hortense Harang. Son métier l’a conduit à se questionner sur le monde de l’entreprenariat social et les enjeux du développement durable. Parallèlement, elle s’est aperçue que la plupart des fleurs qu’on trouve en boutique sont importées de l’étranger et passent parfois plusieurs jours en frigo avant d’être vendues. Un « non sens » d’après elle, puisqu’il existe en Île-de-France de nombreuses variétés ravissantes de fleurs de saison. Du coup, elle a créé Fleurs d’Ici, un site qui permet de commander à Paris un bouquet fraîchement cueilli à proximité. Elle travaille également avec la conciergerie solidaire des Grands Voisins, un centre d’hébergement d’urgence qui permet de favoriser la réinsertion professionnelle: il se peut que votre panier de fleurs ait été préparé par des femmes en pleine reconstruction. D’ailleurs, si vous en avez envie, vous pouvez commander sur le site un bouquet pour l’une d’entre elles (20€), un petit luxe qui devrait leur redonner le sourire et du courage. Seul bémol : le manque de souplesse des dates de livraison. Pour le moment, on ne peut se faire livrer qu’un jeudi sur deux. Hortense dit que les fleurs sont cueillies la veille et qu’elles vont donc tenir bien plus longtemps qu’un bouquet de fleurs importées et qu’on peut tout à fait les offrir le weekend. Ca rend, je trouve, le bouquet spontané un peu compliqué puisqu’il faut le planifier. Ca changera probablement si Fleurs d’Ici réussit à séduire les Parisiens. De 35€ à 45€ le bouquet, livraison un jeudi sur deux, commande en ligne sur le site. Prochaine livraison le jeudi 28 septembre 2017