Que mettre dans sa valise pour la maternité ?
Photographie Bastien Coulon

Que mettre dans sa valise pour la maternité ?

Que mettre dans sa valise pour la maternité ?

Vous allez bientôt accoucher et vous préparez votre valise pour la maternité? Ou bien vous souhaitez accompagner une amie enceinte? J’ai compilé une playlist de mantras et demandé à trois femmes que j’adore de me dire ce qui les a soutenues dans ce moment si particulier. Merci à Lisa Gachet, Alice Cheron et Amélie Challeat.

J’ai plein d’élèves et de copines enceintes : quelle joie ! Beaucoup d’entre elles me demandent des mantras à écouter ou à chanter pour préparer leur accouchement. À chaque fois, je leur envoie une playlist avec deux trois astuces qui m’ont été utiles. Je me suis dit que je pouvais faire un peu mieux. J’ai demandé à trois femmes que j’aime énormément de me dire ce qu’elles recommandent de glisser dans une valise pour la maternité. Elles ont accouché il y a peu de temps et ont chacune eu une expérience très différente. J’ai exclu toute réponse concernant le futur bébé, ce qui m’intéresse ici c’est de partager ce qui leur a rendu service à elles. À la fin de l’article, j’ai glissé ma fameuse playlist de mantras et deux trois conseils de méditation en prime. J’espère que cet article sera utile à toutes celles qui s’apprêtent à avoir un bébé.

Le vanity Talm x Bliss recommandé par Lisa Gachet et Amélie Challéat

Dans la valise de Lisa Gachet

Créatrice de la marque Make My Lemonade, mon amie Lisa a accueilli son premier enfant l’été dernier. Elle a passé une partie de sa grossesse à s’occuper des travaux de son appartement et à coudre des vêtements minuscules pour sa future fille. Mais qu’a-t-elle apprécié avoir mis dans son sac pour elle lorsqu’elle est partie à la maternité : « Des snacks, mon enceinte bluetooth, mes airpods, un Ipad avec des films et des séries réconfortantes déjà téléchargées, un beau kimono et le kit Bliss en collaboration avec la marque Talm + le kit culottes et serviettes de Mamacitas. Il y a une version avec un genre de pompe pour la toilette intime, plus qu’indispensable. »

Photographie Alexandra Murcia: coffret Mamacitas

Dans la valise d’Alice Cheron

Fondatrice du blog Ali Di Firenze, autrice de nombreux livres et organisatrice de fugues italiennes, Alice Cheron vit en Toscane avec son mari et leurs trois enfants. Après avoir été déçue par ses deux premiers accouchements, elle a souhaité se réapproprier cette expérience en préparant totalement différemment la naissance de son dernier bébé. Elle s’est entourée d’une véritable équipe (doula, sage-femme en libéral, préparation du corps avec un ostéopathe, massage chinois, hypnonaissance et apprentissage d’affirmations pour se conditionner à tout « lâcher » le jour J…). Cet accouchement physiologique (c’est-à-dire le moins médicalisé possible) n’a pas seulement permis de mettre son bébé au monde : il lui a fait prendre conscience de traumatismes enterrés, lui a apporté une véritable guérison et l’a transformée en profondeur. Qu’a-t-elle mis dans son sac pour la maternité ? « D’abord, il y a de nombreux débats et polémiques autour du fait qu’on interdise aux femmes qui sont sur le point d’accoucher de boire et de manger, dans un moment où le corps a besoin de toutes ses forces. J’ai eu la chance d’accoucher dans une maternité spécialisée dans les accouchements physiologiques qui sait combien il est important de soutenir le corps avec un apport énergétique adapté. J’avais apporté des carrés de céréales d’une marque géniale qui s’appelle Jolly Mama. Je n’en ai mangé qu’un pendant le travail mais ça a été indispensable pour moi sur les trois jours passés à la maternité. Et puis, j’avais pris du miso lyophilisé qu’on mélange avec de l’eau chaude pour faire un bouillon. Cela m’a vraiment réchauffée après l’accouchement. Pendant les contractions, j’avais aussi apporté un petit peigne que je serrais dans la main : la légère douleur dans la main parait ridicule à côté de celle d’une contraction et crée une diversion de perception pour le cerveau. »

Les petits carrés de céréales spécialement conçus pour les femmes enceintes par la marque Jolly Mama

Dans la valise d’Amélie Challeat

Créatrice de la marque Allez L’amour, Amélie a accouché très prématurément de son deuxième enfant dans des conditions dramatiques. Après des mois d’hôpital, de larmes et d’espoirs entremêlés, son minuscule bébé qui paraissait si fragile est devenu une vigoureuse petite fille qui vide tous les sacs à sa portée avec délectation. Défendant le droit d’allaiter en toutes circonstances et celui d’être une mère imparfaite qui fait simplement de son mieux, Amélie est encore très marquée par les nuits passées à encourager son nourrisson à continuer à respirer sous sa couveuse. Elle s’est battue pour réussir à allaiter en pompant et tirant mécaniquement sur ses seins jusqu’à ce que le lait vienne et que sa fille ait la force de téter. Je voulais absolument savoir ce qu’elle recommande d’emporter à la maternité : « D’abord, les culottes post partnum de Moodz, plus jolies et plus confortables que des slips en filet. Pour celles qui souhaitent allaiter, je conseille les coquillages Baby Shell. Ils m’ont sauvé des crevasses et sont beaucoup plus hygiéniques que les coussinets. Et puis, on se prend pour la petite sirène au moment où l’on galère le plus. Ils sont devenus mes porte-bonheur, ils m’ont vraiment aidé à garder le moral. Ensuite, je recommande l’huile d’amande douce de Lillydoo pour prendre soin de soi en étant sûre que le produit est compatible et sécure pour le bébé. Évidemment, le vanity Maternity de Bliss et Talm qui contient des trucs géniaux pour les zones fragilisées ou pour prendre soin de sa cicatrice en cas de césarienne. Un panier (comme celui que j’ai créé) pour ranger toutes les affaires du bébé et se sentir à la plage. Et puis, pour faire face à la chute hormonale : une super playlist, un livre qui met de bonne humeur, du chocolat, des amandes à foison, et demander aux amis d’apporter du fromage, des sushis et tous les trucs qu’on n’a pas pu manger lorsqu’on était enceinte. Écouter les épisodes du podcast Bliss stories m’a beaucoup aidée. Et puis, ce qui aide le plus est d’avoir un soutien à ses côtés, qu’il s’agisse du co-parent ou d’une personne qui puisse prendre le relais lorsqu’on est épuisé. Toutes les hôpitaux devraient accepter deux adultes par chambre. »

Photographie Lois Moreno pour Tajinebanane (blouse George)

Dans ma valise

Bon ben moi, ça date un peu puisque c’était il y a bientôt quinze ans. N’empêche que je m’en souviens très bien. Il n’y avait presqu’aucune marque de mode pour les femmes enceintes. Je me souviens que j’étais excitée parce que Gap et H&M venaient de lancer leurs premières collections de grossesse. On ne trouvait qu’un seul modèle de soutien-gorge d’allaitement au Bon Marché et aucune culotte post-partum. J’avais commandé quelques sous-vêtements ad hoc chez Marks and Spencer par Internet sans connaitre la taille que mes seins atteindraient après la première montée de lait. J’avais vu trop petit. Je n’étais pas bien préparée. Ni à l’allaitement, ni à ce qui allait se dérouler. Je croyais que tout me viendrait naturellement. Je m’en étais tenue à la liste fournie par la maternité privée dans laquelle j’étais inscrite : d’horribles slips jetables en filet, des couches gigantesques (plus épaisses que celles prévues pour le nourrisson, c’est dire), des coussinets d’allaitement, un spray d’eau thermale… J’étais déjà concernée par les questions écologiques car je me souviens avoir choisi des coussinets lavables plutôt que la version jetable en papier : ces trucs m’ont tout simplement flingué les seins, j’en pleurais de douleur la quatrième nuit à la maternité. Rien ne s’est passé comme je l’avais espéré. Je m’étais imaginée un moment magique avec le Dr Carter dans Urgences qui me dirait « Poussez madame, Poussez » et qui sortirait d’un coup mon bébé tout propre et habillé en Bonpoint devant mon mari émerveillé. Je force le trait bien sûr. Mais pas tant que ça. J’avais totalement exclu la possibilité d’accoucher en urgence par césarienne. Ça ne pouvait pas m’arriver « à moi » après autant de séances d’haptonomie, mes rendez-vous chez la kiné pour le drainage lymphatique, mes séances d’acuponcture et d’ostéopathie et mes massages shiatsu (à l’époque je ne connaissais pas encore Aquaserena). J’avais aussi fait un peu de gym douce et soigné mon alimentation à cause d’un diabète gestationnel détecté trois mois avant la naissance. La césarienne ne pouvait pas me tomber dessus. Ben si. Alors, voilà de quoi j’ai eu envie et besoin à la maternité : une amie ayant accouché avant moi m’avait prévenu d’apporter un spray d’eau minérale avec un goût neutre (comme Evian). Pourquoi ? Parce qu’une fois qu’on est sous anesthésie, on n’a plus le droit de boire. En tous cas, c’était ainsi il y a 15 ans. Du coup, le spray devient un moyen détourné de s’hydrater. Or la plupart des eaux thermales sont salées et ont un goût affreux. J’avais embarqué de la tisane au fenouil. J’en ai bu de trop grandes quantités, j’ai eu plus de lait que mon bébé était capable d’en boire. J’étais tellement inquiète de ne pas pouvoir allaiter à cause de la césarienne. Je ne sais pas si on recommande toujours aux femmes d’en boire? L’Infuseur en a conçu une avec Jolly Mamma qui a l’air top. Du coup, si vous embarquez des sachets, je vous recommande également d’emporter un thermos afin de ne pas avoir à demander sans cesse qu’on vous fasse chauffer de l’eau. Je trouve l’idée des soupes miso d’Alice absolument géniale. Et comme Amélie, j’ai eu envie qu’on m’apporte ce que je n’avais pas pu manger enceinte. Si je devais me faire une valise rêvée, je mettrais du chocolat Plaq en petits carrés, des amandes bio de qualité et une infusion aux fèves de cacao. Je glisserais un kimono comme Lisa (j’aime ceux de Caravane et ceux en coton de la marque Bab’s) et de sublimes pyjamas confortables, sans élastique serré à la taille (bien que j’aie préféré m’habiller d’un legging pour femmes enceintes et d’un haut à peu près normal pour recevoir des visites). J’avais à l’époque pris des chemises d’hommes très large pour allaiter. Elles paraissaient élégantes mais ce n’était pas une si bonne idée : les boutons, ça prend trop de temps et on se sent débraillé lorsqu’on reçoit des visiteurs). Aujourd’hui, il y a la marque Tajine Banane qui propose des hauts qui s’ouvrent sur le côté : tellement malin ! À l’époque, je m’étais fait une super trousse de toilette avec mes produits préférés et ça m’a fait du bien de les retrouver dans ma salle de bain. J’ajouterais sans doute un shampooing sec (le temps est compté une fois que le bébé est né et se laver les cheveux peut parfois relever du défi) dans mon sac. Une autre copine m’avait recommandé de m’offrir une pédicure avant la naissance : c’est vrai que c’est agréable d’avoir de jolis pieds à regarder lorsqu’on se lève du lit, quand tout le reste du corps semble en chantier. On crève de chaud dans les maternités mais j’ajouterais quand même un plaid ou un joli tissu à poser sur le lit (en plus du gros coussin d’allaitement sur lequel on peut poser son bébé). Ça rend la chambre moins glauque. Je n’ai eu ni le temps ni l’envie de lire mais je ne suis pas restée aussi longtemps qu’Amélie. Idem pour la télévision et les séries que je n’avais pas envie de regarder. Si vous devez avoir une césarienne, voici ce qui m’a aidée : une infirmière géniale m’a soutenue pour que je me mette debout quelques heures après l’accouchement. Je m’en sentais incapable mais elle a été d’une grande douceur avec moi et me disait que le retour sanguin allait me permettre de me rétablir plus rapidement. Elle avait tellement raison. Ensuite, le personnel n’arrêtait pas d’entrer dans ma chambre pour savoir si j’avais « eu un gaz ». Mortification. Une copine qui avait eu une césarienne m’a appelée pour me prévenir et m’a dit : « tu dois sûrement avoir peur que ta cicatrice s’ouvre en pétant, ne t’inquiète pas, c’est juste de l’appréhension ». Ces conversations sont tellement gênantes que personne n’ose les entamer. Pourtant, c’est ce genre de détail qu’on veut connaitre. Pareil pour les premières selles après une césarienne. Ses explications m’ont rassurée et je me suis vite remise. À l’époque, je ne me méditais pas encore.

La tisane L’infuseur x Jolly Mama

Mantras et méditations

Si je devais accoucher aujourd’hui, je me préparerais différemment. D’abord, il y aurait forcément du yoga prénatal, une doula et une sage-femme. Ensuite je choisirais une maternité qui me laisse des options et qui accompagne le choix des femmes plutôt que la clinique privée où l’on m’a ri au nez lorsque j’ai posé des questions sur l’accouchement physiologique. « Et vous voulez un bâton de bois entre les dents aussi ? Soyons sérieux, Madame Barbery, vous ne saurez pas comment me remercier lorsque je vous aurai posé votre péridurale » m’avait répondu l’anesthésiste un mois avant l’accouchement. J’aurais dégagé mon premier gynéco qui se permettait des jugements délirants pendant mes visites (j’ai fini par m’en trouver un autre avant la fin de la grossesse) et signalé au conseil de l’ordre le médecin du sport qui se faisait passer pour un osthéopathe (alors qu’il n »est pas diplômé de cette discipline) et qui m’a fait tellement mal en me manipulant que j’ai dû rester alitée pendant plus d’un mois pour me remettre. Mais surtout j’aurais médité ! Voici quelques mantras que je recommande vivement aux femmes enceintes et pourquoi pas pendant l’accouchement pour aller puiser de l’énergie vitale jusque dans les racines de la terre :

  • Adi Shakti (X 3) Namo Namo, Serab Shakti (X3) Namo Namo, Pritam Baghvati (X 3) Namo Namo, Kundalini Mata Shakti Mata Shakti Namo Namo. Si vous voulez en savoir plus sur sa signification et l’interprétation que vous pouvez en faire, je vous renvoie à mon coffret l’Oracle des Mantras. Au cours de la grossesse, vous pouvez le chanter assise en tailleur, les index pointés vers le ciel, les coudes pliés et les poings fermés (en dehors des index). Voir ma playlist en dessous pour les versions musicales. Pendant l’accouchement, vous pouvez écouter ou chanter ce mantra, quelle que soit la position qui vous sera confortable.
  • We are the people, the people of love, let us people love today. Ce texte peut se chanter tout au long de la grossesse, comme une berceuse à son bébé, histoire de le rassurer sur le monde dans lequel il arrive ! J’ai assisté à une cérémonie pour les 120 jours de grossesse d’une amie (date à laquelle les adeptes du kundalini yoga disent que l’âme choisirait le corps dans lequel elle va s’incarner), nous avons chanté ce mantra autour d’elle, c’était magique.
  • Le mantra Ma. Maaaa signifie lune. Ce satellite a un étrange pouvoir sur l’eau à la surface de notre planète. C’est elle qui provoque les grandes marées et de plus en plus d’agriculteurs surveillent ses phases car ils ont constaté qu’en synchronisant la semaison, la taille et les récoltes avec les cycles lunaires, ils obtenaient de bien meilleurs résultats. Il y a beaucoup de mystères qui relient le cycle menstruel avec celui de la lune, ce qui fait de cet objet céleste l’allié de l’énergie féminine dans de nombreuses cultures. Au cours de la grossesse, on peut se relier à elle, en chantant Maaaa sur de longues expirations. Le son A est très apaisant. Pendant le travail, expirer le plus longuement possible en chantant cette syllabe s’est révélé d’une grande aide pour plusieurs de mes élèves. Voir ma playlist en dessous pour les versions musicales
  • Ong so Hung. Ce mantra signifie « je suis l’infini ». On peut le chanter ou juste inspirer mentalement le son ong par la bouche comme si on prenait de l’air par une paille, puis expirer silencieusement le son « so hung » par le nez. Visualisez le bassin qui s’élargit à mesure que vous inspirez l’infini en vous, comme si vous étiez en train de créer le propre espace dont votre bébé a besoin pour se frayer un chemin.
  • Aad Guray Nameh, Jugaad Guray Nameh, Sat Guray Nameh, Siri Guru Deve Nameh. Vous trouverez toutes les explications sur ce mantra dans mon coffret l’Oracle des mantras. C’est un mantra génial lorsqu’on a peur et qu’on se sent en insécurité. Évidemment, il n’est pas question de vous contenter de chanter ce mantra si vous êtes en situation de danger (appelez d’abord les Urgences !). Mais lorsque vous avez besoin de vous sentir protégée, chantez-le au long de la grossesse et écoutez-le pendant le travail, il vous rappellera que votre sagesse est infinie.
  • Aad such Jugaad such Hai Bhee Such Nanak Hosee Bhee Such. Ce mantra dissout les blocages, j’adore la version de Satkkrin Kaur Khalsa, qui me donne tellement d’énergie quelles que soient les circonstances. Plus l’accouchement se rapproche, plus vous pouvez le chanter si vous avez l’impression d’avoir un mur devant vous.
  • I am safe de Beautiful Chorus. Avoir ce mantra dans les oreilles à la maternité ne peut pas faire de mal!
  • I release control. Ce mantra (que j’ai aussi choisi pour mon Oracle des mantras) est une merveille pour détendre les tensions, le désir de perfection, les attentes, le contrôle… Il pourra être d’un grand soutien au cours de l’accouchement.
  • Tu Mera Pita. Je passe souvent ce mantra en guise de relaxation dans mes cours. Il s’agit d’un texte Sikh traditionnellement chanté pour bénir l’arrivée d’un enfant. Il est d’une grande douceur, en particulier dans la version qui est ci-dessous. Une vraie berceuse.
  • Narayan. Cette version aussi peut être utilisée comme une berceuse et une source d’apaisement après l’accouchement.
  • Ra ma da sa sa say so hung. Après l’accouchement, pour appeler toutes nos ressources intérieures d’auto-régénération, je recommande de chanter ra ma da sa, le mantra de guérison.

Affirmations positives

Appelez cela comme vous voulez, pensée créative, affirmations positives ou méthode Coué : ça marche ! Faites l’expérience suivante. Courez une faible distance en essayant d’aller le plus vite possible en répétant mentalement : « je ne vais jamais y arriver, je suis nulle ». Puis faites à nouveau l’expérience en répétant : « je suis rapide, c’est facile ». Chronométrez les temps. Ce n’est pas de la magie, c’est du bon sens ! Le mental peut devenir notre allié si on fait l’effort de le mettre de notre côté. Donc ne partez pas à la maternité sans votre armada d’affirmations positives que vous pouvez ancrer pendant toute la grossesse en les récitant mentalement ou à voix haute. À l’inverse, croire qu’affirmer « je suis en sécurité » suffit lorsque la situation dégénère n’a aucun sens. Ça parait évident mais je préfère le redire. J’ai des amies qui ont vécu des accouchements physiologiques magnifiques. D’autres qui s’étaient parfaitement préparées et qui ont dû renoncer à leur projet ou le modifier. Entourez-vous de professionnel.les expérimenté.e.s en qui vous avez confiance et utilisez ces phrases en guise de soutien supplémentaire :

  • Je suis puissante
  • Mon corps sait
  • Je m’ouvre à rencontrer mon enfant
  • Mon bébé a la taille idéale pour mon corps
  • Je suis en sécurité
  • Je suis soutenue
  • Je m’ouvre à rencontrer ma puissance
  • Mon corps est rempli de sagesse
  • Je suis connectée à mon intuition
  • J’ai confiance en moi

Carte issue de l’Oracle des Mantras, illustrée par BASTIEN COULON

Visualisation

La visualisation est un outil que j’utilise souvent dans mes cours. Il s’agit d’utiliser une ou des images apaisantes afin d’ancrer cette sérénité dans toutes les cellules. C’est comme une reprogrammation. Cela peut aussi constituer un moyen de se mettre en relation avec son futur enfant. Pendant la grossesse, vous pouvez fermer les yeux, la colonne droite, les mains posées sur votre ventre sans pression, respirer et visualiser votre bébé en bonne santé et en harmonie dans son milieu aquatique. Vous pouvez l’imaginer enveloppé d’une lumière douce et visualiser un bouclier lumineux autour de lui et de votre ventre. Dans les derniers jours, connectez-vous au centre de la terre, en visualisant vos racines enfoncées jusqu’à son noyau. De cet espace, laissez-vous traverser par l’énergie qui permet aux graines de sortir de terre et de se hisser vers le ciel. Respirez cette énergie et laissez-la vous remplir d’une force insoupçonnée. On peut aussi se servir de visualisations de l’accouchement (les doulas disposent de nombreux outils adaptés à l’histoire et aux peurs de chacune) pour le préparer. Et puis, pendant l’accouchement, visualisez votre bébé en chemin vers vous, sans le presser ni lui ordonner. C’est le moment ou jamais de lâcher toute forme de contrôle.

Les super produits bio TALM créés pour les mamans (et pas que, nous on adore toute la gamme à la maison)