My Father’s Daughter de Gwyneth Paltrow
Photographie Lili Barbery-Coulon

My Father’s Daughter de Gwyneth Paltrow

My Father’s Daughter de Gwyneth Paltrow

Mais où trouve-t-elle le temps ? En plus de distiller ses conseils en lifestyle sur Goop, de s’entrainer plusieurs heures par semaine avec son personal trainer, de s’occuper de ses deux enfants, de faire des apparitions vocales dans Glee tout en continuant à jouer dans des longs-métrages, Gwyneth Paltrow vient juste de publier son premier livre de cuisine : My Father’s Daughter. Ouvrage que j’ai évidemment commandé et embarqué avec moi à la campagne pendant ce long weekend pascal. Premier regret : le livre manque cruellement de photos des réalisations culinaires. En revanche, il regorge d’images de Gwyneth éclatant de rire en robe blanche parfaitement amidonnée et tablier immaculé. On a même droit à l’album de famille, regroupant des clichés noir et blanc de baby Gwyneth dans les bras de sa mère, de teen Gwyneth accoudé à son père, de mommy Gwyneth avec ses deux têtes blondes. Les remarques de mon entourage dénonçant cette chantilly de bons sentiments n’ont pas réussi à me décourager de tester l’une des recettes cultes de l’actrice : les Buttermilk Pancakes de Bruce Paltrow. Un délice qui atomise en une bouchée les bonnes résolutions detox du moment (si vite englouties que je n’ai même pas eu le temps de les prendre en photo). Je m’attendais d’ailleurs à une cuisine macrobiotique, sans gluten et sans lactose, voire même à un trip « alimentation vivante » de la part de celle qui vante constamment le discours des gourous de la nutrition. Au final, on trouve des recettes inratables sans prétention (soupes, salades, burgers, sandwitchs et pâtes), plutôt végétariennes, et un chapitre entier consacré au petit-déjeuner – mon repas préféré – avec des tas d’idées pour un brunch gourmand (granola aux épices, pain perdu à la vanille, riz aux amandes, œufs brouillés aux cœurs d’artichaut…). Quant aux anecdotes cheesy accompagnant les préparations, elles devraient toucher celles qui ont perdu leur père prématurément ou celles qui n’ont toujours pas réglé leur Œdipe… et je crois qu’on est un paquet dans ce cas. Well done Gwyneth Van De Kamp !

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