Love is in the hair
Photographie Lili Barbery-Coulon

Love is in the hair

Love is in the hair

Photographies lili barbery-coulon

En découvrant ces fleurs de tissu entièrement fabriquées à la main, j’étais persuadée que seule une japonaise pouvait en être la créatrice. Pourtant, même si Karuna Balloo voue un véritable culte à ce pays, son art de l’origami et ses artisans, c’est à Paris que cette française vit et brode ces chefs d’œuvre miniatures à accrocher dans les cheveux. Après des études de mode à L’Institut Supérieur des Arts Appliqués, la jeune femme passe dix ans à créer des textiles avant d’inventer sa propre discipline qu’elle baptise avec justesse : l’horticulture textile. C’est tellement beau qu’on a envie de les détourner en objets de contemplation. Chaque pièce (vendue à partir de 80 euros sur son eshop) porte un nom de chanson et décline des couleurs euphorisantes, du turquoise au jaune poussin en passant par des roses poudrés délicats. Quant à la nouvelle marque Make Up Stone, elle poétise également l’un des accessoires capillaires les plus basiques du quotidien féminin. Ce petit bout de caoutchouc qui passe du poignet à la queue de cheval méritait bien qu’on le transforme en bijou. Disponible dans des dizaines de nuances réjouissantes, l’élastique Make Up Stone est orné d’une bague en or 18 carats et d’un diamant blanc taille rose (de 180 à 260€ chez Hod à Paris et très bientôt au Bon Marché). Une invention signée Valéry Rose Pfeifer, journaliste pour le magazine Elle, directrice artistique et chasseuse de tendances le reste du temps. Des arguments supplémentaires pour se débarrasser définitivement de l’affreuse pince crabe.