Show girl
Photographie Lili Barbery-Coulon

Show girl

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Photographies Lili Barbery-Coulon (désolée pour la qualité, c’est fait avec mon Iphone)

Aujourd’hui, j’avais prévu de poster une nouvelle étape de mon road-trip en Californie. Seulement voilà : hier, je suis allée voir Beyoncé dans des conditions exceptionnelles et j’avais envie de partager ça avec vous. Je l’avais déjà vu la dernière fois qu’elle est venue à Paris. Mes vieux copains qui connaissent mon goût pour le jazz, les Pixies et Sonic Youth doivent se demander si je suis bien sérieuse. Oui, je l’avoue : je suis archi fan de Beyoncé. Je ne connais pas toutes ses chansons, je n’ai même pas tous ses albums. Pourtant, dès que je vois l’une de ses apparitions sur ces scènes (comme le Super Bowl par exemple), je suis en transe, j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure, je suis fascinée.
 

Photographies Lili Barbery-Coulon

Lorsque ses places ont été mises en vente, je n’ai fait que tomber sur des sites de vente saturés, pendant que mes copines annonçaient fièrement sur facebook « ça y est ! j’ai mon billet ! ». J’avais fait une croix dessus et une amie m’a invitée hier dans le carré VIP, au centre de Bercy. Tout à coup, je me suis retrouvée dans le même état d’hystérie que ma fille de 5 ans devant un nouveau jouet. Mais quel pied !!! Surtout qu’à l’endroit où j’étais, j’ai pu voir Beyoncé comme si j’étais dans son salon, pile à côté d’elle. Je n’en reviens toujours pas d’ailleurs…

Photographie Lili Barbery-Coulon

Bien sûr, le show était ultra minuté. Evidemment, il n’y avait pas beaucoup de spontanéité. Mais quelle show girl ! Je me fiche de savoir combien d’extensions on lui a collées derrière le crane ou si elle portait une perruque comme l’affirmait une de mes voisines. Cette fille, quand elle débarque sur scène, elle diffuse son pouvoir dans la salle, elle donne l’impression que tout est possible. Ses chorégraphies de guerrière, son regard défiant, sa silhouette en force : Beyoncé affiche sa toute puissance. Et elle réussit à me donner l’impression que je peux aussi en avoir un peu, de ce super pouvoir. Vous auriez vu Karlie Kloss bouger à côté de moi, aussi médusée qu’une gamine, Jean-Paul Gaultier derrière qui souriait comme un gosse, même Alber Elbaz semblait fasciné. Une vraie claque. Mieux que de la drogue.