Mon birthday cake!
Photographie Lili Barbery-Coulon

Mon birthday cake!

Mon birthday cake!

Cet été, un orage a eu raison de plusieurs récepteurs téléphoniques dans la région où j’étais en vacances. Résultat : pour la première fois depuis que j’ai un Smartphone, je me suis retrouvée complètement déconnectée. Plus de safari, de facebook, de vine, d’instagram. Encore moins de mails, de messages téléphoniques. C’est à peine si quelques sms réussissaient à se frayer un chemin jusqu’à moi. Je me reconnectais brièvement en passant au supermarché à une demi heure de voiture de notre maison. Autant dire le moins souvent possible. Et j’ai adoré ce vide qui m’a permis d’être entièrement présente à moi même. Surtout quand le programme consistait à ne rien faire. Le soir de mon anniversaire, je n’avais pas internet pour m’aider à trouver une recette ni Pinterest pour me donner une idée de pâtisserie. Et comme je ne pouvais pas compter sur les boulangeries environnantes (rares et pas très raffinées), je me suis fabriquée un gâteau avec les moyens du bord.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Les deux gâteaux au yaourt, des fruits rouges et la chantilly maison.

J’ai associé deux souvenirs de recettes déjà partagées ici sur ce blog. Celle, ultra sophistiquée d’Anais Olmer qui m’a appris à faire un fraisier (mais avec des litchis et une crème parfumée au jasmin) et la pièce montée beaucoup plus simple des créatrices de My Little Day. Chez le maraicher, il y avait quelques fruits rouges qui me faisaient envie avec les dernières fraises des Cévennes. Mais j’avais la grosse flemme de faire un biscuit madeleine (je ne me souvenais pas des proportions et pas question de peser 67 grammes de maïzena avec le verre mesureur à disposition). Du coup, j’ai fabriqué deux gâteaux au yaourt (petit rappel pour chaque gâteau : 1 pot de yaourt + 3 pots de farine + 2 pots de sucre + ½ pot d’huile + 1 sachet de levure + 3 œufs, le tout mixé et enfournée pendant 30 minutes environ à 180 degrés) afin de les découper et de les empiler. Pour la crème, je ne me voyais pas faire une crème pâtissière, ni une ganache au chocolat.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Le premier étage recouvert de chantilly et de fraises.

J’avais envie de légèreté. Enfin c’est relatif, puisque j’ai fabriqué une chantilly maison ! Il vous faut pour la réaliser, deux sachets de chantifix (mon secret pour qu’elle ne retombe pas), un fouet électrique, deux sachets de sucre vanillé, deux petites briques de crème liquide (20cl chaque donc 40cl en tout, j’ai pris celles vendues par trois de Elle & Vire). Attention : il ne faut pas prendre de la crème liquide allégée, ça ne monte pas ! Pour la réussir, il suffit de placer le récipient, la crème, et les battants du fouet au frigo pendant une bonne demi heure. Quand tout est à la même température, bien glacée, on verse la crème dans le récipient, on fouette pendant une minute (tablier obligatoire), et on ajoute d’un coup le sucre vanillé et les sachets de chantifix. On continue de fouetter jusqu’à l’obtention d’une chantilly ferme (sans aller jusqu’au beurre !). Ensuite, on la réserve au frigo.

Photographie Lili Barbery-Coulon.
Ci dessus: deux étages empilés avec les fraises entre les deux + les framboises sur le dessus (on pourrait s’arrêter là et disposer les framboises sur toute la surface par exemple)

Il n’y a plus qu’à assembler tous les éléments. J’ai découpé le premier gâteau en deux morceaux de même diamètre et de même épaisseur (avec un bon couteau à pain ça se tranche très bien). Il faut évidemment que les gâteaux soient à température ambiante. On ne les découpe pas quand ils sortent du four ! Le mieux est de les avoir préparés au moins trois heures plus tôt. Pour le deuxième gâteau, je me suis servie d’un bol pour le découper en plus petit cercle. Et je l’ai à nouveau découpé en deux tranches de même épaisseur et même diamètre. Donc, 4 étages en tout. On dispose le premier étage du gâteau, on le badigeonne de chantilly, puis on dispose les fraises.

Photographie Lili Barbery-Coulon: avant dernière étape, il n’y a plus que le dernier biscuit à poser sur le dessus

On tartine le deuxième étage avec de la chantilly et on empile. Ensuite, on se sert du bol qu’on pose au centre du deuxième étage pour marquer l’endroit où l’on va disposer les framboises. Rebelote : on badigeonne le gâteau suivant de chantilly, on empile des myrtilles par dessus et on pose le dernier étage recouvert de chantilly. Quelques branches de groseille pour la décoration tout en haut et on met l’ensemble au frigo. Nous étions dix adultes et quatre enfants : l’intégralité du gâteau a été dévorée le soir même ! C’est nettement moins raffiné qu’une pâtisserie d’Anais Olmer mais ça fait la blague. On m’a même réclamée de la chantilly en plus (la mienne est très peu sucrée, c’est ce qui plait)… Gros succès garanti !

Photographie Lili Barbery-Coulon: j’avoue, il y a un petit côté tour de Pise… Mais c’était tellement bon!