Trésors de voyage
Photographie Lili Barbery-Coulon. Mes trouvailles rapportées de Corée l'an passé

Trésors de voyage

Trésors de voyage
Impossible de vous écrire ces derniers jours. Ce n’est pas l’envie qui manquait. Mais le temps. Et une bonne connexion internet. Il y a deux semaines, je suis partie enquêter à New York pendant six jours. Juste avant mon départ, je me suis mise à fond à la préparation de mon voyage, histoire de pouvoir rencontrer toutes les personnes que je ciblais. Et une fois arrivée à Manhattan, impossible de garder du temps pour Ma Récréation. Vous comprendrez mieux en achetant le M du weekend prochain (… hum… quel teasing !). J’ai à peine eu le temps de poser mes valises à Paris que je suis repartie dans les Cévennes pour écrire au milieu des montagnes la semaine passée. Si vous me suivez sur Instagram, vous avez sans doute vu quelques clichés de mon paradis perdu. Si perdu qu’il n’y a pas ni internet ni réseau téléphonique dans la maison où je séjourne. Ce qui, l’été, tient du miracle, puisque l’idée est de réussir à se déconnecter. En revanche, la semaine dernière, alors que j’avais plein de papiers et de recherches à faire, c’était nettement plus sportif. Mais quelle chance… c’est le pied de bosser dans un cadre pareil.

Photographie lili barbery-coulon. Les petits savons de Dehli

Quel rapport avec ces photos ? Aucun. Si ce ne sont qu’elles réunissent mes deux obsessions récurrentes : celle pour la beauté et celle du voyage. Où que j’aille, je rapporte toujours des produits de beauté. Des savons aux packagings imprimés. Des crèmes pour le corps qui me rappellent la découverte d’un pays. Un parfum étrange. Je dois vraiment être complètement atteinte car ma salle de bains déborde déjà de flacons en tout genre. Pire : mes copines, qui sont bien conscientes de cette collectionnite aigüe, en rajoutent une couche chaque fois qu’elles partent à l’étranger. J’en suis ravie, j’adore ça. Récemment, mon amie Domino Lattès m’a rapporté des savons indiens qu’elle a trouvés à Delhi (mais pas sûre qu’elle vous livre l’adresse dans les commentaires, je la connais, elle aime bien garder ses caves à trésors secrètes). Edwina de Charette et Minako Norimatsu m’ont ramené une crème à l’amande du Portugal (qui n’est pas dans ces photos car je l’ai déjà terminée). Ma belle-sœur a fait un voyage en Thaïlande cet été. Elle est rentrée chargée de poudres à mélanger avec de l’eau pour fabriquer des gommages ainsi que des masques imbibés et des soins pour les dents improbables dans des sachets colorés.

Photographie lili barbery-coulon. Les petits sachets beauté de Thaïlande

Ces produits me font le même effet que les condiments dans les épiceries locales. On les ouvre en rentrant chez soi et c’est comme si on était téléporté à des milliers de kilomètres. En Corée, l’année dernière, j’étais devenue folle dans les centaines de boutiques de produits de beauté. Tous les emballages étaient si régressifs… Les mono doses de soin Innisfree présentés comme des capsules Nespresso. Les vaporisateurs en formes de lapin. Les fonds de teint imaginés comme des éponges d’écolier…

Photographie lili barbery-coulon. Mon sel de bain sur mesure made in UK

A New York, évidemment, j’ai rapporté plusieurs kits de produits Glossier (cette fois, pas pour moi puisque j’ai déjà eu la chance de tester la ligne) mais pour d’autres addicts de produits rares. Chez Urban Outfitters, j’ai vu tellement de marques que je ne connaissais pas – dans le genre bio ou green – que j’en ai eu le tournis et je n’ai rien acheté. Et puis, récemment j’ai découvert, je ne sais plus trop comment, cette marque anglaise « The Bathory » qui prépare des sels de bains sur mesure selon la recette de votre choix (à préparer en ligne sur leur site). Une semaine plus tard, on reçoit le mélange en question dans un flacon de verre noir qu’on nous encourage à recycler en soliflore. C’est aussi bien que de partir à Londres, non ?  Et vous, dans cette époque où tout est globalisé, qu’aimez-vous rapporter de l’étranger ?