Martine de Richeville
Photographie Lili Barbery-Coulon

Martine de Richeville

Martine de Richeville

Ca fait des années que j’entends parler d’elle. Lorsque je bossais pour le magazine Vogue, son nom circulait sans arrêt. Je ne sais pas combien de papiers j’ai lus au sujet de ses massages, combien de copines bossant dans la mode et la beauté m’ont vanté ses talents. Pourtant, avant le mois de janvier 2017, je n’avais encore jamais rencontré Martine de Richeville, le gourou du massage remodelant. Plusieurs facteurs expliquent cette rencontre tardive. D’abord, je n’ai jamais trop cru à l’efficacité des massages anti cellulitiques à long terme. J’ai bien essayé un paquet de séances avec l’appareil Cellu M6 de LPG il y a quelques années (au moins vingt), du palper rouler manuel dans des salons esthétiques, des techniques diverses et variées ça et là… A vouloir tout tester pour écrire des articles, je me suis même retrouvée un jour enveloppée dans un sac de sudation complètement hermétique, le corps recouvert d’un genre de boue au menthol, si glacée que ça me brûlait la peau. Au bout de 5 minutes, seule dans la cabine de soin, j’ai commencé à appeler l’esthéticienne d’une voix mal assurée. Au bout de 8 minutes, je hurlais « MADAAAAAAME ! »… J’en ris encore en m’imaginant roulée comme un nem. On ne m’a plus jamais « enveloppée » après ça.

En dehors du drainage lymphatique manuel qui cible la rétention d’eau (donc les jambes lourdes et l’aspect peau d’orange de la cellulite aqueuse) et qui est miraculeux lorsque c’est bien pratiqué, je n’ai jamais trouvé que les massages amincissants marchaient. J’avais même fini par me dire qu’il y avait là une double peine infligée aux femmes qui disait en sous texte « Tu te sens grosse ? Tu te sens moche ? Et bien tu vas payer ma vieille ». Il m’est arrivé de noter cependant une amélioration de temps en temps, une meilleure qualité de peau en surface, un léger lissage mais jamais sans hématomes et quelques vaisseaux explosés sur mes mollets en guise de deuxième effet Kisscool. Et puis, forcément, quand on fait le yoyo avec son poids, investir l’équivalent d’un plan épargne logement dans des massages dont les résultats risquent d’être pulvérisés au bout d’un mois, c’est moyennement motivant.

Photographie Lili Barbery-Coulon. L’huile d’amande douce dans les cabines de Martine de Richeville

En janvier, je venais d’atteindre le poids que je m’étais fixée chez Weight Watchers et je me suis dit que c’était le moment idéal pour enfin tester la méthode de Martine de Richeville. Une sorte de récompense pour le chemin déjà parcouru et une nouvelle motivation pour entamer la longue phase de stabilisation qui allait suivre. Rayon « objectifs », je n’avais rien de précis en tête et certainement pas des modèles inatteignables. Je n’en suis plus à scruter chacun de mes défauts en imaginant qu’il faudrait les éliminer pour atteindre le nirvana. C’est un leurre car la perfection n’existe pas. Pire, croire qu’elle peut être atteinte conduit systématiquement à du désespoir et un sentiment prégnant d’échec. J’ai croisé beaucoup de mannequins dans mon métier et même celles que beaucoup considèrent comme les plus jolies filles du monde se trouvent toujours des défauts. La clé, à mon sens, est de réussir à ne pas se comparer aux autres (et surtout pas à celles qui jouissent d’un métabolisme et d’une morphologie hors du commun, ce qui, comme on le sait quand on marche dans la rue, est rarissime). En prime, je sais qu’en dehors de la chirurgie esthétique et de la liposculpture, il n’existe pas de méthode miraculeuse qui puisse redessiner drastiquement une silhouette. Je suis donc arrivée chez Martine de Richeville, avec curiosité et scepticisme.

Dans la salle d’attente fleurie, j’ai évidemment croisé un grand nombre de copines minces qui travaillent dans la mode ou dans l’industrie de la beauté. Qu’elles soient là ponctuellement pour une cure ou en entretien régulier à longueur d’année, elles ont intégré la méthode de Martine dans leur emploi du temps (et leur budget, ce qui n’est pas une mince affaire) au même titre qu’un entrainement sportif. Martine m’a conduit dans une des cabines privées donnant sur le Boulevard Malesherbes et j’ai enfilé le string jetable, uniforme de rigueur des habituées. La séance commence sur le dos. Je m’attendais à être pincée, voire torturée. J’étais surprise par le geste de Martine qui n’a rien à voir avec ce dont j’avais déjà fait l’expérience. Elle semble étirer la chair dans un sens, puis la replacer dans l’autre. Un balancier continu qui commence par le ventre, se prolonge au niveau des bras puis descend jusqu’en bas des chevilles. Les seules zones qui étaient désagréables étaient les plus engorgées : derrière les bras et en bas des mollets. On se retourne ensuite sur chaque tranche puis comme une crêpe sur le ventre, et le massage à l’huile d’amande douce reprend avec une partie ultra relaxante au niveau du haut du dos. Chaque séance dure un peu moins d’une heure, les horaires sont respectés comme une partition de musique, ce qui évite à chacune d’être en retard en partant.

Martine de Richeville

Les bénéfices ne tardent pas à se faire sentir puisqu’en me rhabillant à la fin de ma toute première séance, j’ai remarqué deux choses : d’abord une sensation de ressort sous les talons comme si je marchais sur la lune. Ensuite, mon jean serrait moins mes mollets qu’à l’arrivée. Il faut dire que mon problème n’est pas vraiment adipeux mais aqueux. Traduction : je fais de la rétention d’eau. La bonne nouvelle c’est que ce type de massage a beaucoup d’effet sur ma morphologie. La mauvaise est qu’il faudrait idéalement entretenir à vie les résultats pour booster cette lymphe si paresseuse. Mais au delà de la perception physique, je me suis sentie particulièrement détendue en sortant. Vous allez me dire : « euh normal après un massage corporel ? ». Oui et non. Il ne s’agit pas d’un rituel relaxant comme ceux qu’on propose dans les spas. Quant aux soins palper rouler, ils sont si douloureux qu’on a du mal à desserrer les fesses pendant la séance. Martine de Richeville a inventé une méthode pile entre les deux. Et on comprend aisément pourquoi lorsqu’on regarde de plus près son parcours.

Martine a fait des études en psychologie mais une entreprise familiale l’a obligée à renoncer à ses projets. Ca devait être provisoire. Finalement, elle est restée 14 ans dans cette affaire. Tout en travaillant, elle a décidé de se former à la médecine traditionnelle chinoise. « Je n’avais pas d’intention particulière, j’étais tout simplement attirée par cette discipline, tout comme je m’intéressais beaucoup à l’astrologie et à tout ce qui était holistique » m’a-t-elle racontée. Une rencontre avec un astrologue lui donne alors envie de se former aussi à la lecture des astres. Elle assiste pendant plusieurs mois à des consultations, prend des notes, enrichit son savoir. Le hasard lui fait rencontrer un éditeur qui lui commande une collection d’essais sur les douze signes du zodiaque. « Je n’avais pas le temps pour ça, j’élevais mon fils qui était encore petit. J’ai travaillé jusqu’à deux ou trois heures du matin pour tout finir à temps et je n’ai jamais reçu une seule correction. Cela a constitué une étape décisive dans ma compréhension des énergies » dit-elle. Mais le déclic vient un peu plus tard lors d’une séance chez un magnétiseur. Elle comprend qu’il est temps pour elle de changer de vie. Pour son anniversaire, elle s’offre une formation dans une école d’acuponcture et commence à travailler dans le club de sport qu’elle fréquente à l’époque. Le club dispose d’un local mais Martine ne veut être ni acuponcteur ni psy. Elle dispose d’un appareil à cire et se met à épiler les clientes du club. Dans l’intimité de ces rendez-vous, la parole se dénoue et Martine s’aperçoit que la plupart des femmes se plaignent de ne pas trouver de solution pour remodeler efficacement leur silhouette. Elle imagine alors un protocole qui s’enracine dans l’enseignement oriental qu’elle a reçu et permet de reconnecter le corps et l’esprit. Très vite, sa clientèle grandit et elle décide d’ouvrir un cabinet à Paris. Elle peaufine sa méthode tandis que ses clientes s’affinent et ne cessent d’en parler à leurs amies. En quelques mois, elle devient la référence du massage amincissant. Aujourd’hui, elle est installée depuis quatorze ans boulevard Malesherbes, dispose également d’un cabinet Rive Gauche dans le 7e arrondissement, décline aussi sa méthode au Ken Club ainsi que dans plusieurs villes d’Europe.

Photographie Lili Barbery-Coulon. Si les voisins d’en face savaient qu’un nombre invraissemblable de créatures se désapent devant cette fenêtre dans la pénombre…

Je n’ai absolument pas perdu de poids au fil de mes séances chez Martine. Mais ce n’était pas ce que je voulais de toutes façons. En revanche, on n’arrête pas de me dire que j’ai « encore » maigri alors que je n’ai pas bougé d’un iota depuis début janvier. C’est probablement la prise de muscles au yoga qui change la donne. Mais j’ai du mal à croire que les séances chez Martine n’y soient pour rien. C’est comme si elle avait redistribué la matière dans un sens plus harmonieux. Comme si elle avait redessiné ma silhouette. Et puis, en plus de l’aspect relaxant, on se sent reboosté en sortant de chez elle, on n’a pas du tout envie de se faire une orgie de junk food. Au contraire, on a envie de prolonger la sensation de bien-être jusqu’au prochain massage.

Le seul gros bémol – comme bien souvent quand les soins sont exceptionnels – c’est le prix (je vous mets toutes les infos à la fin). C’est un gros investissement et je ne peux malheureusement pas m’offrir une nouvelle session de séances pour le moment. Honnêtement, si j’avais les moyens, je n’hésiterais pas une seconde. Mais il faut bien faire des choix pour se concentrer sur ce qui nous apparaît prioritaire (dans mon cas, le yoga et le budget alimentation car manger sainement est particulièrement coûteux). Les tarifs des massages pratiqués par Martine elle-même sont plus élevés qu’avec le reste de son équipe (parce qu’elle est plus demandée et qu’elle voyage beaucoup). Vous auriez cependant tort de croire que ses collaborateurs ne sont pas aussi bons qu’elle. J’ai adoré son équipe en laquelle vous pouvez avoir confiance. Si vous voulez tester sans vous lancer dans une cure, Martine de Richeville propose en ce moment une formule slim & fit en association avec le Ken Club. Le principe : un massage de Martine + un accès aux équipements sportifs du Ken (qui dispose d’une piscine de dinguo, tous les détails se trouvent à la fin du post). Parce qu’évidemment, les massages de Martine sont à intégrer dans une hygiène globale. Chaque élément – l’alimentation, l’exercice physique, la gestion du stress – fonctionnant comme un cercle vertueux où le massage ne fait qu’augmenter les résultats et la motivation. Du coup, j’ai demandé à Martine de nous livrer ses conseils. Pas de baguette magique, juste du bon sens :

Boostez la circulation

 Si vous faites de la rétention d’eau (il n’y a qu’à regarder si des chaussettes ou des boots trop serrées vous font des marques aux chevilles qui ne partent pas avant quelques heures, ou si vos jambes semblent enflées certains jours et beaucoup plus fines le lendemain), Martine recommande d’adopter des collants de contention à longueur d’année. Elle envoie toutes ses clientes chez Meyrignac, rue Saint Honoré à Paris car elle aime la maniaquerie et le professionnalisme de celles qui les vendent. Quel que soit le lieu, assurez-vous qu’on vous mesure la jambe, la cheville et les cuisses, car la contention doit être efficace sans comprimer la chair. « Personnellement, je n’ai pas de problème lymphatique mais je ne souhaite pas en avoir et j’en porte toute l’année » confie Martine. Renseignez-vous auprès de votre médecin car si vous avez des problèmes lymphatiques, il ou elle pourra vous faire une ordonnance et vos collants seront pris en charge, en partie, par la sécurité sociale qui reconnaît leur efficacité.

Méfiez-vous du sucre

« Il faut absolument prendre conscience que les sucres rapides sont les pires ennemis de la silhouette et de la santé, rappelle Martine. Ca ne veut pas dire qu’il faut l’évincer totalement de son alimentation, mais il faut considérer les aliments sucrés comme un plaisir festif et non comme une habitude quotidienne. Je vois de plus en plus de patientes qui souffrent de candida albicans, une bactérie qui se nourrit de sucre. Elles ont souvent un ventre très gonflé. L’éviction du sucre dans leur alimentation métamorphose leur santé et leur silhouette, ce n’est pas négligeable ». Il suffit de lire le livre Zero Sucre, Mon Année Sans Sucre de Danièle Gerkens (Editions Les Arènes) pour constater tous les bénéfices d’une alimentation sans sucre. Je tiens cependant à apporter un bémol, en vieille addict aux produits sucrés que je fais : attention à l’éviction totale car elle conduit bien souvent à des troubles du comportement alimentaire et à des compulsions qui sont bien plus douloureuses à vivre qu’un léger excès de poids ou qu’une consommation modérée de produits sucrés. N’allez pas vous créer des problèmes que vous n’avez pas ! « L’idée est de sortir des spirales infernales qui détruisent la santé et l’estime de soi, précise Martine. C’est lorsqu’on se sent mal dans son corps qu’on a le plus envie de consommer des produits sucrés qui semblent apporter un réconfort fugace. Dès qu’on se sent un peu mieux, on a moins besoin de sucre. Il faut réussir à renverser la dynamique de manière positive. » Pas simple…

Ne vous supplémentez pas sans un conseil sérieux

Etant adepte de nombreux compléments alimentaires dont je n’ai toujours pas pris le temps d’étudier l’efficacité scientifique (je ne fais qu’observer les effets sur mes cheveux, mes ongles, ma peau ou mon énergie mais ça n’est pas basé sur une étude clinique qui distinguerait le rôle de mon alimentation et des crèmes cosmétiques que j’emploie versus les « pillules » que je prends), j’ai demandé à Martine si elle recommande des compléments qui favorisent l’amincissement ou l’élimination des toxines : « J’utilise de nombreux compléments alimentaires mais je ne crois pas qu’il faille s’auto-supplémenter sans demander l’avis d’un homéopathe ou d’un naturopathe dont c’est la spécialité. Les compléments alimentaires contiennent des principes actifs donc il vaut mieux avoir un conseil sérieux et personnalisé » répond Martine qui préfère la prévention à l’action de dernière minute.

Massez-vous

Que pense Martine des crèmes amincissantes dont tout le monde aime toujours dire le plus grand mal mais qui continuent à représenter un marché collossal chaque printemps ? « Je suis une grande consommatrice de ces produits, reconnaît-elle en souriant. Ce n’est pas la panacée, mais s’appliquer une crème chaque matin pour lisser sa peau est un moyen de reconnecter le cerveau avec le corps. On prend conscience de la qualité de sa peau, des contours du corps, c’est une manière aussi d’apprendre à aimer ce corps et de ne pas le traiter comme s’il s’agissait d’un ennemi étranger. C’est cette prise de conscience que j’observe avec mes clientes pendant mes massages et elle est indispensable si l’on souhaite se sentir en harmonie. » Quid des gants de crin ou de l’eau glacée pendant la douche ? « Je suis adepte des gants exfoliants en acrylique que j’utilise pour me laver à longueur d’année, ce qui m’évite d’avoir à faire le moindre gommage et puis c’est un bon moyen de préparer la peau à recevoir les principes actifs d’une crème amincissante ».

Trouvez l’activité physique qui vous convient

Martine de Richeville adore le yoga ashtanga. Elle a aussi fait beaucoup de boxe. Cependant, selon elle, il n’y a pas d’activité meilleure qu’une autre : « Le meilleur sport est celui qui vous plait vraiment ! Pas celui dont on a entendu parler dans un magazine mais celui qui nous donne envie de nous bouger de manière assidue. Qu’il s’agisse d’aller à la piscine, de courir, de faire du yoga, du pilates ou un sport cardio vasculaire, peu importe, il faut juste réussir à trouver l’exercice qui vous fait plaisir et dans lequel vous allez réussir à vous engager à long terme ».

Buvez à votre soif et jamais pendant les repas

 Je ne sais jamais combien de quantité de liquide je suis sensée boire au quotidien. D’autant que depuis quelques mois, je n’achète plus de bouteilles d’eau minérale pour des raisons écologiques, je ne bois que l’eau du robinet dans des gourdes. C’est moins excitant qu’une bouteille de Mont Roucous (mon eau préférée) mais je n’en pouvais plus de jeter autant de plastique chaque semaine, tout en allant faire mes courses avec « mon tote bag en coton bio équitable », j’avais envie de me foutre des claques. « La règle d’or est de boire à votre soif, m’a dit Martine. Si vous en ressentez le besoin, levez-vous sans attendre et allez boire un verre d’eau. Lorsqu’on boit régulièrement et qu’on est attentif à ses sensations, la soif nous alerte sans qu’on ait besoin de comptabiliser les quantités. En revanche, essayez de ne pas boire pendant les repas. Ca ralentit la digestion, ça remplit l’estomac du coup ça trouble les sensations de satiété. Si vous avez vraiment très soif en mangeant, faites comme les asiatiques et buvez chaud : on boit moins et en petite quantité. Arrêter de boire une heure avant le repas puis attendez une heure après pour boire à nouveau. Laissez-vous ce temps de pause vous permettre d’apprécier ce que vous mangez sans le noyer ». Comme on pouvait s’y attendre, Martine de Richeville met aussi en garde sur les trop grandes quantités d’eau avalées au quotidien : consommée avec excès, l’eau fatigue les reins. Pas de secret, même avec une bouteille d’eau, il est toujours question de modération…

Décroisez vos jambes

Ca parait idiot mais on peut se fabriquer une bonne plaque de cellulite autour du genou en passant sa vie la jambe croisée sur l’autre. Dès qu’on bloque la circulation d’un membre et qu’on marque la posture, le corps s’adapte pour supporter l’inconfort. Martine le rappelle à toutes ses clientes, de même qu’elle les pousse à rééquilibrer leur posture. J’essaie de penser à décroiser mais j’avoue que je trouve ça très difficile…

Photographie Lili Barbery-Coulon. Les fleurs dans la salle d’attente chez Martine de Richeville

Martine de Richeville, 13 bd Malesherbes Paris 8e, Tel : +33 1 44 94 09 38. Ou Rive Gauche : 20 avenue Bosquet, Paris 7e, Tel : +33 1 44 94 09 38. Martine a aussi développé sa méthode à Bruxelles, à Genève, à Londres et à New York. Je vous recommande de contacter son équipe via son site pour avoir plus d’infos sur ces lieux. L’offre Slim and Fit au Ken Club vaut 195€ pour un soin remodelant de 50 minutes + un accès au Ken Club (avec tous les cours collectifs et les équipements comme la piscine et machines high tech cardio). Une cure de 10 séances de remodelage (50 minutes la séance donc comptez une heure le temps de se déshabiller, de s’installer et de repartir) coûte 1500€ soit 150€ la séance. C’est un peu plus cher avec Martine elle même. Bref, une blinde. Mais si jamais un mécène dans la salle a envie de m’offrir une nouvelle cure, qu’il lève la main bien haut, j’en rêve ☺